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Marathon de Cheverny - Edition du 11/04/2010
Pascal75

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 gniaqueur

  Posté : 12-04-2010 19:32

Pour la deuxième année de suite, j’ai décidé de laisser mes amis Pécapiens pour prendre part au marathon de Cheverny.


Petite surprise de mon frèrot patissier

Sur le trajet, je reçois un sms de Francine et Marc et un autre d’Hubert pour me souhaiter une bonne course.
A Cheverny, il fait plutĂ´t frisquet.
Heureusement que j’avais retiré mon dossard la veille, car j’ai juste le temps de me préparer.



A 8h45 les portes du jardin de « Moulinsart » s’ouvrent pour laisser pénétrer les 1279 coureurs. C’est aussi l’heure du départ du marathon de Paris, et j’ai de grandes pensées pour tous les membres Pcap qui sont sur le point de partir.
A 8h55, départ des handisports et enfin à 9h00 nous sommes libérés. Dès le début, j’applique à la lettre les consignes de mon coach (Hubert). Rester pendant le semi avec les meneurs d’allure du 3h45 et les lâcher à mi course pour essayer de me rapprocher de ceux du 3h30.



Le parcours comporte une petite boucle de 4,5 km et deux grands tours inégaux.
Dans le peloton, ça papote beaucoup… Chacun y va de ses objectifs de la saison, d’autres s’interrogent déjà sur la vitesse des meneurs d’allure.
A la fin du petit tour, je me place en tête des fanions orange (3h45). On passe devant la foule qui longe la ligne d’arrivée. C’est un peu plus loin que je verrai Véro qui me lance un « Allez PCaP » !



Au premier ravitaillement, je suis surpris de voir que les meneurs, ne s’arrêtent pas, et chopent au passage une bouteille d’eau. Je les imite.
Dans la très longue ligne droite qui s’enfonce dans la forêt Solognote, je ronge mon frein. Je suis même obligé de ralentir pour attendre le peloton des 3h45… Je n’aime pas cette partie du marathon, car nous courons sur une allée forestière, avec quelquefois beaucoup de graviers et de cailloux.
Au deuxième ravitaillement, une envie pressante me fait m’arrêter dans les bois.
Je vais rejoindre mes compères au trot… sans laisser de force.
Au bout du bout du bois, virage à droite et nous retrouvons le bitume. Les kilomètres défilent. Peu avant le vingtième, deuxième pause pipi.



En reprenant ma place en tête du groupe, nous passons le semi en 1h50’55… Je dis au meneur d’allure que je vais accélérer, et que s’il me rattrape, il aura bien le droit de me rire au nez. J’accélère avant la borne 22, et je lâche mes compagnons de route
Passage dans le parc du château, avant de gagner la ligne d’arrivée. Je n’arrive pas à voir ni à entendre Véro, tellement il y a de monde !
Dire que l’année dernière, c’est à cet endroit que j’ai commencé à souffrir, cette année j’ai l’impression d’être à l’entrainement. Depuis que je suis parti, je ne fais que doubler. Pas de mur comme à Reims ! Cette fois je suis Garou-Garou passe muraille.




Je vais commencer à souffrir au 34ème km, quand je vais me retrouver avec le vent de face sur des lignes droites de plus de 1000 mètres.
Je tiens bon, et je vais résister en pensant aux encouragements des membres Pcap. Hubert, Francine, Marc… et puis Isa ! J’imagine les autres qui doivent se « défoncer » à Paris (Nath et Joseph) Je repense au CR de Laurent (runner68) et les encouragements des Barcelonais « Vinga Laurent, Vinga » tire sur tes bras… j’en fais autant.



Au 38ème kilomètre, je passe devant le ravitaillement gastronomique, en disant à Tintin, que je termine le marathon et je reviens boire un verre avec eux…
Mais à partir de là, ça va être dur ! Je retrouve le vent de face, et mes foulées ne sont plus aussi légères. Néanmoins je vais continuer à doubler jusqu’à l’arrivée. Le dernier kilomètre est en légère montée. On m’encourage… je suis impatient de découvrir le chrono officiel. (Je n’ai pas pris de montre) On me double deux fois. Purée, c’est les deux premiers coureurs qui me passent depuis le semi… Ce n’est pas grave, et j’essaye de rester au contact.



Enfin le tapis rouge ! J’ai envie d’arrêter le temps, de savourer ces derniers mètres, mais le chrono est au bout : 3 :37 :52…

Je file boire un verre de coca, puis deux avant de m’assoir sur un banc.
Je pleure comme un gamin… de joie, de souffrance, de fatigue. Je dis au gars, a coté de moi, qu’il faut être fou pour s’inscrire à ce genre de course. Sur le moment, je ne veux plus entendre parler de marathon et jure qu’on ne m’y reprendra plus. Véro vient me rejoindre et me dit qu’elle est fière de moi !
Au retour chez mes parents, je suis applaudit comme un héros par toute la famille… Là c’est un peu trop, je ne sais plus ou me mettre.



Je voudrais dédier cette course à tous les membres Pcap pour leurs encouragements, et les conseils que beaucoup m’ont donné lors des diverses courses/rencontres.
Et une dédicace spéciale à Véro, que j’ai délaissée pendant ces 3 derniers mois… Hubert pour être à l’origine de cette performance, et à Isa… qui sait pourquoi !


Message édité par : Pascal75 / 12-04-2010 20:20




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