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 Beer
|  Posté : 04-07-2011 20:36
Pour une fois, j'arrive de bonne heure sur le lieu de la course; à 16h pour un départ à 18h. C'est que mon fils souhaite participer à la course enfants prévue à 16h30. Mais je ne sais pour quelle raison les organisateurs repousseront le départ de celle-ci à 17h.  Nous restons donc au soleil, sous 30°C à attendre... et à rôtir. J'ai amené 2 bouteilles d'eau. Nous allons en boire chacun une!
A 17h, enfin, il prend le départ de sa course. Il s'en sort bien avec la 2ème place de la course des "petits", mais seul le 1er a une récompense; il reçoit néanmoins une médaille, un diplôme et un sachet de bonbon, et il est tout content!  
Mon mari doit venir le chercher avant le départ de ma propre course, à 18h. A 17h55, il n'est toujours pas là , je stresse. Le compagnon de ma copine Valérie est là et prend mon fils en charge (merci Claude!), mais je m'inquiète. Mon mari arrive, 2mn avant le départ. Il me regarde partir, ça me fait plaisir, mais tout ce stress m'a fait oublier un élément essentiel: la vérification du serrage des lacets  
Évidemment, au bout de 500m, le lacet droit se défait. J'ai pourtant réussi à bien me positionner dans le peloton. Arrêt, laçage, serrage, départ en fanfare. Je retrouve plus ou moins ma place parmi les féminines. Je fais à peine 200m...le lacet gauche se défait à son tour. Nouvel arrêt, laçage, serrage, départ en trombe. Dans la foulée, la protection de mon orteil sensible aux ampoules s'échappe et se place pile au bout de la chaussette, là où ça gêne bien...
Je m'accroche, il fait chaud, ça monte, ça descend, ça devient dur, mais je pense que je ne dois pas être loin des 1ères. Je sais que sur une petite course comme celle-ci, je peux faire un podium et je suis venue pour y monter, c'est rare, mais là , j'y crois! 5km en 27mn, pas mal sur un trail.
Puis voilà un passage en plein champs, sous le cagnard, ça monte un peu, je craque Plus de jus dans les cuisses, impossible de conserver mon rythme. Des étoiles devant les yeux...Une coureuse me double...  Voilà une côte assez rude mais on double des randonneurs, faut pas lâcher quand même, montrer qu'on est des coureurs, et puis j'ai remarqué un gros rocher et un virage en haut de la côte, alors je me dis "tu cours jusqu'au rocher, après, tu t'accordes la marche". Arrivée derrière le-dit rocher, je découvre les coureurs devant moi qui ont fait exactement la même chose: ceux qui couraient se sont mis à marcher une fois à l'abri des regards!!!! Ouhhhhh!
C'est que ça grimpe! Je me retourne et attends ma copine Valérie, pas loin derrière moi. Elle est k.o. elle aussi; partie trop vite. Une autre coureuse nous double, allez...
On finit comme on peut, avec des arrêt aux ravitaillements; ma gourde se vide. L'arrivée n'arrive pas... Tiens, en haut d'une côte un bénévole me dit plus que 350m! Ah bon? En fait, il y a 9km, et non 10!  Chouette!
Je fais l'effort de courir jusqu'au bout et voilà que le commentateur m'annonce 4ème féminine! Je réponds par un juron qui fait rire tout le monde sauf moi: seules les 3 premières sont récompensées. Le podium m'a donc filé sous le nez....
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Une journée sans foulées est une journée gâchée
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