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Beer

| Posté : 20-04-2016 19:50
... on court un Marathon!
C'est une heureuse possibilité que propose l'organisation des 100km de Belvès. Il y a six mois (au moins!), j'avais été tentée par l'objectif de Soleia: courir un 2e 100 bornes en commun. J'en avais vraiment envie et j'étais prête à entamer une préparation sérieuse dès le mois de février. Mais c'était sans compter sur la grippe... Clouée au lit le 10 février, j'en ressortais le 15 pour y replonger vers le 23 avec une surinfection pulmonaire. La course à pied? Ce sera pour bien après, une fois les poumons nettoyés par un traitement par chambre d'inhalation. J'ai pu reprendre le 10 mars, mais j'ai dû raccourcir ma sortie, incapable de respirer correctement au bout de 3km.
J'ai alors vite compris que ce n'était pas envisageable de courir 100km un mois plus tard. J'étais vraiment dégoûtée, en colère... jusqu'à ce que je découvre qu'un marathon se courait en parallèle! Chouette! Aussitôt vu, aussitôt inscrite!!! Je me faisais une joie d'accompagner Soleia sur les 21km communs de nos parcours respectifs! Hélas, quelques jours avant le départ, nous découvrions chacune de notre côté que le 100km partait à 8h et le Marathon à 9h. Nous serions donc chacune seule de notre côté...
Bon, au moins, nous avions la perspective de passer un bon week-end, Petitrenardbleu étant également inscrite sur le Marathon et mes deux compères, Jean-Marc et Blaise, sur le 100km.
Nous nous retrouvons le vendredi soir au camping, puis hop, direction Pasta Party. Le courant passe bien; nous passons un bon moment avec de nombreuses rigolades!
Le lendemain, c'est parti! Les 100 bornards partent et Petitrenardbleu et moi patientons en allant boire un café et en papotant. 9h, c'est à nous! Le parcours démarre par une descente: chouette!!! Mais... il faudra remonter cette pente en fin de course!!!
Petitrenardbleu désire aller à son rythme donc je pars au mien, tout en levant le pied car j'ai la terrible crainte de ne pas réussir à boucler la distance du point de vue respiratoire. Je retrouve Pierre des Kékes du bocage; on papote durant plusieurs km mais son rythme (8 à 8,5km/h) ne me met pas à l'aise. Alors qu'il s'arrête pour papoter avec des connaissances, il me dit d'y aller et je prends mon envol à un rythme qui me convient mieux: 9,5km/h.
Je rejoins d'autres Kékes. Je savais avec certitude que je pouvais tenir le semi (fait à l'entraînement), donc je passe le 10km en 1h08 et le 20km en 2h16: une vraie machine.
Ensuite, je ne suis pas sure. Je reste avec Marcel, un Kéké, qui alterne marche et course. Cela me convient et surtout, me rassure. Puis au 30ene (3h45), il me pousse à partir. C'est vrai que je sens qu'il me faut courir plus. Donc je repars. Les paysages sont magnifiques et les bénévoles super sympas.
La musique sur les oreilles, les km défilent. Je double les coureurs partis trop vite. Je maintiens entre 9,2 et 9,5km/h selon les faux-plats. 4h55, je m'arrête au ravito du 40e pour discuter avec une bénévole. Elle me prévient de la difficulté de la côte finale. Mais j'ai confiance.
Je continue, j'entreprends la grimpette. Un pincement au niveau du cœur me fait douter, je marche, ça passe. Ah les caprices du mental! Je reprends la course. Je remonte sur un type en tee-shirt rose. Il se retourne, me voit, et se remet à courir pour que je ne le rattrape pas. Mais, moi, ce comportement machiste me donne un surplus d'énergie et je le double très vite, et je courrais ensuite jusqu'à la ligne d'arrivée.
Je la franchis en 5h17; un chrono que beaucoup jugeront risible mais pour moi, c'est d'avoir réussi à franchir la ligne d'arrivée qui fait ma victoire.
Je vais boire ma bière en attendant Petitrenardbleu. Je suis vraiment contente de la voir terminer ce Marathon d'autant plus qu'elle a subi les pluies d'orage.
Puis voilà Jean-Marc et Blaise, et enfin, Soleia! Ils ont vraiment réalisé un exploit, supportant deux heures de pluies d'orage; jamais je n'aurais tenu le coup... Nous terminons ce week-end dans la bonne humeur, tous fiers de nos performances. Vivement les prochaines courses pcapiennes!!!
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Une journée sans foulées est une journée gâchée
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