La Galopade du... Méchant soleil ! (Lattes 34)

Date : Lundi 12 juillet 2010 @ 21:28:31 :: Sujet : Tribune des Membres PCAP... Racontez... Publiez vos articles...

Je n’avais rien fait depuis le 13 juin. Ni course, ni entraînement. Alors il me fallait une course… pour m’entraîner en ce dimanche matin 4 juillet. Lattes, c’est la porte à côté et le nouveau parcours, je ne le connaissais pas depuis sa création. Et puis, un copain d’enfance en visite à Frontignan voulait retrouver son montpelliérain de neveu. Alors rien de tel qu’un rendez-vous à Lattes, avant de ramener tout ce sympathique monde pour le déjeuner du midi.




Bien du monde en arrivant sur le stade. Et déjà la chaleur. Habituelle mais qui promettait encore ce dimanche.

Toujours des rencontres aussi. Les copains du club, Patrick, Christian, Roger, un nouveau et –mais pas en tenue de coureur- Laurent, dont le frère, venu de la Réunion venait goûter au soleil de la métropole du sud ! Puis la bonne Maryse Goudard, toujours aussi souriante et encore plus en forme. Et Dominique, le président de St Jean-de-Védas. Et tous ces autres visages familiers, croisés lors de l’échauffement, nous remettent vite dans le bain de ces sympathiques événements locaux et pédestres.

Et, nouveauté, Thierry Gimenez,  présentait son livre sur les 100 km de Millau à une table. J'engage d'autant mieux la conversation avec lui,  que j'aimerais bien, sans oser le faire, m'engager dans la même démarche avec mon propre livre. Et il en vend un à un brave collègue de Castelnau... (
http://thierrygimenez.unblog.fr)

Ce qui reste un peu dommage pour cette course c’est, excusez du peu, ces odeurs de toilettes qui nous accueillent d’entrée de stade mais bon, c’est effectivement aussitôt après le départ qu’elles sont vite gommées par d’autres senteurs de nature, bien plus réjouissantes.

Le départ est donné à quelque 350 coureurs qui partent vers quelques chemins plats mais tortueux ombragés et rafraîchis par la proximité d’un ruisseau mais très vite l’on entre dans la fournaise des vignes croulant sous une violente et implacable lumière solaire d’une chaleur d’acier en fusion. Alors les ravitaillements en eau, les jets, tuyaux et réservoirs de viticulteurs ouverts et rafraîchissants sont vraiment les aubaines du jour. Jusqu’à mi-parcours de ces 10 km, je me maintiens honnêtement mais alors, par la suite, une fois définitivement lâché par Maryse Goudard et même par « Patcastelnau » et Nicolas, les deux compères liés par le poignet, je vais pratiquement finir en marchant, ma lourdeur de jambes et le raccourcissement de mon souffle ne me permettant vraiment plus d’avancer comme avant, tout simplement. De retour vers les ombrages du début de parcours, la Croix Rouge est à l’ouvrage avec un collègue en pleine réhydratation. Signe encore que la température peut jouer des tours à certains et qu’un départ un peu plus matinal ne serait pas malvenu à l’avenir pour cette « Galopade du Méjean ».

305e sur 326, finalement, en 1 h 09 : la ligne était passée sans encombre, mais vraiment, sans gloire ! Sur le plan diabète, j’étais un peu haut le matin avant le départ, tant et si bien que j’ai quand même rajouté deux unités d’insuline rapide aux 8 habituelles. A midi j’étais à 1,41 g, après une orgie de pastèque -elle aussi traditionnelle au ravitaillement d’arrivée- mais je n’ai pas tellement senti la fatigue de cet « entraînement » indispensable pour les prochaines à venir, sans doute la « Lézi Gaz » à Lézignan la Cèbe le 14 juillet.








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