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 1862 
 gniaqueur
|  Posté : 20-04-2009 14:07
Pour une fois je vais être devant Jacky 
Je commence par la veille ...
Départ de la maison en début d'après midi, je dépose femme et enfants chez les beaux parents.
Je pars tout seul, "I am a lonesome runner".
J'avais prévu d'arriver sur Nantes vers 19h30 pour retirer mon dossard.
Il fait beau et la température est agréable (17°).
Premier problème : il y a les 10km en cours ce samedi soir, les rues sont bloquées pour certaines. Je ne connais pas Nantes, je me perds en essayant de rejoindre le village marathon. Je finis par réussir à me garer à proximité du site. Il est 20h30, les dossards étaient "retirables" jusqu'à 20H 
Je tente le coup quand même, 2 dames encore présentes acceptent de me le donner ... ouf
Ensuite, je cherche mon hôtel encore une petite heure : personne ne connait la rue, je ne la voie sur aucun plan, l'hôtelière n'est pas joignable (elle était dans le restaurant à côté de l'hôtel  ... deuxième problème
Vers 22H, diner en tête à tête avec mon stress : pâtes et re-pâtes.
retour à l'hôtel ... il est petit mais j'ai l'impression qu'il y a 200 personnes qui y sont ... ah non, c'est la rue qu'on entend.
Je me couche dans un lit 120x30 cm. je ne suis pas grand mais quand même
7h00, réveil. le petit déjeuner étant servi à partir de 8h30 ... ben je m'en passe
J'ai une grosse contracture au niveau du cou à droite. ça ne devrait pas me gêner pour courir.
J'avale quand même 2 pains au chocolat, une vitamine C, un peu de magnesium, de l'eau et en route.
Je sors de l'hôtel : ça caille et il pleut !!
8h30, je suis sur le site de départ; C'est franchement humide.
J'entends 1 coureur discuter devant moi : il vise 3h20 ... parfait ! je vais le suivre.
9h00, top départ.
je discute avec mon lièvre. c'est un V2 qui a une vingtaine de marathons derrière lui entre 3h10 et 3h30.
2 autres coureurs se joignent à nous.
on passe le km 2 en 9'45, ensuite nous allons rester sur du 4'35-4'40.
Le temps est glacial (8°), l'air humide, le sol trempé 
ça m'énerve.
Mais les jambes sont bonnes, c'est l'essentiel.
Notre petit groupe avance bien, on ramasse pas mal de coureurs partis trop vite.
On arrive au semi, les tapis bipent pour tout le monde ... sauf pour moi : j'ai oublié de mettre ma puce !!! 
Que fais-je ? je continue, j'arrête ... je suis hyper contrarié.
Je décide de continuer, le contraire serait couillon.
La course est en périphérie de Nantes, il y a du vent par endroit ... j'ai froid.
Au 27ème, toujours dans les temps, un gros point de côté me cisaille le ventre. Je suis obligé de marcher (ça valait le coup de faire un régime dans la semaine et d'avoir supprimer notamment la viande rouge) 
Je reprends ma course qui sera une suite de courses rapides et d'arrêts.
Au 30ème, au ravito, je m'arrête longuement. Je m'accroupis en espérant que ce point de côté disparaisse.
J'ai oublié de chercher thalyne qui se trouvait par là .
Je reprends ma course. Un mal de dos au niveau des lombaires apparaît.
J'ai l'impression de piocher (en fait après étude de mon chrono, cette impression était fausse : dès que je faisais un km sans m'arrêter, je restais à 4'50 au km).
Au 38ème, je ramasse un de mes compagnons de début de course : il est cramé.
On revient vers le village marathon.
Là , j'ai trouvé ça un peu vache : nous sommes au 40ème et on nous fait faire un tour autour du village avant l'arrivée : ça casse le moral.
Au 41ème, je ramasse mon lièvre du départ : il n'en peut plus, j'ai pitié pour lui; Mais j'en ai tellement marre que je continue. Il faut en finir
Il terminera du coup assez loin de son objectif.
Je passe l'arrivée en 3h25 (sans bip ), je récupère ma médaille et mes lots. Je suis un peu déprimé, "I am a lonesome runner".
J'ai mal partout, sauf aux jambes qui ont à peu près tenu le choc.
Je file à la voiture enfiler des vêtement plus chaud.
J'appelle Jacky, il est toujours sur le site avec Bernadette
On va pouvoir se la boire cette bière 
Cela aura sans doute été le seul moment agréable de la journée.
15h00 départ de Nantes, vers 16h00 retour à auray. 16h15 départ d'auray. 16h45 mon amie me lâche avec mon fils devant le stade de Lorient (ben oui, il y a Lorient -Marseille ce soir)
18H45, le match est terminé. Lorient a perdu ... journée de M....
Aujourd'hui les jambes sont douloureuses (cuisses, genous, tibias) mais le moral est revenu.
Il faut que je trouve une solution pour la suite de ma carrière de marathonien : les jambes ne suffisent pas pour faire un marathon. Il faut aussi un dos solide, de bons abdos (je me demande si mes points de côtés quasi systématiques ne viennent pas d'une faiblesse de ma ceinture abdominale)
Désolé, je n'ai rien trouver de marrant à raconter.
"Le cochon offre de nombreux points de comparaison avec un autre mammifère sans poils passé expert dans l’art de semer la merde et de se vautrer dedans. Pierre Desproges"
Message édité par : soleia / 25-04-2009 12:03 |
