alexad
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26 glandeur
| Posté : 06-04-2010 23:26
Samedi 28 mars 9h30, le grand moment l'aboutissement de quelques mois de préparation et étonnement "no stress" je me sens prête. Un éveil musculaire musical est organisé il a attiré un peu la foule mais je m'échauffe de mon côté, j'avoue relativement tranquillement.
Voilà , l'heure de départ approche et je me rapproche des couloirs de départ, bien organisés d'ailleurs, avec un sas élite et un spécialiste.
9h30 pile le départ est donné, toutes distances confondues nous sommes 2200 sur la ligne donc forcément ça bouchonne légèrement, on trottine, marche et finalement on arrive à prendre la foulée.
Me voilà partie avec comme objectif : arriver, le chrono on verra plus tard, le départ est donné sur le centre ville et on s'engage vers l'extérieur en passant par différents quartiers, puis on rattrape "La coulée verte" (endroit normalement envahi par les promeneurs), les premiers km passent, je regarde le chrono : trop rapide, je suis à 5 min au km, je vais trop vite pour assurer de tenir l'objectif donc on lève le pied, profite de beau temps et du paysage, quelques encouragement il y a quelques spectateurs. Les km s'enchainent j'ai un rythme régulier, je profite des ravitaillement réguliers, nous sommes de nouveau dans le centre ville et s'est là que se sépare les arrivants du semi et les "autres" ceux pour qui la boucle va recommencer. Voilà le portique du temps intermédiaire du semi je passe la ligne du semi en 2h01.
C'est cette boucle que je vais devoir recommencer pour finir le marathon, le parcours est connu mais il est agréable, on alterne sol dur et profite le long du Tarn d'un sol souple.
Et c'est l'inconnu qui s'annonce pour le moment tout va bien, je passe le 28ème km, je ressens une faiblesse mais pas de douleur, juste une baisse de régime, allé on s'accroche. Bien que moins nombreux au marathon, j'accroche un autre participant et on se donne le rythme pour les km qui suivent. Voilà le 32ème km, je vais bien, pas de douleur, un rythme qui s'est sensiblement ralenti mais physiquement je vais bien, le moral est toujours là alors on continue. Et voilà que mon acolyte me lâche, il me souhaite du courage mais se met à marcher car il souffre. Bon a moi de jouer, les écouteurs bien vissés dans les oreilles il n'en reste plus que 10 à faire, quelques coureurs sont devant pas très loin mais l'effort à fournir pour les rattraper me parait trop dur, alors j'irai toute seule. Je fais le bilan, pas de douleur, un rythme moyen mais régulier, et un moral qui s'accroche. Allé faut le faire, tu t'es engagée pour aller jusqu'au bout. Quelques spectateurs épars nous encourage et félicite. Je m'accroche trop près du but pour céder, ça fait maintenant un moment que je n'ai pas regardé le chrono mais c'est pas grave, l'essentiel c'est d'arriver. Et voilà un sentiment léger et "l'odeur" de la ligne d'arrivée qui se rapproche, j'arrive vers le centre ville, les voix des hauts parleurs s'élèvent le signe de "ma victoire" se rapproche, à tel point que j'ai la force d'arrivée à remonter les genoux et allonger la foulée, j'y suis le dernier carrefour vers la ligne d'arrivée. Me voilà dans le couloir vers le portique "Arrivée", j'entends une petite voix familière et en un instant j'ai mon fils qui me tient la main, ça y est les 50 derniers mètres et je franchi le portique mon fils par la main et félicitée par le comité d'accueil qui nous remet la médaille du Marathon. Bien sur je regarde le chrono : 4h22. Je l'ai fais je tiens mon 1er marathon. Mes jambes sont lourdes mais je n'ai pas mal je ne souffre pas, une légère soif, mais je suis Ok. je suis contente, vidée, épuisée mais contente... et franchement ... je recommencerai !!! |