Vendredi soir après le boulot, j’ai voulu retrouver mes sensations de handballeuse, je suis allée jouer un match , j’aurais pas du , mais j’ai quand même passé un agréable moment et pleins de bons souvenirs sont remontés à mon esprit.

Le lendemain je prenais le train direction Paris pour y retrouver Marc qui après son travail nous emmenait à Etretat pour un trail de 48,21 km avec 620 dénivelé . Après deux heures de route nous arrivons à destination le temps était assez doux et il pleuvait un peu. Nous sommes allés au gite pour y déposer nos affaires puis nous sommes allés diner au resto, puis nous sommes allés nous reposer pour être en forme le lendemain ………….. Car le match de hand du vendredi soir m’avait laissé quelques courbatures et une ampoule sur le petit doigt de pied…….

Dimanche matin, réveil aux aurores pour prendre la navette, toujours avec mes courbatures et mon ampoule qui me chauffer le doigt de pied , j’espère que cette dernière ne se fera pas trop sentir et ne me gênera pas, contrairement à la veille il tombe des trombes , c’est un véritable déluge, espérons que cette pluie s’arrête au moins pour la course …….. Nous arrivons à Gonfreville-l’Orcher pour y prendre le départ et la pluie est toujours là…… Heureusement nous pouvons nous préparer au sec dans le gymnase.

8h15 l’organisateur nous donne les dernières consignes et nous met en garde d’être très prudent sur tout quand nous serons sur les falaises.

8h45 nous nous dirigeons tous vers la ligne de départ, la pluie c’est calmée juste à temps, mais il vaut mieux être prudente je vais garder mon coupe vent.



9 heures çà y est nous sommes partis, nous sommes 280 à braver le temps toujours aussi menaçant, petit tour en ville histoire de se mettre dans le rythme puis c’est une petite montée qui nous entraine vers un chemin étroit ou nous nous retrouvons à la queue leu leu. Après 4 kms Marc s’arrête pour satisfaire un besoin naturel et moi je file tranquille comme à mon habitude…………. Pas de folie, le parcours est très dangereux, beaucoup de flaque d’eau, le sol est détrempé et il y a de la boue partout ce qui rend le terrain glissant …. Attention aux chutes ….



Au km 11, comme il n’y a pas assez d’eau, nous traversons une rivière appelée la Rolleville, c’est à ce moment de la course que pour immortalisée ce passage nous nous prenons tous les un les autres en photo, tu parles d’un souvenir ……..



Au km 13 enfin le 1er ravitaillement, je me pose un peu et j’aperçois Marc qui file, je m’hydrate rapidement puis je repars aussi vite, je reste sur une allure raisonnable sans prendre de risque, car il continue de pleuvoir par intermittence et je ne veux pas chuter…….



J’arrive au km 21, j’ai toujours mes courbatures, elles m’accompagnent et j’ai une petite fringale, je mange une barre de céréales et c’est repartie toujours aussi tranquillement sans chercher à rejoindre Marc, car lorsque je vois le terrain boueux et gorgé d’eau je préfère assurer que de me gameler.



Km 30 second ravito, je prends le temps de me restaurer correctement (saucisson, petit biscuit, et boissons gazeuses) …… Tout le long du parcours les bénévoles nous soutiennent et nous encouragent, après m’être bien restaurée, il me faut repartir, le ciel ne me dit rien qui vaille et je n’ai pas très envie d’y retourner, mais bon faut finir, allez go je suis repartie, à peine mes premières foulées effectuées un véritable déluge me tombe dessus, en l’espace de quelques minutes je suis trempée de la tête aux pieds et le coupe vent qui devait me m’abriter ne m’a pas beaucoup servi.

C ‘est chiant de courir trempé !!

Il me reste 10 kms et je pensais avoir fait le plus dur, mais une fois encore le terrain à raison, je quitte un paysage relativement plat pour me retrouver au pied d’une grimpette très raide et il me faut marcher pour avancer tellement la montée est rude, la vue est superbe, mais très vite la pluie qui a redoublé me ramène à la réalité du terrain, le vent souffle tellement fort qu’il faut rester vigilant pour ne pas se faire surprendre , ce vent mêlé à pluie qui vient gifler mon visage , et très violent, mais ce paysage est tellement beau que je prends le temps de faire quelques photos …….



Je repars sur ce sentier toujours avec une grande prudence car la boue, la pluie et le vent qui souffle toujours aussi fort sont de véritable danger pour un coureur inattentif……..




Je redescends sur Etretat, je croise quelques marcheurs, comme un automate je file vers la ligne d’arrivée



Que je finis par franchir en 6h11 je suis 8ème en VF1 et 227ème sur 249. Je ne m’arrête même pas au ravito je trace au gymnase prendre une bonne douche chaude car je suis trempée jusqu’aux os, j’y retrouve Marc.


Ci s’était à refaire, il faudra la faire sous le soleil et ne pas faire un match de handball le vendredi soir, parce que bonjour les courbatures, au bout de cinq ans les efforts ne sont pas les mêmes …

Merci aux bénévoles pour leur soutient et leur sympathie, merci à l’organisateur pour ce beau trail pas si simple que cela……………


Merci de m'avoir lu

Message édité par : francinedefi / 20-09-2011 22:18