mypas
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 glandeur
|  Posté : 01-11-2008 13:51
Le trail des lueurs d’espoir ( 16 kms – dénivelé positif : environ 400 m) – que du bonheur
Oh que je l’attendais ce trail – inutile de vous le dire, ce trail NOCTURNE, il me trottait dans la tête déjà depuis un moment. Bon d’accord, Pont Sainte-Maxence, c’est pas la porte à côté, c’est vrai, mais ça se fait bien, je me suis même permis de faire l’aller sans jamais prendre l’autoroute. 4h00 de route, en roulant tranquillement, à 12H45, je mangeais ma plâtrée de pâtes dans un bistrot de Senlis. Petite promenade pédestre et à 14h00, j’étais déjà à Pont Sainte Maxence (60 - Oise).
Ouais, en fait, je suis même super en avance, le retrait des dossards, ne se fait qu’à partir de 16h00, c’est pas grave, j’aurais au moins fait un repérage de la salle et du parking. En attendant, je fais connaissance avec l’habitant qui me permettra de dormir sur place après l’épreuve.
L’impatience, oh oui, je TREPIGNE d’impatience, dossard n°48, ça se rafraîchit, je rentre dans la salle et tapes la conversation avec 2 traileurs de la région avant le départ, quand je ressort, il fait déjà noir, il y a foule, un peu de musique, un cracheur de feu, lueurs de frontales, oui, ça approche, on y est, les consignes, 19h20, top départ. Tous le monde cri, c’est de la folie, nous partons vite dans les petites rues de la commune qui nous dirigent très rapidement vers l’entrée de la forêt de Halatte avec un goulet fait de marches et de rocailles.
L’ambiance est ainsi donnée, même pas trois minutes de course que nous sommes déjà plongé dans l’obscurité et nous nous faufilons au départ sur de petits sentiers. Je pense être parti dans le milieu du peloton, et je me permets de regarder derrière moi. Le spectacle est bien au rendez-vous, les lucioles sont de sortie.
Au bout de 10 minutes, je me décide à rentrer dans la course, je me sens bien, j’ai l’impression d’être à l’entraînement, alors je prends le rythme et souffle régulièrement. Cette course sera magique, les kilomètres défileront sans véritablement baisser le rythme, je dirais même que j’ai eu l’impression d’accélérer progressivement, et le fait de dépasser sans cesse et de remonter tranquillement les coureurs, n’a fait que me mettre en confiance. Le plus étonnant dans ce genre de course, c’est que l’on ne voit pas le relief, ce sont les jambes qui vous informent si cela monte, et si cela descend. Autre chose, il est difficile d’apprécier les distances avec les coureurs qui vous précèdent. En fait, je l’ai trouvé ludique cette course. Sauf à la fin, à 1 km de l’arrivée, ou je me suis perdu au point d’y perdre 5 minutes et environ 40 places, truc de ouf, j’en reviens toujours pas. Mais bon ceci, n’est pas important.
L’important, c’est surtout que cette course était belle, l’organisation irréprochable pour une première édition, des signaleurs en nombre et un balisage super correct, y’avait même la chouette crieuse, le son du corps de chasse en milieu de forêt, les lueurs des torches à l’arrivée et le tapis rouge. Et, et, et, le plat Picard : Franchement, chapeau bas à l’organisation.
Et puis, je pourrais aussi dire : « le mont Pagnotte, je l’ai fais, mais je l’ai pas vu »
Je ne dis pas que j’y retournerais, mais je la conseillerais, ça c’est sûr – Car en tant que fou bien fou qui se respecte, j’adore les nouvelles expériences, les nouveaux défis, et les nouveaux paysages.
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