Trail de Bouzigues : j'ai dit bizarre ? Comme c'est bizarre !

Date : Mardi 24 mars 2009 @ 20:26:02 :: Sujet : Tribune des Membres PCAP... Racontez... Publiez vos articles...

   
   Bon c’était la première de l’année pour moi. Enfin, dirais-je ! Je commençais à désespérer, avec tous ces petits déboires qui ont retardé ce début de saison. C’était bien parti avec 0,83 g de glycémie le matin et le soleil qui allait tenir ses promesses.

Mais tenue mi-longue quand même adoptée, au cas où la fraîcheur matinale serait la plus forte.

   Un quart d’heure de voiture et voilà l’entrée principale de Bouzigues… qui est barrée. On est invité à faire demi-tour pour prendre la petite sortie est pour rejoindre un parking très bien fléché. Grande prairie verte puis 300 m à faire pour rejoindre les dossards par le bord de l’étang. Et voilà déjà les premières péripéties de l’année !




    Premier bâtiment où tout le monde s’agglutine. « Ah, vous êtes pré-inscrit ? C’est la salle à côté ». Salle à côté, pour les « pré-inscrits », le nom, et voilà le dossard. « Mais vous n’avez pas payé ? ». « Bah non, le prix n’était indiqué nulle part -Jogging International- et par téléphone, comment payer ? ». « Bon, alors vous allez payer à côté (salle des inscrits de dernière minute) ». Je repars à côté, explique mon cas et je paye 10 €. «  Mais comment vais-je prouver à la dame d’à côté que je vous ai payé ? ». «  Bon, je vous accompagne ». Retour à la salle des pré-inscrits ! Et la dame « de la caisse » interpelle la dame des dossards pour lui dire « que le monsieur a payé » ! Alors cette fois, j’ai mon dossard. Avec deux épingles seulement - « ce sont les ordres » ! Bon heureusement que j’en ai de secours ! Quelque chose me disait que ce n’était pas terminé, en matière de bizarreries. Je sors et je tombe sur deux copains de mon club qui arrivent, avec un chèque en blanc du club, pour payer ceux du club qui courent ce matin ! Bon, eh bien nous retournons à la « caisse », pour plaider notre cause : on vous paie trois engagements pour les deux nouveaux et vous me remboursez mes 10 € ! « Oui, d’accord… ». Sauf que ça fera 34 € : 10 € pour le pré-inscrit et  2 x 12 €, parce que inscription du jour ! Bigre, z'ont pas perdu d’argent, les organisateurs, vu le monde ce matin et le peu de… « pré-inscrits » !

     Heureusement que la bonne poignée de mains du bon Vincent Diaz, de nouveau préposé au micro,  les retrouvailles avec Dédé et Emma puis sur la ligne de départ, avec Gerald 34, rencontré à Montbazin, viennent mettre un peu de baume sur ces petits désagréments d’avant départ.

     Lequel est donné à 9 h 30, à 467 coureurs (sur les 2 parcours)  sous l’arche toute proche. Et c’est parti pour un petit tour en ville, sur la route de l’étang, où il faut se méfier des plots rouge et blanc posés au milieu de la route tous les 100 m. Pour quoi faire ? On peut se le demander, si ce n’est pour en faire tomber quelques-uns sur ces fameuses carottes en plastique. Et nous passerons deux fois… à côté ! Heureusement, dans les chemins qui montent vers la garrigue, au-dessus de l’étang où les parcs à huîtres, « striés » de leurs tables, s’étendent au loin. Quelques iris en fleurs, puis la terre, les cailloux, un peu de bitume, des chemins de vignes, la forêt, la pinède, des petites montées, des descentes, des zigzags… le parcours (des 12 km, en tous cas) est loin d’être ennuyeux. Il est même très vert, très odorant et finalement typique du « trail léger » et différent des grands trails du style Sauta Roc, Citadelles ou même de la Baume à Poulx, dans le Gard.

     Mon allure est vraiment celle d’une première de l’année : lourde, peu facile et désespérément en-deçà des allures des années précédentes. Ce qui me donne le temps de prendre un verre d’eau et d’apprécier au passage du ravitaillement de la bifurcation 12-23 km, les sympathiques encouragements souriants à tous d’une jeune… Américaine ! Cette bizarrerie, je la préfère aux autres. Puis petit bonhomme de chemin jusqu’à l’arrivée sous l’arche où Vincent apporte lui aussi ses gentils commentaires.

 

     Le ravitaillement de l’arrivée ? J’en ai vus de bien plus copieux. Eau, Coca et jus d’orange et je crois n’avoir pas vu autre chose que biscuits secs et… carrés de chocolat (heureusement qu’il ne faisait pas quelques degrés de plus !). Des bancs pour s’asseoir et récupérer. OK.

    Quand je demande l’heure à ma femme, elle me dit 10 h 45, alors que je suis arrivé depuis cinq bonnes minutes. Pas catastrophique mais il me semble que j’ai fait mieux par le passé…

     Et puis voilà que ma femme me raconte sa « course » : tour habituel en ville, achat de revues, un Solitaire (où elle a gagné 7 € avec trois numéros ! C’est peu fréquent) et un café. Et là, de nouveau, c’est bizarre : un patron débordé, tout juste aimable, qui ne sert pas, qui se plaint d’être tout seul quand on va chercher le café au bar après attente et qui fait payer le café… 2 €, plus cher que sur la place de la Comédie à Montpellier ! La TVA n’a pas encore baissé, apparemment. On imaginera alors le prix des plateaux de fruits de mer ce dimanche, sur ce pourtant joli port en ce premier dimanche de printemps… !!! Je « roumègue », oui, mais je suis peut-être le seul à ressentir la crise économique actuelle….

    Terminons sur une note positive : les résultats étaient sur CDCHS 34 le soir. Et je me vois - avec mon nom écorché, mais je suis habitué ! - 156e sur 237 en 1 h 10 et 11e V3 sur 21, sur le 12 km. Et pas d’hypoglycémie dans la nuit, ça, c’est sans doute la meilleure nouvelle de la journée !








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