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17,8 km Course nature Plœmeur Océan - Edition du 05/04/2009
gatco

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1862     
 gniaqueur

  Posté : 06-04-2009 17:56

Hop hop
Compte rendu de la course Plœmeur Océan, course nature de 17.8 km décrite sur yanoo.net comme « une ballade dominicale sans égal, sur un parcours de 17km 800, varié, sans grosse difficulté et d’une beauté exceptionnelle.
Ploemeur Océan, bénéficie d’un parcours superbe, fait d’un mélange de chemins de campagne, de route côtière longeant le littoral et ses plages de sable, entre Guidel Plage et Le Courégant, avec vue sur l’Ile de Groix et la côte Finistérienne, ainsi qu’une petite partie de chemin de terre. »

Dit comme ça, ça a l’air sympa …
Mais n’empêche que l’an passé c’était un semi sur route et c’était largement mieux !

L’objectif du jour était de renouer avec la compétition à 15 jours du marathon de Nantes sur une distance pas trop courte.
Avec la disparition des courses sur route et la prolifération des trails / courses nature, je n’ai pas trouvé mieux.

Le chrono visé est de 1h20-1H21, soit 4’30/4’35 au kilo, un poil plus rapide que mon allure marathon prévue (4’50).
Après quelques soucis de dos dans la semaine, je suis arrivé un peu fatigué avec plusieurs points de contracture.
Les inscriptions étaient limitées à 400 coureurs, nous étions 417 au départ.

J'arrive sur la ligne de départ, j'enlève mon peignoir.
LĂ  un commissaire m'explique que c'est une course "nature" et non pas "naturiste" ... oups la boulette ..., je me rhabille donc
9H25, sur la ligne, 9H30, top départ.

Je suis parti assez tranquillement en fin de peloton pour remonter progressivement. Ce qui est pénible avec les courses nature, c’est qu’il n’y a quasiment jamais d’indication de kilométrage.
Je décide de me caler dans un groupe avec une féminine qui a l’air d’avoir un bon niveau et d’être régulière. J’essaie généralement d’être dans le top 5 féminines, même si je n’ai jamais réussi à être classé (mal rasé ? trop de poils aux jambes ?)
Je suis le rythme facilement dans des chemins de campagne, le temps est beau et les chemins sont secs.
Dans les bosses, je lâche mon groupe qui ralentit, je sens que j’ai pas mal de puissance puis je me laisse reprendre mais je me fais lâcher dans les descentes, je suis vraiment une pipe en descente.

Là, il y a le gars qui énerve sur les courses qui me rejoint : vous l’avez sûrement déjà rencontré, c’est celui qui vous rattrape comme une bombe, qui commence à discuter avec vous de tout et de rien en disant que c’est sympa comme course, qu’il fait beau et que le paysage est génial puis qui accélère d’un coup en vous disant à plus tard et rejoins le groupe 50 mètres devant. Ça file un coup au moral, parce que sans être dans le rouge, je suis infoutu de tenir la conversation et d’accélérer en même temps.
Nous avons quand même échangé sur la course, selon lui on était à 4’20-4’25 au km, ce qu’un autre coureur du groupe à confirmer … trop rapide ça, je me dis que je vais sans doute ralentir un peu … j’ai prévu de rajouter 1H de footing après l’arrivée.

A mi-course on arrive sur une portion de plage : les pieds s’enfoncent dans le sable, les chaussures se remplissent : c’est nul les courses nature .
Je décide de marcher sur 200 mètres, tant pis pour mon groupe.
Passé la plage, on arrive sur une portion de chemin stabilisé très roulant : je retrouve le sourire … et du coup je ré accélère. Je vois mes anciens compagnons 100 m devant, je reviens très rapidement sur eux sans me cramer (ça fait plaisir) puis on attaque une partie plus « technique » sur des rochers. J’ai horreur de ça : j’ai un problème de vue, je ne vois aucun relief alors pour moi c’est un peu casse-gueule, je risque la chute … du coup, je relève le pied et je prends mon mal en patience. Je perds encore le contact avec mon groupe.
On quitte ce chemin cĂ´tier pour reprendre une portion de route et de chemins plus stable : je reviens encore sur mes nouveaux amis.
Puis c’est la partie trail du parcours : 200-300 m de boue (ils ont du arroser exprès, c’est pas possible d’avoir autant de boue ). Là, ça commence vraiment à me gaver, les pieds s’enfoncent dans la gadoue, j’essaie de passer sur le côté ; je me vautre lamentablement, je suis furax .
Mon groupe m’a encore évidemment lâché.
Nous sommes à 2-3 km de l’arrivée, j’en ai un peu plein les bottes. Je ne sais pas à quelle allure je suis. Je remets un peu la gomme, j’aperçois ma féminine devant, je ne vais pas essayer de revenir.
Passage en sous bois puis retour sur le site de départ qui est maintenant l’arrivée (ben oui forcément).
Je termine en déroulant tranquillement en 1h22 à mon chrono, 1h23 au chrono officiel.
Je m’arrête quelques minutes au stand de ravitaillement et je repars trottiner pendant 1H histoire d’avoir ma sortie longue.
Les jambes sont bonnes.
Bilan de la journée : j’ai tenu à une allure plus rapide que celle que j’envisage sur mon marathon et ce, sur près de 18 km. J’ai pu rajouter une heure sans ressentir de fatigue importante. L’élément négatif, c’est que j’ai ressenti une certaine lassitude psychologique vers le 15ème km. Il ne faudrait pas que ça se reproduise …


"Le cochon offre de nombreux points de comparaison avec un autre mammifère sans poils passé expert dans l’art de semer la merde et de se vautrer dedans. Pierre Desproges"



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