soleia
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Ă©claireur
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| Posté : 08-04-2011 14:53
« La Ronde des Collines Niçoises est une succession de Mounta Cala (montées et descentes) dans les vignobles de Bellet ! »
C’est en ces termes que le Spiridon Côte d’Azur présente la course qu’il organise pour la 14e année.
Et en effet, le parcours est tout sauf plat : 515 m de dénivelé +/- à mon GPS !
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Après que lolorunning83 m’ait bien confirmé que certaines montées seront particulièrement difficiles, j’envoie mon bulletin d’inscription en me fixant comme objectif de faire cette course en mode rando-course. A 15 jours du marathon d’Annecy, je ne tiens pas trop à forcer.
Je passe prendre mon frère au passage à Cannes et sur place nous retrouvons lolorunning. Le départ est fixé à 9 h 45. Les randonneurs, qui effectuent le même parcours, sont partis à 8 h 45. L’ambiance est à la fête, une grande partie des coureurs est déguisée, il faut dire qu’une surprise est remise à tous les déguisés à l’arrivée. Ce sera une bouteille de vin, dommage j’aurais du me déguiser, ce sera pour la prochaine fois ! La météo ne s’était pas trompée qui nous avait annoncé du beau temps : il fera même un peu trop chaud !
Le départ est donné dans la bonne humeur, je profite du plat relatif du premier kilomètre qui ne dure pas, d’emblée une première côte et un bouchon : le parcours emprunte une série d’escaliers étroits. Ce que je ne sais pas, c’est que l’on empruntera à nouveau ces escaliers au retour. Pour l’heure, je suis donc en mode « promeneur » plus que coureur. Les escaliers terminés nous voici à nouveau sur le bitume, pour continuer de grimper. Mon frère court à ma hauteur, nous avions convenu de faire la course ensemble. C’est un bon grimpeur, je me débrouille plutôt bien dans les descentes, aussi parviendrons-nous régulièrement à nous retrouver sur le parcours et même finir quasiment ensemble.
Après le bitume, nous voici dans la partie trail, nous traversons les vignobles du Bellet et les terrains accidentés se succèdent : butte à escalader, chemins de terre caillouteux, sentier herbeux. Selon le degré de la côte, je trottine ou bien je marche. De nombreux ravitaillements (6) jalonnent le parcours, et certains sont arrosés autrement qu’à l’eau. Orchestres, pom-pom girls, canon à confetti : je retrouve un peu l’ambiance au marathon du Médoc et, dans une moindre mesure, au marathon du Lubéron. Beaucoup d’encouragements aussi de la part des randonneurs, dont beaucoup sont également déguisés.
Les kilomètres s’enchaînent donc dans la bonne humeur, sans aucune impression de monotonie ni envie que cela se termine. Sans fatigue non plus car l’alternance de montées et descentes permet de récupérer immédiatement.
Quant au chrono, j’avoue l’avoir un peu oublié, j’ai juste vérifié que j’étais à un peu moins de 9 km au bout d’une heure. Ce n’est que dans la dernière descente que je vais un peu appuyer histoire d’être sûre que l’objectif des 2 heures sera atteint.
Je finis ainsi en 1 h 55’50 pour une distance officielle de 18,2 km mais 17,4 km à mon GPS.
Gratifiée d’un chrono de 1 h 56’13 par les organisateurs, je suis 390e sur 1210 arrivants (coureurs et randonneurs confondus).
La première féminine (en sénior) a tout de même mis 1 h 15 et la première V1 1 h 24. Mais le début du classement est surtout trusté par des hommes, le vainqueur de la course, Struyven, a terminé en 1 h 07 !
Pour clôturer cette belle matinée, l’organisation offrait, outre le café le matin à l’accueil, un plateau repas de spécialités du coin : pissaladière, daube et polenta, tourte de bléa, arrosé d’un verre de vin du pays. Nous avons dévoré avec appétit !
L’an prochain je reviendrai, déguisée et… avec mes 2 lentilles. Car petite anecdote : je n’ai réalisé que sur l’autoroute que je n’avais mis que ma lentille droite. Comme je suis myope surtout de l’œil gauche, je vous laisse imaginer les difficultés à visualiser les détails dans les escaliers, surtout au retour quand j’étais lancée à fond : j’ai couru au jugé en espérant ne pas chuter !!!
Je n’ai pas de photo, mais un lien devrait vous donner une idée de l’ambiance :
http://spiridonca.over-blog.com/album-1772342.html
Eh... non, aeolis : aucune courbature pour moi
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Un héros, c'est celui qui fait ce qu'il peut. Les autres ne le font pas.
(Romain Rolland)
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