Heureusement que la bonne poignée de mains du bon Vincent Diaz, de nouveau préposé au micro, les retrouvailles avec Dédé et Emma puis sur la ligne de départ, avec Gerald 34, rencontré à Montbazin, viennent mettre un peu de baume sur ces petits désagréments d’avant départ.
Lequel est donné à 9 h 30, à 467 coureurs (sur les 2 parcours) sous l’arche toute proche. Et c’est parti pour un petit tour en ville, sur la route de l’étang, où il faut se méfier des plots rouge et blanc posés au milieu de la route tous les 100 m. Pour quoi faire ? On peut se le demander, si ce n’est pour en faire tomber quelques-uns sur ces fameuses carottes en plastique. Et nous passerons deux fois… à côté ! Heureusement, dans les chemins qui montent vers la garrigue, au-dessus de l’étang où les parcs à huîtres, « striés » de leurs tables, s’étendent au loin. Quelques iris en fleurs, puis la terre, les cailloux, un peu de bitume, des chemins de vignes, la forêt, la pinède, des petites montées, des descentes, des zigzags… le parcours (des 12 km, en tous cas) est loin d’être ennuyeux. Il est même très vert, très odorant et finalement typique du « trail léger » et différent des grands trails du style Sauta Roc, Citadelles ou même de la Baume à Poulx, dans le Gard.
Mon allure est vraiment celle d’une première de l’année : lourde, peu facile et désespérément en-deçà des allures des années précédentes. Ce qui me donne le temps de prendre un verre d’eau et d’apprécier au passage du ravitaillement de la bifurcation 12-23 km, les sympathiques encouragements souriants à tous d’une jeune… Américaine ! Cette bizarrerie, je la préfère aux autres. Puis petit bonhomme de chemin jusqu’à l’arrivée sous l’arche où Vincent apporte lui aussi ses gentils commentaires.
Le ravitaillement de l’arrivée ? J’en ai vus de bien plus copieux. Eau, Coca et jus d’orange et je crois n’avoir pas vu autre chose que biscuits secs et… carrés de chocolat (heureusement qu’il ne faisait pas quelques degrés de plus !). Des bancs pour s’asseoir et récupérer. OK.
Quand je demande l’heure à ma femme, elle me dit 10 h 45, alors que je suis arrivé depuis cinq bonnes minutes. Pas catastrophique mais il me semble que j’ai fait mieux par le passé…
Et puis voilà que ma femme me raconte sa « course » : tour habituel en ville, achat de revues, un Solitaire (où elle a gagné 7 € avec trois numéros ! C’est peu fréquent) et un café. Et là, de nouveau, c’est bizarre : un patron débordé, tout juste aimable, qui ne sert pas, qui se plaint d’être tout seul quand on va chercher le café au bar après attente et qui fait payer le café… 2 €, plus cher que sur la place de la Comédie à Montpellier ! La TVA n’a pas encore baissé, apparemment. On imaginera alors le prix des plateaux de fruits de mer ce dimanche, sur ce pourtant joli port en ce premier dimanche de printemps… !!! Je « roumègue », oui, mais je suis peut-être le seul à ressentir la crise économique actuelle….
Terminons sur une note positive : les résultats étaient sur CDCHS 34 le soir. Et je me vois - avec mon nom écorché, mais je suis habitué ! - 156e sur 237 en 1 h 10 et 11e V3 sur 21, sur le 12 km. Et pas d’hypoglycémie dans la nuit, ça, c’est sans doute la meilleure nouvelle de la journée !