CLO
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 gniaqueur
|  Posté : 18-10-2010 13:58
Après un dernier marathon non fructueux, non convainquant (avril 2009), un changement de vie radical, une reprise boulot de nuit perturbante et une découverte complète du coin (lorraine), je me suis vite remise aux courses..; en fait 1 mois après mon déménagement ici (soit 1 mois après le trail du bout du monde) !
J'ai enchainé trails sur trails, de 13 km à 28 km, pas de marathon donc depuis avril 2009 avec toujours une vitesse de croisière du fait de mon handicap (je n'ai commencé le sport que depuis 4 ans environ) : dernier chrono au Marathon de PARIS 5h20 environ.
Dès 9h00 donc Marathon de Metz sous un ciel plombé, temps très frais (3°C), peu de concurrents (environ 1800) avec mon chéri qui faisait son premier marathon (un retour au sport après 14 ans, ancien nageur et triathlète).
Je cherche jejest, pas vu ! dommage car ça m'aurait fait plaisir de le voir ;) mais il y avait du monde, pas facile bien que je regardais bien autour lorsqu'il y a qq1 en VTT ;)
Le départ est donc donné sous un froid humide avec un avertissement : attention, ils nous recommande d'y aller mollo au semi car le terrain n'était pas forcément facile voire casse-pattes !
Economique que je suis, j'écoute sagement ! je pars avec mon camelback ainsi que mon chéri. On me dit que c'est trop lourd pour un marathon. m'en fiche. A chéri, ses copains de courses (qui lui prédisent un échec de part son sac et habitué au chrono de 4h00 - 4h15)) lui disent la même chose. Mais il m'écoute et le garde !
Marathon de ville, j'aime pas, c'est moche, ce ne sont que des boucles, on tourne, on retourne, on s'entrecroisent, on se voit, boucles à la noix qui ne rend pas le parcours convivial, paysage donc pas top on peut dire ! je confirme : premier semi traitre, avec beaucoup de ti faux plats, qq descentes... mais moi, j'ai été prudente comme en trail ! et j'ai bien eu raison !
Beaucoup commence à lâcher prise et réduire leur vitesse à partir du 22ème km ! et là , de presque dernière, commence la chasse au doublement pour moi, mon ti plaisir on va dire ... un..; et un autre..; et un autre... tellemnt qu'à partir du 25ème km, ça me donne un coup d'adréaline impressionnant car je prend une autre allure, plus rapide... plus intense mais régulière..; sans lâcher... je me surprend car j'étais habituée à mon allure de mèmère !
Et bizarrement, je tiens, pas de mur, rien je fonce et cela jusqu'au 42ème avec même un finishing au sprint (photos à l'appui dès que je les copie), sourire aux lèvres, folle de joie de le faire en 4h54 (temps réel) ! j'en avais oublié le froid !
Chéri m'attend, contente aussi et moi fière de sa prouesse car il a rétamé tous ses copains qui le condamnait à une vitesse moindre du fait de son sac : il a finit son marathon en 3h40 ! 
« pour bien faire, il faut en un mot : endurer la souffrance ».
Ne pas accepter de souffrir est mauvais. C’est un principe qui ne souffre aucune exception. Maître Ittei
Message édité par : CLO / 18-10-2010 14:03 |
