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Marathon d'Albi (81) - Edition du 26/04/2009
herve03

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 gniaqueur

  Posté : 27-04-2009 17:25

Marathon d’ Albi.

Je retire mon dossard la veille de la course, un petit tour de ville ensuite, Albi est très jolie pour ce qui est des photos, on est de la revue car l’ APN est au fond du sac à l’ Hôtel.

La nuit est un peu mouvementé car il tombe des trombes d’ eau et il fait de l’ orage, mon réveil est un peu tardif, je me lève à 6h20.

Je déjeune ……je me prépare, je suis prêt et il pleut toujours, l’ hôtel se trouve à 500 mètres du départ.

Beny doit passer prendre le café, je le prépare et il est 8h15, Beny m’ envoie un texto pour me dire qu’ il est à la bourre et on se donne RDV au départ.

8h30, je décide de partir, je vais au départ en courant avec un K-Way, tout en me rendant au départ, je croise Beny, on file courir ensemble avec un de ses potes, on croise Blanche-Colombe, un bisou et on repart, on se rend vers la ligne de départ, Beny va poser son K-Way, le mien, je le donnerai à ma femme au passage vers le 1° Km.
Il pleut moins, 9h, le départ est donné du semi et du marathon ensemble( 1600 participants), ça part vite devant, derrière, ça bouchonne pas mal, et ceci pendant pas mal de temps, je donne le K-Way à ma femme.

Les 5 premiers Km se font en ville, je ne regarde pas mon chrono car j’ essaie de me faire un chemin et ça frotte pas mal dans les rues piétonnes, il faut être très vigilant, moi qui voulait faire la méthode Cyrano, je me demande comment je vais faire dans cette foule, je vais me faire piétiner, tout un coup, je vois ma femme sur le trottoir et j’ ai 28 mn de course à mon chrono, je décide de m’ arrêter vers elle et je continue en marchant:

Je repars au bout d’ une minute, je réintègre la meute, il y a beaucoup de monde, on se rend direction au stade, on fait un tour de celui-ci, il y a du monde ça frotte toujours, je constate que je suis derrière le meneur d’ allure du 3h30, que fais-je ici, la route n’ est pas large et je décide de monter sur le trottoir et de m’ échapper de ce groupe pour respirer un peu, j’ arrive au Km 9 ou ma femme devait m’ apporter 2 fioles pour mon ravitaillement et je ne la vois pas.
Comme je venais de boire les 2 fioles, je vais devoir être obliger de m’ arrêter au ravitaillement, pas grave.
Je passe au 10° Km en 48 mn, je me dis que c’ est du n’ importe quoi, la pluie commence à tomber fortement, au bout de 59 mn, j’ ai pratiquement fait 12 Km, je m’ arrête pour marcher 1 mn, je repars avec 2 gars avec qui je papotte, l’ un d’ eux devait faire aussi le marathon de Lyon.
Je croise et j’ encourage mon pote Beny qui a fait demi-tour pour son semi depuis un petit moment, il est 4° à ce moment là et au final il va gagner la course en 1h11mn05s.

Mais sans m’ en rendre compte, les Km défilent trop vite et au bout de 1h29mn, je m’ arrête marcher 1 mn et je passe au Km 20 en 1h36mn, trop rapide, je vais exploser, on croise l’ homme de tête du marathon car la route est coupé en 2 pendant une 10 Km, j’ arrive dans un tunnel, il fait un peu sombre, je prend un peu d’ avance sur un groupe, juste pour le pas trébucher, ce tunnel commence à me stresser, je sens un manque d’ air et sans m’ en rendre compte, je dois accélérer car je double beaucoup de monde en demandant si le tunnel est encore long, personne ne le sait, et je commence de transpirer grave et d’ un seul coup, je vois au fond de la lumière, je commence à me sentir mieux, je sors du tunnel, ouf, mais il faudra le faire au retour, grrrrrr.
Pendant ce temps, je passe au semi en 1h40, c’ est du n’ importe quoi, je suis sur une base de 3h20mn, je ralentis et je marche de nouveau, je me retrouve ensuite avec le groupe 3h30mn, ça cause, ça rigole encore un peu, et j’ aperçois au fond de la route un nouveau tunnel, je décide de m’ échapper du groupe pour être tranquille, je regarde cette fois le panneau de la longueur du tunnel, il indique 387 mètres et oups, c’ est parti, je sprinte dans ce tunnel car j’ angoisse, ouf, j’ en sors assez rapidement, une pluie fine nous accompagne mais je la préfère au tunnel.
Ensuite au Km 26, on fait demi-tour, entre-temps, je fais toujours méthode Cyrano et le petit tunnel se représente, j’ arrive devant l’ autre tunnel et je regarde sa longueur, 986 mètres, non de dieu, je me dis que je vais rester dedans le moins longtemps possible, je fonce, je me donne 4 mn pour le traverser, ouf, c’ est fait et je passe au Km 30 en 2h28mn, et bingo, je me prend le mur, ça je savais que ceci devait arriver mais je m’ y attendais un peu plus loin mais les tunnels m’ ont fait rentrer dans le mur plus tôt.
Km 31, le groupe 3h30 me rattrape mais, je ne peux pas le suivre, de toute façon, je ne peux pas.
Au Km 33, je vois au loin le meneur des 3h30, à quatre pattes sur la route, je me dis en rigolant qu’ il ne sait tout de même pas pris le mur sur la tête, mdr et ben non, il avait perdu une lentille.
Km 35, la pluie est en plus forte et froide, c’ est le déluge, et d’ un seul coup, je prend un mal de ventre et j’ ai envie de faire caca, tellement que je ne peux plus courir, je marche rapidement, évidemment, pas de papier sur moi et d’ un seul coup, je vois une éponge sur la route, je plonge comme un fou dessus et je quitte le parcours pour aller faire du hors-piste dans un chemin.
L’ éponge peut servir à pas mal de chose, un grand merci à ce marathonien qui a perdu son éponge.
Et ça repart, mais, j’ ai très froid, c’ est toujours le déluge, je suis trompé, le maillot frotte sur mes seins et ceux-ci me brûlent, j’ ai même pensé de poser mon maillot. J’ ai aussi des brûlures au niveau des bras, c’ est le calvaire mais je ne suis pas trop dégouté et à ce moment, je pense à mon 100 Km qui sera dans 1 mois, ensuite, je retrouve un gars avec qui, je vais faire les 2 derniers Km, on arrive dans le stade :

Un tour de piste qui est trompé, je franchis la ligne en 3h43mn18s à ma montre et h43mn51s au chrono officiel.
Je retrouve mon épouse qui est aussi trompé que moi, c’ est toujours le déluge, je n’ arrive pas à poser mon tee-shirt tellement que j’ ai froid.
Je prend un maillot manche longue et on rentre à l’ Hôtel distant de 2 Km et sous la pluie.
Douche, je suis réchauffé, ça va mieux, j’ ai une douleur à un genou mais ça va passer.
Le vrai objectif était de faire 3h45mn, chose réussite et j’ ai vu que je pouvais tenir pendant 30 bon Km à presque 12,5 de moyenne.

2 heures après la course :

Aujourd’ hui, je peine à monter les escaliers, je reprendrai la course à pied dès vendredi et en route pour le 100 Km de Vendée à Chavagnes En Paillers (85).

Bilan :

La périostite est bien partie, la foulée est revenue.
Superbe organisation, plein de poste de ravitaillement, sécurité bien assuré.
Les 2 tours de stade, c’ est super sympa.
Marathon Ă  Refaire mais sans les tunnels, je parle pour moi.




Message édité par : herve03 / 27-04-2009 17:36



Message édité par : herve03 / 27-04-2009 17:41



Message édité par : herve03 / 27-04-2009 18:11




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