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Anniversaire PcaPien : 10 km Corrida de Thiais - Edition du 20/12/2009 (version Pascal75)
Pascal75

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 gniaqueur

  Posté : 04-01-2010 22:06

DERNIERE COURSE DE L’ANNEE… POUR UN ANNIVERSAIRE INOUBLIABLE !

Depuis le mois d’aout, Marc78 avait lancé une invitation, pour fêter l’anniversaire de la première rencontre PCAP Ile-de-France. L’année dernière j’étais présent sur cette course, mais à cette époque nous ne faisions pas partie de la communauté chère à notre cœur.
A vrai dire c’est la troisième fois que je me rends à Thiais. Il y a deux ans j’étais de service comme reporter photo pour messires Hubert et Patrick (et oui, ma petite Véro ne m’avait pas encore offert de caméra). A l’époque j’étais bien loin de me jeter à corps perdu dans la course à pied…
En 2008, je commençais juste à trouver mes repères, et terminais l’épreuve en 51m28s.
En 2009, j’étais décidé à passer sous la barre des 50 minutes, mais à cause d’une maudite blessure (tendinite) je n’ai participé à aucun 10 kilomètres… Douze mois plus tard, la boucle était bouclée et c’était l’unique chance de l’année pour réaliser mon objectif !
En attendant, quelle joie de retrouver Marco, Francine, Isabelle… et toute la bande pour cet anniversaire.
De plus, tout ce petit monde était convié à venir aux Archives pour l’après course. Hubert et moi avions hâte d’être rendus à ce dimanche.
Comme beaucoup avaient participé à la course des Hodelots à Berny-Rivière, j’ai passé mes soirées de la semaine qui a précédé, au montage de la vidéo, afin de la présenter à tous nos amis.



Le jour J arrivait à grand pas, et les participants de plus en plus nombreux. L’idée de se déguiser à été lancé par Marc et Francine, mais j’étais partagé entre m’amuser avec le groupe et courir après le chrono. Pour bien faire, j’ai choisi de courir en « pirate », pour ne pas m’handicaper de trop.
Par contre, la grande déception fut le désistement à la dernière minute de Valessa et Samuel.

Dimanche 20 décembre. La neige avait cessé de tomber depuis quarante-huit heures, mais il faisait encore froid quand Hubert Patrick et moi partons du Marais. Arrivé sur place, nous constatons, qu’un manteau blanc était encore présent à Thiais, et que la neige recouvrait en totalité la piste d’athlétisme. Le jour pointait à peine, et il n’y avait pas grand monde autour du gymnase. Cependant j’étais persuadé que Marc était déjà présent et effectivement, ce fut le premier membre que nous rencontrons, bientôt suivi par David (bibendum), Joseph et Sandrine…



La joie et le bonheur d’être ensemble se dessinent sur nos visages. Pendant la préparation, ce fut crises de fous rires et « chambrage » à tout va… Pascal (Fox92) n’y étant pas pour rien !
Il faut dire qu’il y a de quoi, quand nous découvrons les déguisements…
Quand il a su que les déguisés recevaient une bouteille de Champagne, le facétieux Patrick c’est transformé en sapin de Noël. Avec ses deux boules sur la tête, il a comme un petit air de « denrée »… vous savez, l’extra-terrestre de la « Soupe aux choux » Trop fort notre boulanger !
Ce qu’il ne savait pas, c’est que seulement les trois mieux affublés recevaient la fameuse bouteille… Sans guirlande électrique, ça allait être dur pour lui de monter sur le podium !



Par contre notre Marco nationale a toutes ses chances… en attendant, The « Big Marc » enfile l’accoutrement du célèbre monstre « Taz » avec minutie et précaution. Nous nous demandons tous comment il va faire, si une envie pressente intervient pendant la course ! Nous sommes tous d’accord pour lui dire qu’il aurait dû prévoir une sonde avec sa panoplie.
Néanmoins le costume lui va très bien, et il rejoint le grand coureur d’ultra qu’il est : Une bête !




A l’initiative d’Hubert tout le groupe se retrouve près des consignes. Francine s’habille en mère Noël Pcapienne. Elle a ramené des bonnets rouges pour tous ceux en panne de déguisement : C’est la fête à Thiais !
Bibendum en père Noël… mais quand la ceinture de l’homme rouge se casse en voulant l’attacher, il abandonne le pantalon. Le biloute de Calais vient pour faire un chrono. MBO : 36 mn… oh oh oh… avec la belle côte qu’il y a sur le parcours, le Père Noël croit un peu trop en lui… à moins qu’il soit très fort !



Patrick (Pgaz), l’autre flèche Pcapienne de la journée, reste avec nous quelques minutes, avant de rejoindre son équipe pour s’échauffer. Dommage, il sera absent sur la photo de groupe. C’est le compagnon de Sandrine qui va immortaliser l’évènement : Un cliché par appareil… et des petites boites noires plein le poignet.
A une demi-heure du départ, nous sortons de la salle pour nous échauffer… Il va s’en suivre une pittoresque bataille de boules de neige… C’est une communion de rires, où nous redevenons des enfants, avec l’insouciance des problèmes de la vie quotidienne. De mon coté, je ne pense pas à la course. Je profite de chaque instant de joie, que tout le monde partage. C’est en suivant le groupe qui se dirige vers la banderole, que je me rends compte que le départ va être donné dans une poignée de secondes. Francine et Hubert prennent quelques photos avec des coureurs déguisés, dont un superbe « tigre », favori pour le concours du plus beau déguisement.



Inutile de dire que nous sommes en queue de peloton des quelques 1600 partants. Sur le coup j’abandonne, mon objectif de la journée, et je me demande ce que je vais faire quand on va s’élancer !
David a dû rejoindre Pgaz en tête du cortège tout comme Jean-Claude (Laplombe), mais tous les autres membres son présents à l’arrière de la course. Audrey (Kilucru) ne semble pas stressée par son premier 10.000. Et puis je sais qu’elle ne sera pas seule, car mon pote Hubert qui est dans un état fébrile, m’a dit qu’il allait accompagner la miss dans son périple de la journée. On entend et voit beaucoup Isabelle… c’est vrai que sa perruque rose bonbon, ne passe pas inaperçue.



Le coup de feu a retenti depuis un petit moment, et avec Didier (dide) nous avons encore le temps d’échanger quelques petits mots avant d’avancer. Comme souvent, au début nous marchons, puis nous nous arrêtons quelques mètres avant de repartir… D’abord des pas rapides, puis de petites foulées. Je regarde sur le coté : pas de connaissance. Derrière j’aperçois Francine toute de rouge vêtue, et enfin devant ou la tête rose de la frêle Pcapienne dénote au milieu du peloton. Un peu plus loin, je vois Didier sur la droite, qui de temps en temps emprunte les trottoirs verglacés pour doubler des concurrents.
Pendant les premiers kilomètres, je vais jouer au chat et à la souris avec Isabelle : En doublant quelques coureurs, elle me prend quelques mètres avant que je la rejoigne et lui fait savoir que je suis sur ses talons… De son coté, elle me rend la pareille quand c’est moi qui accélère… Je ne sais pas si mon costume est voyant, mais impossible de louper le « bonbon rose » quand elle me dépasse. Nous passons un panneau, avec un gros « 1 » indiqué dessus. Je regarde la montre-chrono que j’ai déclenché en passant la ligne et je lis 4’20 : impossible d’avoir effectué un premier kilomètre en si peu de temps, et surtout à cette vitesse…
En fait, je vais franchir la première borne en 6’39… Cette fois c’est certain, adieu les moins de cinquante minutes… Les bas-côtés sont très glissants, et ça m’empêche de passer les coureurs qui occupent toute la chaussée. En suivant le troupeau, j’aperçois les premiers flocons tomber sur la course.
Quelques 500 mètres plus loin, des espaces s’ouvrent à moi, et j’en profite pour lâcher celle qui se prend pour Olivia Newton-John (Isabelle). Au niveau d’un virage serré, je vois Didier pas très loin, et en me retournant je me rends compte que j’ai pris une quinzaine de longueurs sur la perruque rose.
Beaucoup de participants sont déguisés. Je double beaucoup de Pères Noëls, un bagnard (mais pas celui que nous connaissons), et sous la neige qui tombe de plus en plus, je passe « la mort »… c’est quand même mieux que de l’attraper ! Quelle mascarade…



Peu après, je rattrape Didier, qui en me voyant me dit qu’il va m’accompagner… Ne sachant pas comment je vais passer la difficulté du jour, et surtout connaissant l’athlète qu’il est, je préfère qu’il fasse sa course, mais le bougre n’en fait qu’à sa tête et reste avec moi. Il va me stimuler, m’encourager, me coacher sans cesse.
Nous effectuons un premier passage sur la piste enneigée… Didier a chaussé des chaussures de trail,
et court sans problème sur la neige tassée. Maintenant je comprends mieux, comment il faisait pour cavaler sur les trottoirs verglacés en début de course. De mon coté, je sens que mes appuis sur la piste sont incertains… J’aurai du mettre des pneus cloutés !
Sur la droite on croise les concurrents qui n’ont pas encore entamés le petit tour de piste. De la main, je fais un coucou tout en appelant Isabelle… la belle, au son des mots qui vont très bien ensemble :
« Tu ne me reverras plus, je me fais la belle… adieu petite demoiselle ! »



Sous un œil vigilant pour ne pas me larguer, Didier m’enseigne comment descendre sur un bon tempo, tout en s’économisant. Nous passons le ravitaillement sans s’arrêter, sur un rythme supérieur à 13km/h. Certainement un poil trop vite pour moi, mais je me sens bien, malgré la neige qui nous pique les yeux et les coups de vent de face que nous prenons dans les endroits dégagés. Mon compère me prodigue des conseils pour passer au mieux la bosse. D’en garder sous le pied pour mieux relancer une fois au sommet. Je n’ai pas son expérience et l’écoute avec attention. Je vais grimper le raidillon sur un bonne cadence, mais un peu trop vite sur la seconde partie pour bien enchainer derrière. Comme souvent, en fin de course j’ai l’impression de « piocher » ! De courir en force… avec les épaules, bref comme on dirait dans le langage cycliste, de pédaler avec les oreilles.
Didier m’encourage encore : « Allez encore 10 minutes à courir, c’est rien ça ! C’est comme à l’entrainement »
On croise David (bibendum) qui court en sens inverse. Il a terminé sa course et se rend au devant d’Hubert, Taz (Marc), Pascal, Audrey… pour les accompagner sur les derniers kilomètres.



Je ne sais pas a quelle vitesse je cours, j’ai un peu mal aux cuisses, mais je tiens le bon bout ! Je suis surpris d’arriver déjà sur la piste d’athlétisme. Par rapport à l’année dernière, au lieu de contourner le stade, nous empruntons immédiatement la piste pour le dernier tour. « Allez, on arrive… Il faut tout donner ! » Didier m’encourage à accélérer. D’habitude j’arrive à sprinter sur les derniers mètres, mais aujourd’hui, j’ai du mal à le faire. Et puis, je ne suis pas trop à l’aise sur la piste enneigée
Je passe la ligne ou un bip met fin à ma course avec un temps de 51mn30 sur le compteur officiel. J’oublie d’arrêter mon chrono qui aurait pu me donner le temps réel.
Je remercie Didier de toute l’aide qu’il ma apporté. C’est vraiment sympa de m’avoir attendu et coaché comme il l’a fait… Quelques secondes plus tard arrive Isabelle qui me dit que les 10 kilomètres ce n’est pas tellement son truc… Quand elle me demande quelle tête elle a, je lui réponds qu’avec sa perruque et son rimmel dégoulinant à cause de la neige, on a l’impression qu’elle sort d’une nuit de boulot au bois de Vincennes… Je suis plié de rire, mais pas très fier par ce que je viens de dire… Heureusement la belle de jour, prend bien la chose…
Nous traversons les vestiaires où l’on nous retire la puce, et nous recevons une belle médaille !



Je suis trempé, et n’ai qu’un souhait : rentrer au gymnase pour me réchauffer. Comme il y a beaucoup de monde et une file d’attente interminable pour boire un vin chaud, je me rabats sur un verre d’eau et un fruit.
Comme j’ai envie de voir Hubert et compagnie. Je vais les attendre de longues minutes près de l’entrée, mais ne les voyant pas venir, je file me rhabiller car je commence à avoir froid. Je vais les retrouver un peu plus tard, dans le gymnase, devant le ravitaillement. Le sourire toujours aux lèvres… la banane… et toujours la crève pour le biloute.
Tandis que les hommes rejoignent la salle des consignes pour se changer, ces dames prennent la direction des douches, où elles mettront un temps fou pour se laver et s’habiller. On se demande ce qu’elles peuvent bien fabriquer. En les attendant, je vais voir les résultats pour apprendre que j’échoue de 12 secondes pour passer sous les 50 minutes (50’11 au temps réel). Je ne suis pas déçu, même si je joue le mec désappointé devant tout le monde… au plus grand bonheur des dames (Francine et isabelle).
« Oh les filles, oh les filles… vous verrez en 2010 ! »
Puis nous mettons en place un covoiturage composé d’un pilote et d’un copilote sachant regagner le centre de Paris sans se perdre.
Au passage, petite vanne d’Hubert à Marco et moi-même, sur le fait qu’avec mon sens de l’orientation, on n’est pas prêt d’arriver !
Et bien, au bout du compte, nous serons les premiers arrivés. Marc aura le temps de prendre une douche avant d’accueillir les premiers arrivants.
S’en suivra un après midi devant un buffet fort copieux, ou vont se mêler rires, et beaucoup d’histoires de courses à pied.



Nous profitons du moment pour regarder les diverses vidéos faites depuis quelque mois, et notamment celle des Hodelots ou bon nombre de Pcapiens ont participé. Mon film a eu l’honneur d’être très applaudi, et me donne l’envie d’en faire davantage pour 2010. Merci à tous !



Il y a eu la séquence émotion, ou Marc a reçu un joli trophée-souvenir pour avec été l’instigateur de cette journée et aussi le meneur de toute la bande. Merci à Francine d’avoir eu cette merveilleuse idée ! Elle aura même été plus loin en offrant une médaille à tous les participants en mémoire de cette journée.
Nous avons trinqué à la santé des membres qui n’ont pu se joindre à nous, à soleia sans qui cette rencontre n’aurait jamais existé.
Les buches réalisées par Patrick pour la circonstance, ont été mangées avec délice. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et l’heure de se dire au-revoir est arrivée bien trop tôt.
En se faisant nos adieux, nous nous promettons de se revoir très prochainement… pour une nouvelle rencontre Pcap, avec encore davantage de membres.
Et pour moi, le moment de recevoir des mains de Francine, un beau maillot rouge Pcap, avec « Pascal75 » dans le dos… Alors là merci !




Merci de m’avoir lu… désolé d’avoir été si long (dans le temps et le texte).


Message édité par : Pascal75 / 04-01-2010 22:08




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