Substance produite dans les fibres musculaires au cours de l’exercice, sous-produit du processus anaérobie (sans oxygène) de production d’énergie. Dans les milieux sportifs, l’acide lactique et le lactate sont les boucs émissaires tout désignés des douleurs associées à l’effort. Mais les scientifiques savent aujourd’hui que l’acide lactique et le lactate n’ont pas tous les torts qu’on leur prête : ils ne sont pas responsables de la fatigue, des crampes, ni des courbatures. Et dans plusieurs situations, la performance dépend de l’habileté des athlètes à produire plus d’acide lactique, et non pas moins, comme plusieurs le pensent.
Aérobie et Anaérobie
L’énergie nécessaire pour la contraction musculaire et, donc l’exercice physique, provient à la fois d’un processus qui utilise l’oxygène (aérobie) et d’un processus qui n’en utilise pas (anaérobie). Le processus aérobie peut fournir une quantité théoriquement inépuisable d’énergie, mais à un taux qui n’est pas très élevé (la consommation maximale d’oxygène reflète ce taux). Le processus anaérobie fournit l’énergie à un taux très élevé, mais en quantité limitée.
Aponévrosite
Inflammation de l’aponévrose qui est une enveloppe qui entoure le muscle. La plus courante chez le coureur est l’aponévrosite plantaire. Elle est très douloureuse et l'appui répété entraîne des douleurs à la pose du pied.
Capacité aérobie
75 % à 80 % de la VO²Max.
Capacité anaérobie
Quantité totale d’énergie qui peut être fournie durant un effort menant à l’épuisement, par les processus énergétiques qui n’utilisent pas l’oxygène. On peut faire la distinction entre la capacité anaérobie alactique et la capacité anaérobie lactique (selon qu’il n’y a pas ou qu’il y a production d’acide lactique, respectivement). Au cours d’efforts maximaux brefs, la majeure partie de l’énergie provient des processus anaérobies ; c’est donc chez les spécialistes des épreuves comme le sprint que l'on trouve les capacités anaérobies les plus élevées.