Substance produite dans les fibres musculaires au cours de l’exercice, sous-produit du processus anaérobie (sans oxygène) de production d’énergie. Dans les milieux sportifs, l’acide lactique et le lactate sont les boucs émissaires tout désignés des douleurs associées à l’effort. Mais les scientifiques savent aujourd’hui que l’acide lactique et le lactate n’ont pas tous les torts qu’on leur prête : ils ne sont pas responsables de la fatigue, des crampes, ni des courbatures. Et dans plusieurs situations, la performance dépend de l’habileté des athlètes à produire plus d’acide lactique, et non pas moins, comme plusieurs le pensent.
Expression utilisée pour faire référence à une phase clé d’un plan classique d’entraînement à long terme. Plusieurs entraîneurs divisent le plan annuel d’entraînement en cycles de diverses durées pouvant être appelés microcycles (généralement une semaine), mésocycles (généralement un mois) et macrocycles, et leur attribuent des objectifs particuliers (ex. la vitesse de pointe ou la PAM). Il peut par exemple s’agir des phases suivantes : · préparation physique générale ; · préparation physique spécifique ; · précompétitive ; · compétitive ; · post-compétitive.
Consommation maximale d’oxygène (ou VO²Max)
Plus grande quantité d’oxygène que l’organisme peut utiliser pour produire de l’énergie. On mesure généralement la VO²Max à l’aide d’un test maximal au cours duquel le sujet doit développer une puissance de plus en plus grande, jusqu’à ce que sa consommation d’oxygène (VO²) atteigne un plateau. Pour toute épreuve maximale de plus d’environ 3 minutes, la VO²Max est, de loin, le déterminant de la performance le plus important. Pour exceller sur la scène mondiale dans les sports dits « d’endurance », il faut avoir une VO²Max d’au moins 70 millilitres d’O² par kilogramme de masse corporelle, par minute (mL/kg/min).