zebra
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 propulseur
|  Posté : 08-05-2013 17:58
petit rappel: je me suis fait opéré du poignet vendredi 26 avril, tenté de recourir le jeudi suivant avec un résultat plus que négatif... un gros état de fatigue du sans doute à l'intervention... mais je décide tout de même de m'inscrire à celle là ... je n'ai pas couru en compet depuis un bon moment et ça me manque... trois compagnons d'entrainement y seront, j'y rencontrerais Raymond avec qui nous avions jadis fait l'ekiden à Toulon et Jean, avec qui je finis généralement en queue de peloton...
depuis le début de l'année, je me sens au top, perte de poids, reprise de l'entrainement, record personnel battu sur un 5km,... tout allait bien...
mais là , ça dérape, grosse contrariété hier, très mauvaise nuit et douleur dans le poignet, c'est aller courir ou aller travailler... j'abandonne mes salariés et opte pour la course...
j'arrive sur place, je m'inscris, croise Raymon et Jean, retrouve mes compagnons d'entrainement et c'est parti... j'ai remis mon orthèse au poignet pour éviter de trop le solliciter... il fait chaud, si chaud qu'après m'être un peu échauffée je suis déjà en nage... je retire le tee shirt pcap pour finir en brassière, tant pis pour les points mbo...
le départ est donné, je démarre prudemment mais encore assez vite à mon gout, les 3 1ers km se passent bien, je perd mon chrono qui flanche, je n'ai plus aucun repère... ni vitesse, ni distance... je me sens plutôt faible et opte de marcher quand c'est trop dur pour mieux relancer après... je frôle mon ancienne maison nichée au creu d'une magnifique vallée que je connais bien, la route goudronnée a laissé place à une piste très praticable et très agréable, je cherche l'ombre... m'arrête aux 3 ravitaillements prévus, répond 3 fois au téléphone (les joies du commerce...) et avale tant bien que mal les kilomètres du parcours... par moment ne remonte que l'envie profonde que j'ai de pleurer... ça me gâche le plaisir, c'est clair... suis en colère contre moi même...je respire profondément pour évacuer un tant soi peu ce stress... il reste trois kilomètres, je pousse une légère accélération, pressée d'en finir... et je passe la ligne en 1h27, à 2min du chrono que j'avais estimé. je bois un peu et repart chercher une de mes compagne de course qui en finit avec Jean justement environ 15min après moi...
j'en tire une conclusion évidente: j'ai progressé, c'est clair, et c'est le point positif de cette matinée, mais ça n'empêche pas de subir...
maintenant repos, j'en ai bien besoin... le ménage sera pour demain....  |
