J’ai pris ma journée de vendredi afin de préparer mon départ pour le Lubéron, c’est là que je vais sévir ce week-end .
Mes amis arrivent vers 14h30, je dépose mes affaires dans la voiture et en route vers l’aventure et le grand sud (700kms quand même) quand on aime on ne compte pas surtout que je ne conduis pas.

Samedi matin départ à 9H00 pour allé retirer nos dossards, petit tour dans le village pour voir les différents stands des exposants.
Après une rapide consultation nous avons décidé d’allé visiter un peu le pays, nous sommes allés à Gordes, nous y avons déjeuné, puis nous sommes allés visiter le musée d’un habitat rural classé Monument Historique dans le village de Bories, ce village a été restauré de 1969 à 1976, il est construit entièrement en pierres.

Après cette journée bien remplie nous retournons nous relaxer au camping. Il est environ 20h nous décidons d’aller diner à Flunch et je revois Soleia et Petitrenardbleu. Et nous avons mangé deviner quoi ? Des pates, course oblige.
La soirée est déjà bien avancée, il est plus de 22h, nous décidons d’allé nous coucher, car demain pas question de flâner.

9h les concurrents sont lâchés nous sommes 370 pour le marathon, voilà nous partons pour un tour de piste d’athlétisme , tiens 300m tout plat me dis-je (je m’apercevrais plus tard que cela ne sera que la seule partie du parcours à être très plate).
Je suis déjà calé, mon temps est 5’’45/5’’50 au kilo, cela me met le marathon en 4h, pile mon objectif, reste que le principal pour moi déjà c’est de terminer, le reste c’est que du bonheur.
Et les kilomètres défilent rapidement, le parcours est super, partagé entre bitume et chemins en terre battue qui se faufilent entre les vignes, le paysage est magnifique avec un soleil resplendissant.

Francine, prends ton temps à chacun des ravitaillements il est précieux, j’aurais tendance à prendre un ou deux gobelets et les boire en vitesse mais le marathon c’est un autre monde, alors Francine arrêtes-toi et profites.

10 ème km en 54’’11 un peu moins d’une heure, tout va bien les sensations sont OK. J’en profite pour doubler quelques participants. Une chouette balade pour le moment.

15 ème km en 1h 22 tiens plus personne ne parle, on entend plus que les respirations.et quelque chose commence à m’interpeller, nous n’avons fais quasiment que de descendre, et tout ce qui se descend fini par se remonter.

22 ème km en 2h 03 comme un symbole, le tracé fait une boucle pour faire demi-tour. Tous mes temps de passage ont été respectés. Cela m’étonne de moi, je suis très sage et disciplinée, en plus cela commence un peu à tirer mais tout va bien le parcours devient un plus raide.

23 ème km un ravito sur une place dans un petit village provençal, les habitants nous encouragent avec beaucoup d’enthousiasme et d’applaudissements, nous quittons le petit village pour prendre un chemin herbeux qui sent la menthe, humm mm !!Surtout bien resté concentré pour ne pas se tordre une cheville. Je reste vigilante, j’ai ma cadence en tête.

Des concurrents sont en point de mire, personne à mes côtés, mais j’ai accéléré mon rythme. Rapide calcul je suis un peu sous les 4h, Houlà, cela commence à sentir bon.

Les organisateurs ont vraiment été au top merci à vous tous.

30 ème km en 2h 48, je ressens une drôle de sensation, il me semble que je vole , le mur tant redouté ne fait pas son apparition, je continue ma progression, je file tout droit pour finir ce marathon en moins de 4h. Attention Francine il y aussi un mur au 35 ème km.

Le parcours se fait de plus en plus cassant successions de petites montées, bien casse pattes et de petites descentes qui ne le sont pas moins, je continue à remonter des concurrents petit à petit, je n’y crois pas.
Je passe le 35 ème km le mur n’est pas pour moi pff !
Une dernière montée difficile et après c’est tout plat effectivement la grimpette s’annonce sévère, je l’aborde doucement, dieu que c’est dur ! Je ne regarde plus devant moi, il faut tenir, ne pas marcher, si tu t’arrêtes tu ne repars plus. Aller courage plus que 5 km pour arriver au 40 ème km , maintenant il faut t’accrocher une longue descente me permet de repartir de plus belle, mais que c’est dur.

41 42 km, je suis coude à coude avec une concurrente qui ne me semble pas être dans un meilleur état que moi, il reste 600 m et voilà la chute, il n’y en a qu’un et il est pour moi (c’est un trou évidemment ), les mains bien esquintées beaucoup de sang , le mollet brulé par les graviers mais rien de méchant, je me relève et je réattaque de plus belle , alors je me mets à sprinter jusqu’à l’arrivée en plus mes copains de club m’encouragent au bon moment . Je remonte la concurrente,

la ligne est là je la franchis en 3h59’’16’, je me place 104 ème sur 296 et je suis classée 7 ème en VF1.

je super bouteilles à l'arrivée + medaille

Message édité par : francinedefi / 05-10-2009 20:33