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Marathon de Reims Ă  toutes jambes - Edition du 18/10/2009 (version pascal75)
Pascal75

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 gniaqueur

  Posté : 23-10-2009 22:33



Comment aurais-je pu y croire, ou espérer... à la limite le rêver !

Les 3h55 réussies lors de mon premier marathon à Cheverny sont bien loin. Pour mon second essai de l'année et de ma vie, battre ou approcher ce temps était devenu inimaginable.

Beaucoup de coureurs vous le diront : On obtient la course que l'on a préparé.

Mon mois de septembre fut décevant au niveau de l'entrainement : Manque de motivation, quelques (beaucoup) abus dans mon alimentation, des nuits trop courtes, et surtout beaucoup de sorties laborieuses...
Alors ces 42km195 de Reims, je les redoutais. Vu ma préparation et ma condition j'étais certain de souffrir et de laisser beaucoup de plumes sur le macadam de la capitale du Champagne.
J'avais fait part de mes sensations au paternel et à Hubert, mais tous les deux étaient persuadés que j'allais réussir la course en moins de quatre heures...
Je voulais bien les croire, mais la réalité du bitume allait-elle en décider ainsi ?
Néanmoins mon inscription était partie, et je n'allais pas décevoir mes partenaires en renonçant aussi facilement.


Hubert et son petit rituel... Heu, bébert... t'abuses pas un peu ?

La veille, Hubert et Patrick ont organisé une pasta party. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés autour d'une bonne table entre amis et familles. Des copains ont apporté des plateaux de charcuterie... saucissons, andouilles, rillettes, pâtés : Des produits indispensables… pour faire la fête, mais pas idéals pour entamer quarante-deux bornes, quelques heures plus tard !


Moi, je suis au Coca... Vous me croyez j'espère !

Une fois rentré à la maison, impossible de trouver le sommeil. Quand Véro me réveille à 6h15, je n’ai dormi que cinq petites heures…
La douche me vivifie à peine, et il me faudra de longues minutes pour m'extirper du brouillard. Heureusement que j’avais préparé mes affaires samedi soir, avant de me rendre à la petite « sauterie » des potes.

Nous sommes quatre à partir pour ce nouveau challenge… les même gars qui ont participé à la Transbaie 2008. Après les Biloutes en Baie de Somme, voici la suite : les Biloutes II, Reims à toutes jambes. Dans les rôles principaux : Hubert, Patrick, Stéphane et moi.



Nathalie, la femme d'Hubert, fait également partie du voyage pour encourager son chéri. Mon frère et sa petite famille vont nous rejoindre un peu plus tard au parc des expositions.
Le voyage se passe comme un vieux film en noir et blanc : histoire sans parole. Seule la musique techno qui sort de l’auto-radio met un peu d’ambiance dans la voiture. J’essaye de faire réagir la petite troupe, de détendre l'atmosphère, mais il faut croire que la « charcutaille-pasta-ricard-party » de la veille a laissé des traces.
Avec Hubert, on regarde les degrés du thermomètre diminuer au fil du voyage, pour finir en dessous de zéro à la périphérie de Reims.
Nous essayons de repérer la célèbre cathédrale, mais pour l’instant nous avons une vue bien tristounette de la ville.



Après un petit détour via des déviations, car beaucoup de routes sont coupées à cause de la manifestation, nous nous garons à quelques centaines de mètres du parc des expositions. Nous profitons de ce moment pour manger une part d'un gâteau sport qu’Hubert a cuisiné la veille. Plus digeste et beaucoup moins écœurant que celui qu’il m’avait préparé pour Cheverny, je l’ai mangé avec entrain…



Il est temps de gagner le village marathon pour récupérer nos dossards. Nous suivons la marée humaine qui se dirige toute au même endroit. En chemin nous rencontrons un coureur dont le visage ne m'est pas inconnu. Il s'agit de Bruno Heubi, le célèbre coureur d'ultra. Hubert sera déçu quand il apprendra que ce dernier n'a participé qu'au 10 km.
Le parc est tellement grand que nous avons un peu de mal à trouver le stand qui délivre notre sésame et la puce électronique. Malgré tout, le retrait se passe rapidement.
Nous nous changeons sur place, puis la petite troupe me laisse tout seul à surveiller les sacs. Tous partent en direction des toilettes. Pendant ce temps je me suis « occupé » d’une jeune fille qui ne savait pas fixer sa puce.



Les organisateurs annoncent que les 4768 concurrents du 10 km sont partis. Nous avons juste le temps de déposer nos affaires à la consigne, et de nous rendre vers les dernières navettes qui doivent nous emmener sur la ligne de départ.
Pendant le trajet, nous observons le relief de la ville qui nous confirme ce que nous savions déjà : Le parcours a l'air plutôt plat et roulant… mis à part l’arrivée, qui se termine par une montée d’un kilomètre. J’en profite pour mettre au point une stratégie de course : Partir très vite pour le premier semi (21km), faire le suivant à fond et terminer les derniers mètres en sprintant…

Le car nous dépose à deux cent mètres de la banderole, dont nous primes la direction. Seulement trois petits degrés règnent sous Notre-dame. Patrick propose de nous offrir un café. Ça tombe bien, car je ne vois aucun WC dans les parages… et mon envie d’aller au petit coin est de plus en plus pressente.
Nous profitons de l’endroit et de sa chaleur jusqu’au dernier moment. Cinq minutes avant le moment fatidique, nous sortons rejoindre la ligne de départ. Je m’attendais à davantage de coureurs. L’organisation annonçait plus de 12000 participants, mais c’était en comptant les inscrits du 10 kms, du semi, du marathon, et du challenge jeunes.
Bref, nous passons devant quelques uns des 1630 inscrits de l'épreuve reine, pour nous positionner devant la meneuse d’allure du 4h00, drapeau et ballon vert foncé…
Depuis notre inscription Hubert m’a dit qu’il partirait tranquillement pour effectuer un début de course à 10km/h, soit 6 mn au kilomètre.



Mais je vois bien que le biloute est attiré par la meneuse d’allure du 3h45… Entre les deux jeunes fille, il a déjà fait son choix sur le « petit-cul » à suivre… Quand à moi, je vais suivre le gros cul qui est le sien !
Patrick reste avec nous jusqu’au départ, mais veut se laisser glisser derrière le dernier « ballon » en l’occurrence le vert… Effectivement, Hubert ne lui a pas laissé beaucoup de choix pour la meneuse d’allure.
Quant à Stéphane, il a décidé de suivre la couleur bleu du 3h30.
Nous nous souhaitons bonne course, en se serrant la main, et attendons le coup de feu libérateur, donné par le Maire de Reims : Adeline Hazan
D’abord on marche, puis on trottine avant de marcher de nouveau… Les pas s’accélèrent sous une symphonie de « bips » déclenchée par les centaines de puces électroniques qui passent la ligne. Nous la franchissons une minute et cinq secondes après les premiers…



Je cours à coté de mon ami. Il part beaucoup moins vite que les autres courses auxquelles nous avons participé jusqu'à là... et surtout il n’essaye pas de slalomer entre les coureurs : Ce qui m’engage à l’accompagner.
Je ne me retourne pas, et je ne sais pas si Patrick nous suit.
Chacun essaye de trouver un rythme, et les dépassements ne sont pas nombreux. Les foulées de mon compère son rapides, mais j’arrive à rester à sa hauteur sans problème. De temps en temps il me donne des indications, sur le parcours qu’il a étudié très souvent (Le biloute ne laisse rien au hasard).
Nous passons le premier kilomètre en 5mn24. La meneuse d’allure du 3h45 est 80 mètres devant. Nous allons stabiliser cet écart.
Depuis un moment la rue est partagée en deux, et nous croisons le long cortège du semi. Beaucoup de coureurs des deux courses se reconnaissent et s’encouragent mutuellement.
Vers le deuxième kilomètres nous passons à coté de la Basilique Sainte-Clothilde que je ne vois même pas, mais je découvre et entend une foule immense qui nous encourage. L’appel du Maire pour inciter les Rémois à venir nous encourager a été entendu !
Devant, je ne distingue plus le gros ballon violet de la meneuse d’allure. Il s’est détaché de la jeune fille et comme une bulle de Champagne, voltige dans le ciel de Reims.



Notre allure oscille entre 5’13 et 5’15 au mille : C’est en deçà des six minutes fixées par Hubert. Je ne m'inquiète pas, mais je lui demande si il sait ce qu'il fait.
Pendant toute la première partie de la course nous allons être en retrait d’une Vétéran Féminine 2, reconnaissable au V2, qu'elle porte dans le dos. J’ai l’impression d’avoir vu cette femme au Marathon de Cheverny. Sur le bord de la route, les appareils photos se déclenchent tous lors de son passage. Comme cette épreuve sert de championnat de France Vétéran, je me demande si les dossards des principaux athlètes sont différents des nôtres… sinon cette femme est très connue dans la région, et en général...

A la sortie de Cormontreuil, arrive le ravitaillement. Je n’ai pas très faim, mais je repense à tous les conseils que l’on m’avait donné pour mon premier marathon, dont celui de bien s’alimenter.
Hubert, qui n’a pas mangé sa part de gâteau, attendait impatiemment ce premier approvisionnement pour se restaurer. De mon coté, je prend un morceau de figue et un verre d’eau, puis repart avec mon pote.
Le long de la route, des classes d'enfants accompagnées de leurs professeurs, tous habillés du même tee-shirt violet, nous encouragent à gorge déployée. En file indienne, ils tendent leurs mains pour que les coureurs viennent frapper dedans. Je ne peux pas m’empêcher de taper dans toutes ces petites pognes tendues, en criant pour les remercier de leur soutien. « Merci les p’tits loups… vous êtes super !!! »



Au détour d’un rond point, un musicien tape sur une batterie comme un possédé. Hubert a-t-il eu peur ? car le biloute accélère légèrement l’allure pour la stabiliser quelques centaines de mètres plus loin. Là, je commence à me poser des questions, et me demande si je ne devrai pas le laisser filer. En réponse à toutes mes interrogations, il me dit qu’il a juste récupéré le temps perdu lors du ravitaillement…
Mon pote remercie sans cesse les spectateurs qui nous encouragent. De mon coté, je leur fais des petits signes de la main. Les cris et les applaudissements redoublent d’intensité et déteignent sur les personnes qui jusqu'à là restaient muettes.
Nous restons concentrés sur la course, et surtout sur les trajectoires : inutile de faire des mètres supplémentaires. Nous regardons au loin de quel coté est le prochain virage, et nous nous plaçons pour le prendre à la corde...
Nous franchissons le dixième kilomètre en 52mn.
Juste avant le deuxième ravitaillement, nous passons devant la V2.
Hubert râle, car tous les coureurs qui nous précèdent s’arrêtent aux premiers verres. Du coup, je vais chercher le mien en fin de table, et récupère le dernier verre d’eau disponible. Hubert derrière moi, en remet une couche dans la colère en voyant qu'il n'y a plus rien à boire et surtout qu'une bénévole nous regarde, l'air hagard, sans rien faire… Bon prince, je verse la moitié de mon eau dans le gobelet vide qu’il tient à la main.
J’espère qu’il pensera à moi, le jour ou il débouchera la bouteille de champagne qui nous sera remise à l’arrivée !



Nous courons près d'une zone industrielle. Le paysage est plutôt triste, et il y a moins de spectateurs sur le bas coté. Sur la large route, le peloton est maintenant étiré, mais nous avons toujours en point de mire la meneuse d'allure du 3h45 et de son cortège. Je suis bien, et pense accompagner Hubert plus longtemps que prévu... au moins jusqu'à mi-course.

La foule se fait de nouveau présente car nous effectuons notre retour dans la grande ville. De temps en temps nous empruntons un pont qui enjambe une route ou un court d'eau. Mon compagnon n'aime pas ça, et râle à chaque fois. Malgré la présence du soleil, une fraicheur se fait sentir. Peut-être a cause du canal que nous longeons.
Nous croisons une seconde fois les coureurs du semi. Je ne peux m'empêcher de les envier, car dans quelques minutes ils en auront terminé. Pour nous, il reste un peu moins de trente kilomètres.

Dans la ville, peu après le troisième ravitaillement, nous rencontrons une file de moto... Elles ouvrent la course des handisports. Trois bolides se bagarre pour prendre la tête. En légère montée, la rue est juste assez large pour en laisser passer deux de front. Roues dans roues, les coureurs sont à la limite de l'accrochage.



Peu à peu nous grignotons du terrain sur le « club violet » des 3h45. Hubert m'assure que ce sont eux qui ont ralenti, et que son "Garmin" indique toujours 5'13 au kilo. Dans la trainée du groupe, un bénévole nous crie : " On ne lâche pas le groupe... Allez !"
Pour plaisanter, je dis à mon pote qu'au contraire, c'est nous qui allons les lâcher !
Hubert ne plaisante pas, quand quelque chose le gêne : il éparpille par petits bouts façon puzzle, il dynamite, disperse... ventile... bref, comme les tontons, il flingue ! Justement, il en a marre d'être coincé derrière la formation. Il embraye, passe une vitesse, et dépasse la cohorte violette.
Je le regarde partir, en pensant que notre binôme prend fin ici, au 17ème kilomètre.

La rue est coupée en deux par des plots. Dans quelques minutes nous allons croiser la tête de course. Pourtant le peloton court sur toute la largeur de la chaussée. Il est tellement compacte qu'un compétiteur percute un plot, manquant entrainer la chute des athlètes qui le suivaient. Du coup, le léger ralentissement qui s'en suivit me projette devant le groupe, et je me retrouve quelques mètres derrière le maillot rouge de mon ami...
Je me porte à ses cotés... et ensemble, nous allons prendre le large sur le groupe violet.

Comme prévu, nous voyons passer la tête du marathon. Les gazelles éthiopiennes et Kenyanes défilent sur notre droite... Nous allons croiser une vingtaine de champions, avant de tourner à gauche et passer sur la ligne du semi en 1:50:25.
C'est 1'12 de mieux qu'a Cheverny... Pour moi c'est une bonne nouvelle. La preuve que la forme et la vitesse reviennent. Je suis certain que j'aurai pu approcher les 1h44 de mon semi de référence... Mais là, je suis sur un marathon et maintenant je repars pour 21 kms supplémentaires.



Une poignée de secondes après notre passage au semi, nous entendons des dizaines de bips, qui nous indiquent que le peloton violet n'est pas très loin.
Je vais accompagner Hubert encore quelques centaines de mètres avant de le laisser partir.
Les jambes devienne lourdes, les cuisses durcissent... je ralenti pour passer de 5'13 au mille à 5'30. Du coup les kilomètres défilent moins rapidement, et je commence à trouver le temps long. Les lignes droites qui longent le canal me semblent interminables. Cependant, elles me permettent d'apercevoir le maillot rouge de mon ami. Je ne perds pas beaucoup de terrain, mais le moral n'y est plus ! Le train violet des 3h45 me passe. Je ne peux pas le prendre en marche... et puis de toute façon, je n'ai pas de billet !



De l'autre coté de la route, passent les coureurs qui retournent vers le centre ville. J'essaye de repérer le maillot jaune de Stéphane, mais en vain...
Nous allons traverser deux fois le canal. La montée du pont pour la deuxième traversée est plus longue et plus pentue. Bizarrement, je vais être mieux.
De nouveau la ligne droite qui côtoie les berges. Je passe le trentième kilomètre en 2:39:24, à seulement 1'44 d'Hubert.



D'un seul coup c'est l'effondrement, j'arrête de courir. Les jambes refusent de me porter. Je zig-zag sur quelques mètres. La tête me tourne. Je regarde ma montre qui m'indique que je suis encore dans les temps pour faire moins de quatre heures. Je décide de marcher dix minutes avant de recommencer à courir.
Je me traîne. Chaque kilomètre en parait le double. J'ai envie de pleurer. J'alterne marche et course.

Je n'ai plus les ressources pour taper dans les mains et remercier les enfants qui m'encouragent... Sur une longue distance je vais faire l'Ă©lastique avec plusieurs coureurs qui sont dans le mĂŞme Ă©tat que moi.
J'ai envie d'abandonner... La meneuse d'allure du 4h00 me passe avec à ses basques, une vingtaine de coureurs. Le moral est au fond du puits. Je me remets à courir, j'en ai l'envie, la volonté, le courage... mais mes jambes refusent. Je hurle après elles. Les autres concurrents et les personnes présentes doivent me prendre pour un fou.



Lors du ravitaillement du 35ème kilomètre je prend un quartier de pomme. Le fruit ne passe pas et je le recrache dans le caniveau. J'ai envie de boire sucré, un coca me ferait du bien. Chaque pas ou chaque foulée est une souffrance.
Au dernier ravito, je chope un verre d'eau et trois morceaux de sucre que je vais faire fondre... Encore deux petits kilomètres. Les gens m'encouragent, je ne vais quand même pas finir en marchant... Je vais puiser tout ce qu'il me reste pour trottiner jusqu'au bout. J'ai l'impression que je n'avance pas. Le dernier kilomètre est en montée, je ne m'en rend pas compte !
Je vois le bout de mon calvaire et c'est tout ce qui m'importe. Je passe la ligne en 4:12:43... mon temps réel sera 4:11:38. Sur le coup, je considère ce chrono comme un beau fiasco. J'aperçois mon frère, sa femme et mon petit neveu, Fabien... le pouce levé, ils me disent bravo... je suis déçu, mais pour la deuxième fois de l'année je suis « Marathonien » !



On me retire ma puce, et je rentre dans le parc des expositions. Je prend deux pâtes de fruits et retrouve Patrick. Il m'apprend qu'il a du renoncer au 21ème kilomètre. Il me dit également que Stéphane et Hubert ne sont pas au mieux.

Après avoir récupérer mon sac à la consigne, je vais chercher ma médaille et une bouteille de Champ' bien méritée.
Une fois changé, nous décidâmes tous d'aller prendre une petite mousse pour fêter Reims à toute jambes !!!


Ben oui... Je sais, je suis gourmand !

Bizarrement, j'ai beaucoup moins de courbatures qu'après mon marathon de Cheverny. Le lendemain de la course, je me suis surpris à monter les escaliers deux par deux...

Un fois passé la petite déception du chrono, je me dis que j'ai vécu une belle aventure.
Je me suis mis régulièrement à la course à pied il y a moins d'un an. Si à cette époque on m'avait dit que je ferais 2 marathons et que je deviendrai centbornard en 2009, je n'aurais même pas signé... je n'aurai jamais cru cela possible !



Je vais terminer la saison en roue libre... Je suis inscrit Ă  quelques courses que je vais faire tranquillement,
Dans ma tête, je prépare déjà 2010. L'occasion de relever un nouveau défi : un 24h et confirmer mon statut de Marathonien et Centbornard.

Vivement l'année prochaine !

Merci Ă  soleia.

Message édité par : Pascal75 / 23-10-2009 22:35




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