Doud
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 glandeur
|  Posté : 30-10-2007 15:25
Bonjour Ă toutes et Ă tous,
Voilà ma 1ère contribution à ce forum, soyez indulgent
Cr Semi marathon de Lausanne 2007-10-23
Après avoir remercié mon cher voisin (et adjoint au maire) de me laisser partir aussi vite et repoussé les verres de vin blanc ou rouge tendu par les autres gentils volontaires nommé d’office pour le dépouillement, je m’élance sur la route pour rejoindre Lausanne en compagnie de ma moitié qui stresse comme il n’est pas permis, car elle craint de ne pas pouvoir arriver à temps pour prendre le train devant nous conduire de Lausanne à la Tour-de-Peilz, point de départ du semi.
Nous sommes arrivés laaaaaaargement en avance à la gare (au moins 2 minutes avant le départ) et pouvons donc prendre place dans le train affrété par l’organisation pour le transport des valeureux coureurs.
A l’arrivée à la Tour, LA question se pose : Tenue chaude ou allégée ? En effet la bise (vent froid venu du nord) souffle encore fortement, mais le soleil est là pour réchauffer un tantinet nos muscles.
Après un échauffement orchestré par les Pom-pom girls de la SUVA (assurance accident nationale), nous nous dirigeons vers la ligne de départ en passant par le port, lieu d’autres aventures également inoubliables (et inavouables…). Là , nous nous positionnons dans le milieu du peloton et attendons le signal libérateur.
PAN !!! Départ. Le groupe s’ébranle, s’arrête une dizaine de secondes, piétine, et s’élance enfin. Nous suivons le ballon des 2h15, car ma compagne craint de ne pas finir. Je lui ai donc promis que je resterai avec elle pour l’encourager
Nous suivons ensemble le ballon durant plus d’une heure, courant entre lac et vignoble, avec les alpes au-dessus du lac. Puis vers le 14e kilomètre, ma moitié m’annonce qu’elle doit faire un arrêt au stand WC et je l’abandonne avec comme but de remonter quelques places.
Durant cette deuxième partie de course, le parcours est de plus en plus « accidenté », succession de faux plats. Bien des coureurs ayant préjugé de leurs forces, ces longues pentes sont autant de coup au moral. En dépassant certains, je les encourage, mais comme je les dépasse relativement rapidement, j’imagine leurs sentiments. Le goudron passe, la distance à parcourir diminue, les muscles répondent et j’essaie d’accélérer encore un peu.
Voilà le panneau indiquant que 20 km ont été parcourus et je reconnais la longue pente qui fais peur au groupe de jeunes femmes que je dépasse. Je les rassure en leur indiquant que l’on tourne juste avant sur la gauche et qu’au lieu de monter, on descend…un virage à droite, une ligne droite et …..l’arrivée. J’accélère encore un peu je dépasse encore du monde et voilà la ligne franchie.
J’ai le sourire, me sent bien, souris à tout le monde. Fini le semi ! 02 h 06… pas trop mal. Le prochain je vais viser les 2h00, je dois y arriver sans trop de soucis. Bon, mais ce n’est pas tout, je dois retrouver ma chère et tendre. Après avoir pris de quoi boire pour nous deux, je retourne en direction de la ligne d’arrivée et je l’attends. Elle arrive relativement fraîche dix minutes plus tard, contente d’avoir à nouveau terminé un semi après deux abandons suite à des douleurs de genoux.
Il ne nous reste plus qu’a rejoindre notre voiture 3, 5 km plus loin. Ça devrait suffire comme décrassage poste effort.
En résumé, un parcours avec des faux-plats dans un magnifique cadre fraîchement classé à l’Unesco, et une très bonne expérience de course à pied. Vivement la prochaine, je commence à y prendre goût….
Message édité par : soleia / 30-10-2007 16:37 |
