Index du Forum » » CR de courses sur route

Auteur

Marathon du Beaujolais Nouveau - Edition du 17/11/2012
marino

Warning: Missing argument 4 for member_qualif(), called in /home/users4/s/solisa/www/prntopic.php on line 146 and defined in /home/users4/s/solisa/www/functions.php on line 390
5239     
 gniaqueur

  Posté : 20-11-2012 20:27

C'est en courant le marathon de Parakou au Bénin que je rencontre André, un des organisateurs de ce marathon, mais également de celui du Beaujolais Nouveau. C'est donc tout naturellement que je m'y suis inscrite. Patrice Lompo, le champion du Bénin sera l'invité du marathon du Beaujolais, une raison de plus pour venir à Villefranche/Saône. Enfin, c'était l'occasion de revoir quelques personnes d'Annecy connues également au Bénin.

Sur les conseils d'André, je prends le pack 3 jours (Rennes - Villefranche/S, c'est pas la porte à côté, donc autant en profiter ).

Vendredi

Départ de Rennes en train. Arrivés à Lyon environ 4h plus tard, un second train nous amènera à Villefranche pour y retrouver André à la salle des Echevins. Nous y retrouvons également quelques bénévoles en train de gonfler des ballons pour l'arche d'arrivée. On papote et comme on ne part pas de suite au Parc Expo pour le retrait du dossard, on se met à gonfler des ballons et à les attacher par trois (je ne suis pas très douée ).

Puis on file au parc des expositions retirer mon dossard et comme à mon habitude, je participe à divers jeux pour gagner des dossards. Nous goûtons déjà 1 ou 2 vins, avec modération bien sûr . Ensuite vient l'heure du briefing pour l'organisation, briefing auquel nous sommes invités. Quelques journalistes sportifs de revues de cap sont présents : Jogging International, Running Attitude, VO2, ainsi que la championne de France de marathon, la championne de France espoir, le champion du Bénin... et moi (cherchez l'intrus ). André me présente à tout le monde, en tant que représentante de 2 forums de cap : PCAP et CLM, soit 4 000 runners derrière moi susceptibles de venir courir une prochaine édition du marathon (il ne doute de rien ).

Le soir, pasta-party avec une ambiance du tonnerre. Je suis à côté de Patrice et de son entraîneur de Blois, à qui je demande quelques conseils en passant (pour ceux qui le souhaitent, il m'a laissé sa carte). Il y a de la super musique, dont du rock, mais demain, marathon, alors je reste sur ma chaise. Et même si le départ du marathon est à 10h30, pas question de se coucher à pas d'heure. Donc, au lit pas trop tard, surtout qu'il faut que je prépare mes petites affaires.

Samedi matin : le marathon

Des navettes sont prévues pour nous amener au départ du marathon, à Fleurie. Pas de runner de PCAP sur cette édition, mais des coureurs de CLM, avec lesquels nous avions choisi un thème pour le déguisement : les années 20. Je les retrouve sur la ligne de départ. 10h30 : c'est parti. Pour ce marathon festif, j'ai tout mon temps, car mon objectif est le 6h dans 3 semaines. Donc, le chrono n'est vraiment pas important. Je n'ai d'ailleurs pas pris mon Garmin, ça n'allait pas du tout avec ma tenue.

Nous courrons la totalité du parcours à trois (Oliv le pirate - c'est pas années 20 ça - est parti devant dégager la voie), en nous arrêtant à tous les ravitaillements. Je ne les ai pas comptés, mais ils sont très nombreux.

J'arrive au 6ème km où est proposé du vin chaud. Il y a déjà eu 2-3 ravitaillements, sur lesquels je n'ai pris que de l'eau (petite joueuse va !). J'hésite, je prends du vin chaud ou pas ? la route est longue hum. Et puis, hop, j'en prends un peu, on verra bien. Nous continuons notre route tranquillement, tout en profitant des paysages, des couleurs de l'automne. Le public nous encourage et est assez admiratif de nos costumes ; bien évidemment, nous prenons le temps de les remercier, voire de poser afin qu'ils puissent prendre des photos (stars d'un jour ).

Comme j'ai bien supporté le vin chaud au 6eme km (enfin, je pense), je m'arrête au ravito du 8eme km et je prends un p'tit coup de Beaujolais. J'ai un peu faim également et je prends du fromage, quelques tranches de saucisson et du pain d'épices pour finir.

Au 10e km, nous arrivons au château de Pisay et nous passons par la cave. Evidemment, dans la cave, vous savez ce qu'il y a : tiens, un ravito ! arrêt, dégustation et puis on repart.

Le 1er semi passe tranquillement. Je ne sais absolument pas en combien de temps nous l'avons bouclé et à dire vrai, on s'en fiche complètement. On papote beaucoup, on s'hydrate, on prend des photos ; à un moment, j'ai eu un peu peur, Hannibal Lecter, alisa "Hannibal le cannibale" me suivait dangereusement. Mais que fait-il ? photographies-t-il ses futures proies ? Heureusement pour moi, je l'ai perdu de vue après, mais j'ai retrouvé Obélix, les chevaliers de la table ronde, deux sumos etc

Les kms défilent autant que les arrêts ravitos : plus j'avance dans la course, plus je me lâche : comment cela va-t-il finir ? J'avais pris 1 ou 2 gels avec moi, mais je ne les ais pas touchés (étonnant non ?). A un moment, on traverse un grand manoir et à l'intérieur : tiens, un autre ravito ; sur la gauche, le Beaujolais, sur la droite, des bonbons. J'ai fait honneur aux deux !

Un peu avant le 30e km, voilĂ  les coureurs du semi-marathon qui nous rejoignent. Ils nous donnent l'impression d'ĂŞtre super rapides, il faut dire que nous ne le sommes pas. Et c'est lĂ  que Pierre fait une chute. Il a mal Ă  la cheville, mais continue Ă  courir doucement. Quand la douleur est trop vive, il marche un peu. Mais avec 105 marathons Ă  son actif, il sait qu'il ira au bout.

Nous nous approchons de l'arrivée, à Villefranche/Saône. Le public est de plus en plus nombreux. 40ème km : dernier ravito. C'est le moment de prendre le gel coup de fouet ; en l'occurence, ce sera petites tranches d'andouille, agrémentées d'un verre de Beaujolais et de la banane en dessert. Là, je peux tenir jusqu'à la fin.

Nous franchissons la ligne d'arrivée tous les 3 en 5h22'16" (raté pour l'objectif MBO, trop rapides). On nous remet une médaille (enfin, un taste-vins), ainsi qu'une bouteille de Beaujolais (Yes !). Et une couverture de survie car ça caille.

Samedi soir : la nuit du marathon

On se retrouve pour une autre soirée dansante et là, je vais pouvoir danser.
Pendant le repas, une cérémonie d'intronisation de certains marathoniens est organisée et voilà qu'on m'appelle sur scène, au même titre que la championne de France de marathon, le champion du Bénin, Annette Sergent... Une fois de plus, cherchez l'intrus . Et voilà comment je me retrouve ambassadrice de la confrérie du marathon du Beaujolais pour une année.
Mon rôle sera donc de faire de la publicité pour le Beaujolais et pour le marathon. De plus, comme il est question d'un challenge entre PCAP et CLM en 2013, André et moi organiserons cette rencontre pendant l'année à venir.

Vous pouvez donc d'ores et déjà noter la date du prochain marathon du Beaujolais Nouveau sur vos calendriers : le 23 novembre 2013 pour un défi PCAP-CLM

Dimanche matin : ballade-dégustation

Dernier jour du pack 3 jours : une ballade de 2 heures à Fleurie, ancienne capitale du Beaujolais si j'ai bien écouté ma leçon. Petite promenade bien sympathique qui s'est terminée par une dégustation bien sûr (et l'achat de 3 bouteilles qui seront dégustées avec le saucisson de Lyon, le "Jésus"; heureusement que le sac de voyage a des roulettes). Ensuite, un déjeuner où là encore, nous avons chanté et dansé pour ceux qui le souhaitaient, le tout en buvant du Beaujolais.

ci-dessous, 2 liens de photos : le 1er pour la pasta, le marathon et la nuit du marathon ; le 2ème pour la ballade-dégustation (j'ai une petite vidéo de l'ambiance de la pasta, mais je ne sais pas comment faire pour la mettre en ligne)

https://plus.google.com/photos/101064393778003116209/albums/5812963028934319457?authkey=COv_p53S3qm12gE

https://plus.google.com/photos/101064393778003116209/albums/5812975904157915521


Total MBO : 48

Que dire de ce week-end : c'était mon 1er marathon festif et moi qui adore me déguiser, j'ai enfin trouvé le moyen de le faire.
Entre le marathon et les divers danses, les gambettes ont tenu le coup et j'ai été la 1ère surprise à ne pas avoir eu trop mal aux cuisses.
Je n'ai jamais autant mangé et bu sur une course. Et aujourd'hui, je n'ai qu'une envie : y retourner




Cet article provient de passioncourseapied.fr

http://www.passioncourseapied.fr/viewtopic.php?topic=14222&forum=90