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Marathon de Marseille - Edition du 18/04/2010 (version tayral)
tayral

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 gniaqueur

  Posté : 20-04-2010 01:12

Alors tout a commencé ce samedi 17/04, où j'arrive à trouver mon hôtel, et garer ma voiture, sans trop de difficulté.
En étant parti d'Ardèche (07) un peu tardivement, je préviens Soleia par texto que j'aurais un peu de retard. SMS en conduisant, ce n'est pas génial, mais pas envie de perdre encore du temps !

Grâce au téléphone portable, je retrouve Soleia, Petitrenardbleu, et toute la troupe vers le retrait des dossards : tout va bien, on a réussi à se retrouver.

Ensuite retour à mon hôtel à pied, par contre à l'accueil de l'hôtel, on m'avait indiqué que le départ était à 300m, j'ai mesuré avec ma montre gps, c'était plutot 2km !
Pas grave, le dimanche je partirais en courant, ça me fera un petit échauffement de toute façon.

Samedi, plat de pâtes, pour avoir des réserves pour le lendemain. Après manger, je décide d'aller repérer le lieux de départ du marathon, car je ne suis jamais venue à Marseille, et je n'ai pas trop repéré les lieux.
Et là grosse erreur, je pars à pied sans pull, et il ne fait pas très chaud... Donc au bout d'une heure, gros mal de ventre, je rentre à l'hôtel difficilement, et grosse diarrhée...
Je me dis que demain, je ne sais pas comment ça va se passer... Je me sent un peu vide, les pâtes sont reparties, tant pis.

Difficile de m'endormir ce samedi soir, surement Ă  cause du stress...

Dimanche matin je me lève à 5h45, je prend un petit déjeuner copieux, j'ai faim : 2 croissants et 2 pain au chocolats, et 2 verres de jus de pomme.
Ce n'est pas ce qui est recommandé, mais ces confiseries ne sont pas grasses, et je les digère sans pb...

Départ à 6h30 de l'hôtel, le temps de poser mes affaires à ma voiture (elle est au garage de l'hôtel, au sous sol). Je prend une veste pcap, pour ne pas prendre froid après le petit déjeuner, mieux vaut être prudent...
Arrivé à 6h50 vers le sas de départ (10min de footing jusqu'au vieux port, et ensuite marche jusqu'en haut de la montée, pour me ménager), et je ne vois pas de consigne... Je demande à d'autres coureurs, mince il faut redescendre.
Je m'exécute, et je laisse ma veste. Je ne le regretterais pas, car le soleil va bientôt chauffer sur le parcours !

Départ à 8h pétante, il était temps, car je commence a avoir froid.
Malheureusement, mon sas (3h45) est mal indiqué : il y a une limite pour le 3h30, une autre pour le 4h mais c'est tout.
Je décide de me mettre plus proche du sas 4h que 3h30, pour ne pas me griller au démarrage.

Le coup de feu retenti, 2min après, je passe la ligne de départ en courant, tout va bien !
Le rythme des personnes autour de moi me semble trop lent, alors je double en empruntant les rails du tram, et le meneur d'allure 3h30 est Ă  100m devant moi.
(ça m'a surpris, car tout ça s'est passé avant de passer le 1er km).

A partir de là, je sais que je suis parti trop vite, donc je n'essaie pas de rattraper le meneur d'allure, mais je me dis, "continue comme ça, tu verras bien si ça passe !".
Donc 1er km en 5'05, 2e km passé en 10'10 : trop rapide, je devrais être à 5'30 au km !
5e km passé en 25'20 ou 25'40 je ne sais plus... C'est mon rythme de lundi dernier, sauf que j'ai tenu ce rythme sur 6km !
10e km passé en 50min, je passe le 12e km en 1h grosso modo (je me rappelle plus des secondes).






A partir du 15e km, j'ai ma douleur au mollet gauche qui revient, fait c****, je m'en serais bien passé, ça va être chaud pour terminer la course !
A partir de ce moment lĂ , je profite des ravitos et des Ă©pongeages pour marcher un peu, reposer un peu le mollet, je sens que la fin sera difficile. Tout en Ă©vitant de m'arrĂŞter trop longtemps aux ravitos, car plus longtemps on s'arrĂŞte, plus il est difficile de courir !



Je passe le 20e km en 1h40, et le semi en 1h45 : mon record sur semi est battu, vu que je n'ai jamais fait de semi "route" jusqu'à présent, mais je n'y pense même pas, c'est terminer le marathon qui me préoccupe et surtout ce mollet douloureux.

A partir du semi, je vais pas mal ralentir, mais jusqu'au 30e km tout va bien.
Aux ravitos je mange pas mal : abricots secs, pain d'Ă©pice, sucres, et je bois aussi pas mal d'eau.


Je passe le 30ekm en 2h59 : mon objectif de 3h45 s'envole, mais je me dis, tant pis, on va essayer 4h - 4h15.
Et puis ce mollet va se montrer de plus en plus douloureux, lorsque je m'arrĂŞte aux ravitos, je boite en marchant...
Alors je ne m'arrête pas trop longtemps, et ça repart plus facilement...



Et puis à partir du 34e km, je retrouve un rythme, assez lent, vers 6km/h je pense, et puis j'ai passé ces fameux aller retours démoralisants, donc ça va mieux... Mais depuis le 30e km, j'alterne course et marche, car dur dur...



Sur le dernier km, un marathonien me motive, il me dit "plus que 2 virages, il y a une grande ligne droite, et c'est l'arrivée".
Je cours un petit moment avec lui, ainsi que 2 coureuses, puis regardant ma montre gps, je vois 4h29, alors j'accélère, et j'ai envie de faire 4h30 !
Donc mon accélération s'est faite dans les 500 derniers mètres je pense...

Et à l'arrivée, 4h30 à ma montre, suis trop content d'en avoir terminé, je sens que ma tension est faible...
Alors la 1ere chose que je fais à l'arrivée, c'est de m'asseoir (par terre), ce n'est pas conseillé je sais, mais c'était nécessaire !
Je me relève assez rapidement, et part encourager Soleia, qui ne tardera pas à arriver, et qui a mieux couru que moi le 2e semi, et même la totalité de la course je dirais !

En attendant Soleia devant une tente, je serais même interviewé (et photographié) par un journal local, dont j'ai oublié le nom...

Donc en résumé une course sympathique pour :
- le vieux port, quand on ne le connait pas
- le borde de mer
- les bouteilles d'eau (0.5L) Ă  chaque ravitaillement, porte bidon inutile (j'en avais pris un).
- les ravitaillements solides assez variés. Il manquait le saucisson, le fromage, le paté, mais là j'en demande trop !
- quelques fanfares, ça m'a bien aidé sur la fin !

Quelques reproches quand mĂŞme :
- les nombreux allez retours, c'est démoralisant !
- des ravitaillements insuffisants pour les coureurs avec temps > 4h30 (j'ai entendu dire).
- la fin du parcours est moche (les 8 derniers km) : on se croirait dans une zi, au milieu des travaux...

Voilà, donc physiquement, j'ai assez souffert, mais ça reste un bon souvenir, avec du soleil, ça a fait du bien, et ça reste un bon souvenir.

Par contre de là à faire l'édition 2011, c'est moins sûr, peut être nice - cannes plutôt...

J'ai pas encore récupéré les photos ou les vidéos, je vous mettrais tout ça rapidement !

Message édité par : tayral / 24-04-2010 11:47




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