Cinq sorties faites dans la semaine, quand même pour ne pas repartir de zéro. Et deux unités d’insuline de moins à midi car sait-on jamais, ce soir… !

En ce printemps qui tarde à vraiment s’installer, j’avais aussi une préférence pour une course de l’après-midi, les matins restant friquets, comme ce dimanche matin où j’ai déclaré forfait devant une balade du matin de 18 km à VTT.

Ce matin ça devait être noir de monde ici !

Inscription immédiate, un œil sur le stand Asics -qui offrira les T-shirts de la course- quelques flyers de courses prochaines et dehors, des retrouvailles avec kristof (le nôtre, celui de PCaP !), toujours aussi souriant et sa femme, qui courent le 5 aujourd’hui car ils ouvriront le semi le lendemain, pour l’organisation.
 

Voiture, tenue courte mais avec T-shirt, dossard 3034, « sport diabète » dessus et direction le départ où j’ai au moins 30 mn pour m’échauffer, ce qui est indispensable, je crois pour un 5 km…par temps frais.

Un beau symbole de "Courir pour un enfant"

Pendant ce temps les jeunes, poussins et benjamins en décousent joyeusement, eux qui courent aussi, comme les grands « pour un enfant », les bénéfices des Pyramides étant reversés à des associations d’enfants malades ou handicapés. Ils sont d’ailleurs applaudis par un bon public de parents et de sportifs de la station, laquelle possède un très bon club de triathlon.

Curieusement, c’est un spectateur qui me prévient « qu’ils vont partir » ! Effectivement, ils sont tous là, rassemblés, à attendre que le dernier jeune passe la ligne pour que Stephan Rossignol, maire de la Grande Motte, donne le départ. Qui est vite donné, le temps de me rendre compte que le peloton de deux bonnes centaines de coureurs est plutôt jeune et féminin.

On ne se marche pas dessus au départ. L’avenue est large et plate et ça part assez vite, avec un fauteuil roulant devant.  J’adopte un bon petit rythme et le garderai dans cette longue ligne droite ombragée du boulevard qui nous mène vers la plage et la mi-course. Mais je vais plafonner vers le 3e km et ne referai plus rien. Sur la voie de retour vers la station, de l’autre côté des plots de séparation, je compte une centaine de coureurs derrière moi. C’est toujours ça de pris ! Sortis de la promenade des dunes, l’arche d’arrivée est en vue au bout de l’avenue Robert Fages, interminable. Mais le chrono est là aussi et je vois que ça commence par 25 ! Bon, je voulais faire moins de trente. Peux pas me plaindre. Pas essoufflé, pas fatigué, je devise avec ma femme qui a encore raté mon arrivée, avant d’avaler deux verres de jus d’orange et de revenir sans tarder à la voiture.

Un environnement toujours aussi agréable!

A 17 h, à la maison, je trouverai 1,69 g de glycémie, ce qui prouve que je n’ai vraiment pas pioché profondément dans les réserves et qu’il en faut encore, des kilomètres, pour affecter les résultats du diabète !

(Un amical salut à tous. Heureux de vous retrouver. Il neige ce soir à Frontignan. Vivement le mois d'août !)