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planifier les progrès sur le long terme?
CLO

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 gniaqueur

  Posté : 02-06-2008 08:45

Ha là, je suis le parfait exemple : bon, je ne fais pas encore de chronos génials MAIS comme vous, j'ai le même passé sportif (c'est à dire nada en tout, niveau 0 en tout), j'ai commencé que depuis 2 ans à peu près !

L'an denrier, année perdue (on va dire en vitesse) car 8 mois de pubalgie...

Il y avait de quoi déprimer car je bossais (3 à 4 séances), j'ai eu pleins de conseils, un pote m'aide, mais le chorno lui voulait pas avancer (faisait grève sûrment...) !

Pourquoi ?

Et bien, j'ai lu qq part que pour devenir coureur, il fallait un minimum de 3 ans d'expérience : au bout de ces 3 ans, enfin nous pouvions obtenir des résultats plus significatifs car le corps enfin s'était adapté à ce nouveau sport, à ces nouveaux efforts, le coeur aussi.

Je ne fais pas encore de chronos, je ne fais pas encore un 10 km en moins d'une heure mais :
- j'ai fait des semis
- je fais des trails
- j'ai fait un marathon
- j'ai tout de même reculer mon chrono de 15 mn depuis mes débuts
- j'ai la ferme intention de continuer et de progresser !

La motivation, la volonté représente un gros % de votre avancée : si vous abandonnez, comment savoir si vous en êtes capable ? n'abandonner pas, tenez bon : les résultats viennent, parfois lentement mais ça vient !

La plupart des coureurs ont un passé sportif (80 % environ) et donc ne vous fiez pas à leur progression fulgurante (s'il débute en CAP MAIS ont fait d'autres sports avant) par rapport à vous (comme je le faisais) : leur coeur a été travaillé durant des années et n'ont pas eu besoin de bosser leur endurance, juste un peu leur VMA (et paf, ils ont eu juste à courir et à récolter !) tandis que nous, devons tout recommencer à 0, devons tout bosser d'un coup, ce qui est extrêment lourd (ET COURAGEUX !!) voire presque traumatisant pour le corps d'où blessures du début, parfois déprimant (car les progrès sont plus lent puisque ça travaille partout et tout est à construire !) !

« pour bien faire, il faut en un mot : endurer la souffrance ».
Ne pas accepter de souffrir est mauvais. C’est un principe qui ne souffre aucune exception. Maître Ittei



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