Posté : 15-08-2012 22:03
Je me hâte ! Après une semaine lourdement chargée, c’est enfin le jour de la course ! Enfin peut-être ! Une alerte météo peut faire tout capoter. J’ai besoin de lâcher la pression sinon je vais exploser !. L’orage annoncé finira par éclater ailleurs et les trombes d’eau iront inonder Valenciennes mais pas St Aybert où nous avons juste reçu la bénédiction : 3 gouttes.
Le parcours de la Transfrontalière vu de là -haut
Mes enfants sont à la fête et mon mari aussi, je suis seule. Je me gare vite fait, je vais vite chercher mon dossard, pour enfin me perdre au milieu du peloton avec mon appareil photo of course. Perdue oui, mais je trouve toujours quelqu’un pour me photographier, j’ai les 3 signes. MBO oblige !
Le buff est mal placé comme tout dans ma tête ce jour là !
Je ne me souviens plus du départ, un coup de sifflet, un coup de feu, une trompette ? J’ai la tête sur une autre planète encore une fois et complètement absente aux autres. Tout le monde se met à courir alors je cours aussi. Pas de tactique spéciale, juste courir pour me laver du stress. Je ne tarde pas à attraper un rythme rapide (rapide pour moi c’est en dessous de 7’ du kilomètre et presque proche de 6’).
Le retour sur terre
Je reprends enfin connaissance et examine mon entourage. Ca papote, des habitués de la course qui viennent tous les derniers vendredi du mois de juillet, depuis des années. Ils me donnent de bonnes nouvelles : parcours entièrement plat, sans aucune relance même pas un petit pont. La seule difficulté, relative, étant la petite portion pavée où je manque tomber, parce qu’évidemment, comme tous les bons coureurs, je regarde droit devant ! L’occasion de prendre encore une photo.
Les pavés : c’est par là !
Pas de doute, on vient de passer la frontière belge !
Ayé nous sommes en Belgique. La campagne est dans la ville. Le peloton s’éloigne lentement et tout doucement je me retrouve seule. La solitude, à cet instant, me fait du bien. Elle m’apaise. Et forcément le rythme baisse. Du 5ème au 7ème km, je repasse au-dessus de 6’45, une baisse de régime, une baisse de moral. Rien ne durera, car passée la Grande Honnelle, je regagne la France et la population locale si encourageante. Un petit garçon me saisit même la main pour faire quelques mètres avec moi ! Ce qui a pour effet immédiat de me booster. L’enthousiasme des enfants est si contagieux !.
Etonnante Belgique où l’on trouve au cœur de la cité, des champs et des près !
Le passage de la Grande Honnelle
Les cloches de l’église de St Aybert sonnent, il est 21h, il fait doux, la moiteur de l’air est tombée. J’ai repris mon rythme rapide, 5’54-5’56-5’40, ce qui me permet de doubler encore quelques concurrents avec juste un brin de culpabilité. Ils ont tout donné depuis le début. Certains ont même beaucoup de mal aux jambes, au dos, aux pieds : ils auront le temps de m’en faire part ! Et les doubler si proche de l’arrivée c’est un coup au moral que je leur porte. Mais c’est l’jeu hein ! Je me paye même le culot de sprinter jusqu’au bout pour passer devant Guy, avec qui j’avais fait salon de thé sur ma 1ère Forestière. Prise sur le fait par Running 59 ! Il faut dire que d’habitude je suis galante, je laisse toujours passer mais là non, hein c’est une course quand même et puis j’avais la frite quoi !
Le sprint final !
Points MBO : 2 + 2 + 12 + 5 (record) + 8 (3 signes) + 2 (photos) = 31 points.
Message édité par : Valthyluje / 15-08-2012 22:09 |