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jenifer 915 meneur CoureuseMARC78 12352 propulseur Coureur Posté : 29-08-2009 09:58
Je te livre un témoignage "brut de décoffrage" du site Ultrafondus (forum), si ça peut vous aider:
Recherche des causes :
Je pense que j’ai trouvé. En février, j’ai fait un mois très chargé en cap, et je m’engage sur les 50km de Lalinde en pleine forme mais fragilisé par l’entraînement. Je fais une course au max de mes possibilités. Pendant cette course, je porte une nouvelle paire de chaussures que j’ai choisies trop petites. Je me rendrais compte de ça plus tard. Enfin, je ne m’octroie que 3 jours de repos et je reprends trop fort. A la fin de cette séance de reprise, mon aponévrose dit « stop ».
En résumé : Fatigue de course + chaussure trop petites + repos trop court.
Banal, téléphoné. oui… Mais on est toujours plus malin après.
Les trucs que j’ai fait pour guérir et qui n’ont pas marché :
Coupure de la course Ă pied.
J’ai d’abord coupé une semaine en mars. Je repris par le tour de massif de Fontainebleau en off. C’était pas une bonne idée. A la fin de cette séance. J’ai mal aux 2 pieds.
J’ai ensuite fait une vraie coupure de 3 semaines sans course du tout en avril. Dès que j’ai repris, la douleur est réapparue. A partir de là , comme les coupures de servaient à rien, j’ai décidé de reprendre la course
Faire des massages de la plante du pied avec une balle de tennis.
J’ai essayé pendant 2 semaines et je peux vous dire que comme j’ai un boulot qui me maintient 8h derrière un écran, elle a fait des kms, la balle de tennis sous mes aponévroses. Le résultat, c’est que j’ai eu la sensation que c’était pire que mieux.
Massage de la voûte plantaire avec les pouces.
J’ai acheté un livre sur le massage des pieds. Je suis presque maître en réflexologie maintenant (c’est pas vrai hein ?). Je me suis massé les pieds comme ils disent dans le livre pendant 1 mois, tous les soirs 10 mn pour chaque pied. Je ne pense pas que ça m’ai guéri, mais ça m’a pas fait de mal.
Consulter un podologue et porter des semelles orthopédiques
J’ai vu une podo. Bon, c’était pas une spécialiste du sport, c’était juste une podo. Elle m’a fait des semelles spéciales qui devaient vraiment me guérir. Je les ai portées 3 fois. Après ces 3 jours, je n’avais jamais eu aussi mal !! Donc exit les semelles. J’avais un UTMB dans 2 mois et c’était pas vraiment le moment de faire des expériences. Par contre, je sais maintenant que je suis coureur universel et elle m’a bien expliqué ce que c’est que l’aponévrose...
Mettre du froid après les séances de cap
Après chaque séance, je posais le pied 10mn sur un sac de petits pois congelés. Ca me soulageait mais je ne pense pas que ça m’ait guéri.
Les trucs que j’ai fait pour guérir et qui ont marché :
J’ai demandé de l’aide sur le forum Ufo.
La réponse de UPDA m’a beaucoup aidé. La voilà :
Salut !
J'ai eu ça en 2005 côté gauche, suite à une préparation un peu intensive sur bitume en vue marathon. Une saleté de douleur, très présente le matin au lever, puis qui, dans la journée, a tendance à se tasser un peu. J'ai commencé par couper, sagement, un mois, deux mois, trois mois, puis j'en ai eu marre de couper, et j'ai recommencé à courir, un peu, beaucoup, puis à la folie. J'ai enquillé le Tour des Glaciers de la Vanoise, en plein sur la douleur. Plutot moins mal après. Puis 100km de l'UTMB, encore un poil moins mal. En 2006 je sentais toujours un peu moins la douleur, j'ai continué, c'est passé très bien.
La seule précaution : ne pas remettre les chaussures qui t'ont planté ça. J'avais bien repéré les nike qui m'ont niké la plante : elles étaient quasi neuves, ça me faisait mal de ne pas les mettre. Je ne voulais pas non plus les donner, je me serais drolement senti coupable, si elles nikaient les pieds d'autres coureurs. Alors je les ai gardé intacte. Puis, il y a quelques mois, j'ai retenté, pour voir. Et ben paf, j'ai eu re-mal (ou : "j'ai re-eu mal", ou : "j' re-ai eu mal", ou : "re-j'ai eu mal"). donc, dans mon cas, ça a vraiment duré. mais vraiment. J'ai cru comprendre que le gros risque c'est l'épine calcanéenne.
bon courage,
laurent
Avec le recul, tout est bon dans la réponse de Laurent. C’est également globalement comme lui que j’ai guéri.
J’ai recommencé à courir
UPDA m’a apporté la réponse que j’attendais. Retourne courir, ça fera pas de mal. J’ai appliqué goulûment. La douleur ne s’est pas amplifiée et donc, j’ai commencé à vivre avec et j’ai repris espoir.
J’ai fait une recherche de chaussures approfondie.
En fait, ça fait 10 ans que je cours avec des ASICS et je ne sais pas ce qu’il ma pris, quand je suis passé sur chemin, j’ai enchainé un modèle Eider, puis Salomon puis Montrail. N’importe quoi. Je suis finalement retourné chez Asics. Les Morikos ont fait « slurp » quand j’ai mis mon pied dedans. Bonnard. Premier problème de réglé.
J’ai passé de l’eau froide sur ma voûte plantaire après chaque séance de course à pied.
Je commencé à faire ça il y a 2 mois et ça correspond au moment où j’ai commencé à sentir la douleur s’estomper.
Voilà ! Aujourd’hui, j’ai plus mal et j’ai revendu les chaussures qui m’ont fait ça. Le gars qui les a heureusement n’a pas attrapé la même chose. Ouf !
10km: 44'23"(2011) - Semi-marathon: 1h40'38"(2011) - Marathon: 3h27'07"(2008) - 6H: 63,936km - 12H: 107,136km - 24H: 189,216km(en 2008 pour les 3) - 100km: 10h33'05"(2009)  Profil E-mail www
MARC78 12352 propulseur Coureur Posté : 29-08-2009 10:02
Autre type de conseils trouvés sur:
http://www.podologiedusport.fr/patho-pied6.html
LES DOULEURS DE LA VOUTE PLANTAIRE
L’une des blessures les plus courantes chez le coureur siège à la jonction du talon et de la voûte plantaire : on la nomme « fasciite plantaire » ou « aponévrosite plantaire ».
Chez le coureur à pied, la douleur du talon la plus fréquente est due à l’inflammation de l’aponévrose plantaire provoquée par des tractions importantes et répétées à chaque impact et propulsion du pied. L’inflammation de l’aponévrose plantaire débute par une douleur vague, intermittente localisée au talon qui peut devenir aiguë et persistante. Le mal est plus marqué le matin au moment des premiers pas mais aussi au début du footing puis diminue au cours de l’activité.
Facteurs favorisant ce type de lésion :
Pronation exagérée.
Chaussures inappropriées.
Course sur l’avant-pied et en descente.
Surmenage kilométrique.
Usure des tissus corporels.
TRAITEMENT MEDICAL
Il faut identifier rapidement l’origine et stopper le geste douloureux.
REPOS : Il est indispensable mais non suffisant.
GLACE : Appliquer de la glace sur le talon douloureux pendant 20 minutes de façon bi-quotidienne.
Le froid limite la douleur, le gonflement, l’hématome et l’inflammation.
BANDAGES : Un bandage de type strapping placé de manière à maintenir la voûte plantaire servira à limiter la tension de l’aponévrose plantaire.
ORTHESES PLANTAIRES : Elles serviront Ă contenir et soulager le pied.
Elles sont quasiment indispensables et préviennent des récidives.
CHAUSSURES : La chaussure est souvent le facteur déclenchant de l’aponévrosite.
Il est donc important de choisir correctement sa chaussure.
10km: 44'23"(2011) - Semi-marathon: 1h40'38"(2011) - Marathon: 3h27'07"(2008) - 6H: 63,936km - 12H: 107,136km - 24H: 189,216km(en 2008 pour les 3) - 100km: 10h33'05"(2009)  Profil E-mail www
MARC78 12352 propulseur Coureur Posté : 29-08-2009 10:18
Et encore ...
S'étirer pour contrer la fasciite plantaire13 décembre 2006 – Un simple exercice d’étirement peut réduire grandement, voire totalement, la douleur associée à la fasciite plantaire.
La fasciite plantaire?
C’est une inflammation du fascia plantaire, la gaine entourant le tendon qui forme l'arche du pied. Le rôle du fascia plantaire consiste à soutenir et à protéger le tendon de la plante du pied.
Après avoir mis au point une technique d’étirement spécifique à la plante du pied, des chercheurs américains en ont d’abord évalué, en 2001, l’impact sur près d’une centaine de sujets souffrant de fasciite plantaire chronique depuis au moins dix mois. Ils ont alors comparé l’effet de ce nouvel exercice à l’étirement commun du tendon d’Achille.
Après huit semaines, l’étirement direct du fascia plantaire s’est avéré plus bénéfique que celui du tendon d’Achille.
Celle nouvelle méthode consiste à mettre le pied douloureux sur le genou opposé, puis de saisir les orteils à la base, pour les relever vers le haut du pied. On tient cette position pendant dix secondes, on relâche puis ont répète l’étirement dix fois, à raison de trois fois par jour.
En effectuant cet étirement au lever ou encore après être resté assis ou inactif pendant un bon moment, on limite les microlésions qui créent l’inflammation, selon les chercheurs.
L’exercice d’étirement consiste à saisir les orteils à la base, pour les relever vers le haut du pied, pendant dix secondes. Pour s’assurer que le fascia plantaire est bien tendu, on le touche à l’aide du pouce. On répète l’étirement dix fois, à raison de trois fois par jour.
Deux ans plus tard, les chercheurs ont de nouveau interrogé les participants. Soixante-six d’entre eux ont répondu à l’appel. Résultat : l’étirement du fascia plantaire a permis non seulement de réduire la douleur, mais aussi les limitations fonctionnelles dont souffraient au départ les sujets.
Pour 62 % des sujets, il a fallu moins de six mois d’étirements quotidiens pour obtenir des résultats positifs à long terme. Pas moins de 94 % des participants ont vu leur douleur disparaître totalement ou en bonne partie, et 77 % disaient ne plus subir aucune limitation dans leurs activités récréatives ou quotidiennes.
La presque totalité des sujets (92 %) se sont dits satisfaits du traitement. Cet exercice d’étirement est en effet simple et facile à pratiquer.
La fasciite plantaire est la deuxième cause de douleur aux pieds chez les Canadiens. Le plus souvent, ce sont les excès de charge ou d'étirements, la pratique intensive de certains sports ou encore le port de chaussures inadéquates qui en sont responsables.
Martin LaSalle – PasseportSanté.net
10km: 44'23"(2011) - Semi-marathon: 1h40'38"(2011) - Marathon: 3h27'07"(2008) - 6H: 63,936km - 12H: 107,136km - 24H: 189,216km(en 2008 pour les 3) - 100km: 10h33'05"(2009)  Profil E-mail www
MARC78 12352 propulseur Coureur Posté : 29-08-2009 10:22
Et enfin ....
Fasciite ou aponévrosite plantaire (douleur du talon)
Aujourd'hui j'évoque un sujet médical, il s'agit ici de faire une première approche du sujet et de partager les expériences des uns des autres. Pour rappel dès l'apparition de douleurs il est conseillé de consulter son médecin afin d'établir un diagnostic médical.
Le fascia ou aponévrose plantaire est une membrane fibreuse épaisse du même type que les tendons et les ligaments. Il s'attache à une tubérosité située sous la surface du calcanéum (os du talon) où il est plutôt étroit et épais. Il s'amincit et s’élargit vers l'avant du pied où il est rattaché de chaque côté de chacune des phalanges proximales des orteils.
Le fascia plantaire agit comme une bande de caoutchouc entre le talon et l’avant-pied, formant la voûte plantaire; si votre bande est courte, la voûte est prononcée (pieds creux), et si votre bande est longue, la voûte est peu marquée (pieds plats).
Il se situe directement sous la peau de la plante du pied et sert à maintenir l'arche plantaire, du talon jusqu'aux orteils. Il est aidé dans cette tâche par les courts muscles plantaires et par les longs muscles de la jambe dont les terminaisons s'entrecroisent à la plante du pied à la manière de deux mains qui s'entrecroisent. Lors de la marche lors de la poussée des orteils, l'hyperextension des articulations métatarso-phalangiennes produit une tension du fascia plantaire et assiste à la résupination du pied. Le fascia plantaire a pour fonction d'abaisser les têtes métatarsiennes et de supporter et stabiliser l'arche plantaire lors de la marche. Ainsi, à chaque pas, de l'élévation du talon à la poussée finale des orteils, le fascia plantaire est en tension.
L'aponévrosite ou fasciite plantaire est une inflammation douloureuse de ce fascia.
La douleur due à l'aponévrosite :
L'aponévrosite se caractérise généralement par de la douleur au talon, souvent du côté interne. Parfois cette douleur se présente sur toute la longueur du fascia ou près de ses origines sur les orteils. Elle peut aussi toucher les insertions des muscles intrinsèques du pied (court fléchisseur des orteils, abducteur du gros orteil, abducteur du petit orteil).
La douleur se manifeste souvent au sortir du lit ou après une longue période d'inactivité. Elle diminue graduellement lors de la marche (sans nécessairement disparaître).
La douleur peut ĂŞtre ressentie autant sur terrain mou que sur terrain dur.
La palpation du talon au point d'insertion de l'aponévrose plantaire peut provoquer des douleurs, particulièrement si celle-ci est étirée, par exemple par une flexion dorsale des orteils.
Ces caractéristiques permettent de distinguer l'aponévrosite de : l'atrophie du coussin graisseux du talon, une atteinte de la bourse sous-cutanée plantaire, une compression d'une branche médiale du nerf tibial ou du nerf de l'abducteur du petit orteil, une maladie de Dupuytren ou une fracture de stress du calcanéum.
Qui est touché ?
La fasciite est relativement fréquente : environ 10% des coureurs à pied et environ le même pourcentage de la population en général. Elle est plus courante après la quarantaine.
Les causes :
Cette douleur peut être due à une excroissance de l’épine calcanéenne, ou épine de Lenoir, si elle est suffisamment volumineuse pour que la pression locale comprime les tissus et cause de la douleur.
Dans certains cas, la fasciite est attribuable à un traumatisme particulier comme le fait de glisser, d’atterrir brusquement sur le talon ou d'augmenter très rapidement son niveau d'entraînement. Lorsque c'est le cas, une réaction inflammatoire est présente. On attribue alors la cause de la fasciite plantaire à un processus inflammatoire.
La plupart du temps, il est impossible de trouver des cellules inflammatoires au site de la lésion (on parle alors de tendinose). Il est probable que la fasciite plantaire soit le résultat de microtraumatismes accentuant le processus normal du vieillissement de l’aponévrose plantaire. Cette dégénérescence se fait progressivement, sans qu'intervienne un processus de guérison suffisant pour palier aux blessures du tissu collagène. Lors de la mise en charge sur l'aponévrose, celle-ci se tend et provoque des douleurs mécaniques au site de lésion. Les fibres de collagène perdent leur caractère ondulatoire responsable d'une certaine élasticité du tissu. De plus ces fibres, s'atrophient et se désorganisent. La maturité du tissu collagène est aussi perturbée, ce qui le rend encore plus vulnérable. Le tissu dégénéré devient plus friable. Par contre, la substance entre ces fibres s'hypertrophie et tend à se calcifier ce qui rend l'aponévrose plus épaisse. Cet épaississement de l'aponévrose plantaire est visible par échographie ou par IRM.
Les facteurs de risques :
* Un pied plat (pied pronateur) ou l'aplatissement d'une arche plantaire, souvent normale, en raison des muscles du mollet trop court. Cet aplatissement du pied produit une augmentation de la tension dans le fascia plantaire à la marche ou à la mise en charge. Lors de la marche, la rétraction des muscles du mollet produit à la fois une augmentation de la pronation du pied accompagnée d'une éversion du calcanéum et à une augmentation de la flexion dorsale de la première articulation métatarsophalangienne. La flexion dorsale étire le fascia plantaire, particulièrement si le pied reste en pronation lors de la fin de la poussée des orteils. De plus, lors de la marche avec le pied en pronation, l'avant pied devient plus instable en raison du déblocage de l'articulation médiotarsienne. L'effort musculaire supplémentaire des muscles intrinsèques du pied pour compenser cette instabilité augmente le stress sur les insertions sur le calcanéum de ces muscles, ce qui accroît les risque de tendinopathie.
* Le pied creux diminue les capacités du pied à dissiper les forces tensiles lors des activités de mise en charge comme la marche ou la course à pied.
* Un mauvais alignement en rotation des membres inférieurs.
* Les faiblesses et les rétractions des muscles fléchisseurs plantaires ou des muscles intrinsèques du pied.
* Une inégalité de longueur des membres inférieurs.
* L'obésité qui surcharge les structures du pied.
* Une mauvaise chaussure d'entraînement, des erreurs dans les techniques sportives ou dans la progression, le volume ou l'environnement de l'entraînement.
Le traitement
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les infiltrations aux corticoïdes sont les deux médications les plus souvent prescrites et s'avèrent efficaces surtout dans les cas de fasciite avec phénomène inflammatoire clair. Une complication possible de l'infiltration aux corticoïdes est une rupture possible (le plus souvent partiel) du fascia plantaire. Cependant, cette rupture guéri généralement assez facilement. Une alternative possible à l'infiltration (mais sans doute moins efficace) consiste à l'iontophorèse à la dexaméthasone. Il semblerait que les risques de rupture des tissus fibreux soient peu élevés avec cette dernière méthode.
Les ports d'orthèse plantaire (semelles sur mesure), de "taping" ou de souliers de dimension appropriée, avec renforts anti-pronateurs et de nombreux oeillets, ont été suggérés pour éviter la pronation ou pour offrir un support à toute la surface plantaire de façon à réduire les stress sur le fascia plantaire.
Les modifications appropriées aux facteurs de risques environnementaux sont à effectuer le plus tôt possible pour augmenter les chances de succès du traitement conservateur.
Le plus grand consensus de traitement consiste à la nécessité de redonner force et flexibilité aux tissus concernés, soit les fléchisseurs plantaires, l'aponévrose plantaire et les muscles intrinsèques et extrinsèques du pied, incluant les fléchisseurs plantaires et les inverseurs. Les exercices, non seulement aident à lutter contre les facteurs de risque et les séquelles de la fasciite plantaire, mais aident aussi probablement à inverser le processus dégénératif propre à la tendinose. En général les exercices d'étirement suffisent à regagner la mobilité normale des tissus mais des orthèses de nuit qui offrent un étirement prolongé des muscles du mollet et du fascia plantaire sont parfois suggérées face à une fasciite récalcitrante. Cependant ces orthèses sont souvent mal tolérées.
Les agents physiques comme les ultrasons, la cryothérapie, l'électroanalgésie ou l'iontophorèse à l'iodure de potassium peuvent être utiles pour faciliter les exercices d'étirement. Cependant chacune de ces techniques démontrent peu d'efficacité lorsqu'employées seules. L'ASTM et la thérapie par ondes extracorporelles peuvent aider à renverser le processus dégénératif mais ces techniques devraient toujours faire partie d'un plan de traitement comprenant des exercices de renforcement, d'assouplissement et des techniques de gestion de la douleur.
Sources :
http://www.chu-rouen.fr/ssf/pathol/fasciiteplantaire.html
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=fasciite_plantaire_epine_lenoir_pm
http://www.chambon.ac-versailles.fr/science/sante/locom/talon.htm
10km: 44'23"(2011) - Semi-marathon: 1h40'38"(2011) - Marathon: 3h27'07"(2008) - 6H: 63,936km - 12H: 107,136km - 24H: 189,216km(en 2008 pour les 3) - 100km: 10h33'05"(2009)  Profil E-mail www
MARC78 12352 propulseur CoureurMARC78 12352 propulseur Coureur Posté : 29-08-2009 11:54
Sur les ondes de choc:
L'indication principale de la thérapie par ondes de choc est constituée par les tendinites en échec thérapeutique, c'est à dire l'ensemble des tendinites ayant bénéficié d'un traitement médical bien conduit et n'ayant pas réagi de façon durable à ce traitement. Ceci exclue les maladies du cartilage, de la capsule articulaire ainsi que les maladies neuromusculaires. On ne traite que la jonction muscle articulation par cette technique. Des travaux sont en cours pour l'extension des indications thérapeutiques.
En pratique, le traitement par ondes de choc nécessite trois séances. Celle-ci dure 4 à 6 minutes suivant le tendon traité. Le nombre de coups par séance est de 1500 à 2000 selon le tendon traité. Ces séances sont douloureuses au début. La gêne s'atténue pendant la séance. Ce traitement est réalisé par un médecin spécialiste en rhumatologie. Il n'y a pas de risque général lié à la thérapeutique. Il a été décrit de rares hématomes à la peau sans gravité. Le prix de la séance est actuellement fixé à 65 €. Ce coût important est lié à la technologie onéreuse utilisée.
HISTORIQUE
Les ondes de choc sont utilisées depuis une vingtaine d'années pour casser les calculs rénaux. Les lithiases formées clans les voies urinaires sont fragmentées en sable qui s'évacue par les voies naturelles.
Initialement, les expérimentateurs de l'utilisation des ondes de choc en orthopédie, voulaient étudier leur action sur les calcifications tendineuses symptomatiques.
Contrairement à la lithotritie urinaire où la guérison suit la disparition (les calculs, un effet très favorable a été constaté sur les zones douloureuses, indépendamment (le la disparition systématique (les calcifications, d'où l'extension de leur utilisation sur l'ensemble des tendinopathies fascites enthésopathies et certaines pathologies osseuses.
Leur mode d'action n'est pas encore clairement défini, en dehors de leur effet de fragmentation des calcifications, une stimulation de la vascularisation locale et (les processus de cicatrisation au sein des tissus conjonctifs serait probable.
Tendons actuellement traités
- Epaule : tendinopathies de coiffe et biceps avec ou sans calcification
- Coude : épicondylite et épitrochléite
- Poignet : tenosynovite de Quervain
- Hanche : tendinite du moyen fessier
- Genou : tendinite rotulienne et quadricipitale
- Cheville : tendinite d'achille, jambiers et péronniers
- Pied : aponévrosite plantaire avec ou sans éperon calcanéen
Pathologie osseuse
- Retard de consolidation et pseudarthrose
- PĂ©riosites
Les ondes de chocs ont fait la preuve de leur innocuité dans leur utilisation urologique puis orthopédique.
RĂ©sultats
Tous sites confondus, dans les tendinites en échec thérapeutique, les améliorations obtenues sont de 70% environ entre la 4eme et la 12eme semaine
Source: http://www.toulon-ondesdechoc.com/
ou:
10km: 44'23"(2011) - Semi-marathon: 1h40'38"(2011) - Marathon: 3h27'07"(2008) - 6H: 63,936km - 12H: 107,136km - 24H: 189,216km(en 2008 pour les 3) - 100km: 10h33'05"(2009)  Profil E-mail www
francinedefi 15344 propulseur Coureuse Posté : 29-08-2009 22:50
coucou jenifer
non je n'ai pas eu recours aux ondes de choc je ne connais pas du tout
pour ma douleur j'ai eu qu'une infiltration dans la fesse
bon courage Ă ton homme et fait attention Ă toi pour ton talon d'achille
bisous  Profil E-mail www
jenifer 915 meneur Coureuse Posté : 30-08-2009 09:00
Merci Marco et Francine !  Profil
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