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Baudelaire : On ne doit jamais juger les gens d'après leur fréquentation, Judas, par exemple, avait des amis irréprochables
Modéré par : soleia giamdoc Petitrenardbleu 
Index du Forum » » Racontez-nous vos courses  » » Compte rendu UTMB-CCC2007
AuteurCompte rendu UTMB-CCC2007
titoune
152    
 trotteur
 Coureur

titoune
  Posté : 10-09-2007 10:44

Avec un petit peu de retard en raison de mon repos tant apprécié, le récit de ma course à Chamonix du 24 Aout (UTMB) est bientôt prêt. Voici la présentation: dans la collection " Où vais-je et pourquoi cours-je ? " je vous conterais l'histoire du " Petit Ogre et du lapin blanc " en deux épisodes......A+

Amitiés sportives.
  Profil  
soleia
47539       
 Ã©claireur
 Coureuse

soleia
  Posté : 10-09-2007 18:03

On va patienter
  Profil  
titoune
152    
 trotteur
 Coureur

titoune
  Posté : 10-09-2007 23:49

Voici la première partie de mon récit :
merci pour votre patience.


Dans la collection [ Où vais-je et pourquoi cours-je] -


Le petit Ogre et le lapin blanc....




Il était une fois, à l'époque où l'on écoutait encore Claude-François en cassette audio, assis confortablement sur le siège arrière d'une Renault 16 ,dans une contrée bien agréable et paisible, sur les hautes terres alpines, un jeune et fringant petit lapin blanc qui s'exaltait à gambader dans la forêt en arpentant les sentes herbeuses et rocailleuses environnantes.

Notre ami aimait se dépenser, toujours en quête d'aventure et de nouveaux espaces, il courait à perdre haleine dans ces beaux paysages, gravissait les sommets enneigés, admirait la faune sauvage et la flore si délicate et précieuse. Souvent, il appréciait se mesurer aux autres locataires des lieux, mais toujours avec cet esprit fraternel qui le caractérisait si bien. Sa vie était donc rythmée d'une multitudes de défis qu'il prenait soin de mener à bien. Ses folles aventures le poussaient toujours plus haut, toujours plus loin, plus près des étoiles. Il aimait cela et ne le cachait pas. Il lui arrivait parfois même de faire apprécier sa passion aux inconnus qu'il croisait, c'était sa plus grande fierté.....

Mais un jour, malgré son penchant pour les chemins de terre, les trop nombreuses heures d' asphalte qu'il avait dû endurer pour parvenir à son meilleur niveau, ont eu raison de son jeune âge. L'usure de ses pattes avant le poussèrent non sans un grand cri de douleur à mettre un terme à ce qu'il avait tenté de construire depuis tant d'années........
Pendant ces quelques 2920 jours de repos forcé, notre petit lapin devint bien grisé, il ne comprenait pas pourquoi le sort s'acharnait sur lui. Ainsi les moments de gloire disparurent soudainement de son esprit, il ne savait plus ce que voulait dire euphorie ......sa vie devint terriblement fade et prosaïque.

Mais le jour du jugement dernier arriva enfin, nous étions à l'époque où les feuilles tombaient au sol, autour de lui on parlait d'une course récente, une course nature très longue, une aventure pédestre hors normes, une épreuve initiatique en montagne autour du grand sommet blanc, un Ultra "je ne sais quoi", notre ami n' entendit pas la suite.... Cela lui suffisait pour le faire rêver à nouveau. Toutes ces étoiles dans sa tête lui rappelèrent cette vigueur d'autant, cette joie indescriptible des fins de courses endiablées, ces rencontres riches et fortes en émotion, cette adrénaline qui fait pétiller le coeur et nous envoie au dessus des nuages.
A l'aube de l'an 6 du troisième millénaire, il trouva enfin une nouvelle raison de vivre, un challenge à relever pour mettre un terme à toutes ces années noires. Il ne choisit point une tache facile, il choisit l'Ogre, une course de 158 km autour du grand sommet Blanc, nommée UTMB . La distance lui fit un peu peur mais il n'avait pas encore entendu le chiffre qui suivait, 8500m de dénivelé positif et autant en négatif.....tout ceci allait lui occupait les pensées pendant de longues nuits...de très longues nuits de doutes.....

Notre petit lapin blanc s'en alla donc entretenir sa petite forme, non sans avoir murmuré quelques litanies, en espérant que le travail ne lui soit pas trop pénible. Les premiers temps furent difficiles, mais à force de constance et de rage, ses petites sorties devinrent un véritable ravissement. Ainsi, après de longues et cuisantes semaines, il totalisa suffisamment d' entraînement pour envisager la course sous un bon oeil.
Ainsi, grâce à son opiniâtreté et son courage, il retrouva la quintessence de ce qu'il aimait faire jadis, il retrouva, le plaisir de courir.
Mais l' aventure ne s' acheva pas comme il avait tant espéré. A mi chemin sur ce sentier de ronde, une contracture au dos mis fin à ses rêves. Rappelez-vous....c'était hier.

Pendant de longues semaines, il garda ce sentiment d' inachevé en tête, ce goût d' amertume, avant de rebondir comme il se doit sur ces pattes arrières et se dire : " Si tu le veux, tu le peux, soit persévérant dans tes entraînements, écoutes ton corps, accroches-toi et serres les dents, ai confiance en toi".
Notre ami retrouva sa vigueur et sa motivation, il poursuivit sa route avec plus d' entrain, il mit à profit son expérience du temps passé, se servit de ses erreurs, sa condition physique devint bien meilleur. Il trouva enfin le mélange dynamitant qui allait le conduire à nouveau sur les hautes terres alpines....
Respirer l'air pur des hauts sommets, sentir l'air frais de la rosée matinale sur les versants nord, arpenter les cimes, descendre les pentes herbeuses et rocailleuses, ne faire plus qu'un avec dame nature, repousser ses limites voire les dépasser, vaincre ses peurs et affronter ses angoisses, douter mais résister, voici ce qu'était devenu son destin.

Il s'entraîna avec acharnement pendant de longs mois, il couru souvent seul à l'aube et au couchant, quelquefois la nuit, et de tout temps, les kilomètres fusèrent sous ses pattes. Il retrouva sa ligne d'avant et il se sentit enfin prêt, même si la haute montagne lui manquait inlassablement pour parfaire son entraînement, le lapin des plaines qu'il était devenu dû se construire un mental d'acier pour compenser cette lacune.

Le jour J arriva enfin, il quitta son logis armé de tout son courage et s'en alla retrouver dans ce cadre enchanteur haut savoyard, d'autres compagnons de fortune tout aussi excités que lui. Le Petit Ogre les attendait tous, cette course de 86km pour 4500m de dénivelé positif au départ de Courmayeur (Italie) était depuis un an devenu l'un des passages obligé pour espérer s'inscrire plus tard sur la grande boucle de 163km...Ce 24 ème jour Aoûtien de l'an 7 allait changer définitivement la vie de notre cher ami. (Fin du premier épisode - merci A bientôt).


Suite du récit : Le petit Ogre et le lapin blanc.


Notre jeune ami se présenta au départ de cette terrible aventure, et ce n'est pas sans une légère pointe d'appréhension qu'il se prépara au milieu des autres concurrents. Heureusement, les êtres chers qui l' accompagnaient dans la vie de tous les jours étaient là, sa promise et sa petite princesse de 4 ans. Cette présence le réconforta.

Tant de questions l'envahissaient, il n'en garda cependant qu'une seule, le travail mené jusqu' ici lui sera-t-il profitable? Il savait néanmoins que cette épopée serait une course face à lui même et contre lui-même, alors il décida d'aborder l'épreuve avec circonspection et une dosette de méfiance. Il prit soin de réciter une petite prière pour se donner confiance. Puis, c'est la main sur le coeur, avec une émotion certaine qu'il écoutait son hymne national retentir à quelques secondes du départ.

Autour de lui, quelques 1700 âmes, toutes aussi fragiles, toutes aussi excitées par le défi à relever attendaient. Petite montée d' adrénaline et le départ fut donné.

Jusqu' alors, chacun avait sa propre histoire, sa propre vérité, mais ici au milieu de nul part, une seule chose les unissaient tous, l' amour du dépassement de soi. Tout le monde savait que le chemin allait être difficile, que " la montagne deviendrait leur enfer, leur paradis, leur juge de paix durant de longues heures " mais personne ne faisait marche arrière...

Le lapin blanc émit quelques réserves cependant sur sa manière d'aborder les premières heures, car la grande étoiles brillait de ses mille feux et de son point le plus haut. La vigilance sera sa compagne du début car il craignait la chaleur ainsi que cet engouement général qui par expérience lui rappelait des départs trop rapides. Il prit soin de boire une gorgée et se plaça dans le premier tiers en prenant son rythme de croisière.

Un dernier regard vers ses amours et l' aventure, son aventure personnelle commença..


Notre jeune aspirant attaqua la première montée très sereinement. Les sensations à froid étaient assez bonnes dans l'ensemble, point d' énervement et de stress. Le cadre champêtre y était pour beaucoup, splendide a souhaits, les souvenirs lui revinrent...il appréciait. Après 800 mètres de dénivelé et 5 km, le premier ravitaillement pointa son nez, celui-ci fût le plus bref possible, il ne fallait point s'attarder, la route était longue, un verre d'eau et il prit les jambes à son cou et fondit vers la descente tel un aigle sur sa proie......

Comme il n'était qu'à l'aube de son périple, il resta concentré en jetant un coup d'oeil de temps en temps sur son aide mémoire, sur les temps de passage qu'il avait noté...Il respectait les temps prévus et se sentait merveilleusement bien.

Le paysage qui l' entourait était d'une grande beauté, majestueux et terriblement montagneux, ce qui lui indiquait qu'il s' approchait du point le plus haut de la course, le grand Col Ferret 2537m. Cette belle montée lui rappela qu'il aurait dû faire plus de montagne car le manque d' entraînement en altitude le secoua quelque peu sur les cents derniers mètres d' ascension.

Le col franchit, il se plongea alors dans une grande et folle descente de 1500m. La foulée légère, il descendit vers le fond de la vallée en se désaltérant et en mangeant. Pendant les 30 premiers km, aux différents ravitaillements, il ne resta que très peu de temps pour ne pas se refroidir. A chaque fois, le même rituel, une banane, un coca et un verre d'eau, puis quelques soupes......cette façon de faire lui convenait bien pour le moment mais la route était longue....
Il ne fallait surtout pas oublier le plus important, nous étions dans une aventure hors du commun, longue et épuisante, il fallait prendre garde à bien s' hydrater et ce n'était pas chose facile.


Pendant ce temps, à travers les bois, il se délectait du parfum que dégageaient les fleurs sauvages, il humait cette si douce odeur de sapin. Pour prendre conscience de tout ce qui l' entourait, il rêvait éveillé, il parlait aux fleurs, aux oiseaux qui passaient, il appréciait ces quelques moments de solitude que la course lui offrait. Une vision angélique dans ce paradis terrestre au milieu duquel mille âme de guerriers s' affrontaient et surtout se cherchaient car l' aventure sportive devenait au fil des heures une grande recherche personnelle, un examen intérieur.


Malgré la majesté des lieux et les bonnes sensations ressenties, il ne savait pas encore que ce chemin de terre allait devenir un véritable chemin de croix, une croisade contre tous les maux, car les problèmes physiologiques commencèrent à faire surface. Pour son plus grand bonheur, plus aucune denrée ne lui convenait, du moins plus de goût sucré, le sel le faisait vomir, et il ne trouva point de solutions pendant quelques kilomètres, de la Fouly à Champex, soit près de 15km....les instants furent particulièrement difficiles, la défaillance s'approchait, son état de complexion délicate laisser envisager une certaine crainte quand à la suite de son périple.

Son nid douillet n'était plus que souvenir, les instants lumineux, moelleux, laissaient place à la fragilité, à la désuétude, le petit lapin blanc dans cette profonde solitude se mit à rêver, comme prendre un bon bain chaud ou savourer un bon verre de vin.....

Heureusement, l' accueil chaleureux des personnes sur le bord du chemin le réconfortait, à l'approche du couchant notre ami appréciait ces quelques marques de compassion, de tendresse, un sourire, une oeillade, un geste de la main, une attention même légère qui le comblait. Cependant, ce grand ravissement eut du mal à lui faire oublier la douleur si soudaine, les crampes à l' estomac l' empêchaient de respirer comme il faut, le diable avait trouvé la clé de son royaume, il le frappa avec force et rage pendant quelques heures.

Notre compagnon résista de la plus belle des manières. il fit front sans faillir comme un soldat. Ainsi, petit à petit, la douleur s' effaça laissant place à toutes les images de bonheur qu'il avait gardé en tête pour l'aider. Il ne doutait plus, il serrait les dents et allait se battre jusqu'au bout. Il réussit à reprendre des forces. Au environ du 60 ème kilomètre il s' enfonça dans la nuit profonde, seul, dans le silence.

Quelques esprits malveillants essayèrent de le dérouter, mais dans sa tête il se sentait fort, il était prêt pour le final. Non sans douleurs il gravit la dernière difficulté des Tseppes, il maudit cette satanée montée et attendait impatiemment qu'un glacis se présente pour pouvoir se reposer...

Les kilomètres enfin dévalèrent sous ses pattes , il ne lui restait que 16 km, arrivé à Vallorcine, il sentit que la fin était proche, des ailes lui poussèrent dans le dos, il se relâcha soudainement pour s' envoler vers sa victoire.

Après de longues heures de voyage initiatique autour du grand sommet blanc, le lapin blanc acheva son périple. Il parvenait au terme de son extrême aventure après 18h30 d'effort. Il devenait Finisher d'une course mythique, d'une grande profondeur émotionnelle, d'une richesse incomparable, d'une intensité remarquable.

Lui qui s' était posé tant de questions sur sa raison d'être, sur le pourquoi de se lancer dans une telle course, sur sa propre quête, sur sa vie et son devenir, la réponse était maintenant dans son coeur ....

Il savait que " l' Ultra-Trail auquel il venait de participer n'était pas long de 86 km mais profond de 86 km, il lui aura fallut beaucoup de motivation, du mental, du physique pour la tenter et parvenir au bout mais il ne le regrettait point, il avait tant appris sur lui même."

Fin


Merci.


Message édité par : soleia / 15-09-2007 08:38

  Profil  
madie
4946     
 gniaqueur
 Coureuse

madie
  Posté : 11-09-2007 11:15

Argh.... LA suite....
  Profil  
soleia
47539       
 Ã©claireur
 Coureuse

soleia
  Posté : 11-09-2007 13:22

Suspense insoutenable...
  Profil  
lacrime
6244     
 gniaqueur
 Coureuse

lacrime
  Posté : 11-09-2007 15:21

la suite la suite la suite
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kristof
2647     
 gniaqueur
 Coureur

kristof
  Posté : 11-09-2007 21:15

A la lecture de la qualité de ton post, je comprends que nous n'ayons pas eu cette prose de suite... C'est un parcours initiatique qui enchantera tous les runneurs du forum.

Et en plus, tu nous fait languir pour la suite.

Encore bravo
  Profil  
Marmottine
513    
 meneur
 Coureuse

Marmottine
  Posté : 12-09-2007 16:25

Agrrr,géniale cette lecture...
vite!!!.... on veux la suite
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titoune
152    
 trotteur
 Coureur

titoune
  Posté : 14-09-2007 23:47

salut les ami(e)s pcapiens, je vous délivre la deuxième et dernière partie de la fameuse histoire de l'ogre et du petit lapin blanc.......heureusement que je ne fais pas beaucoup de course comme ça dans l'année, j'ai le cerveau en ébulition depuis une semaine, ça chauffe, je pars me reposer un peu......A+

Si Soleïa accepte de relier la première à la deuxième partie, ce serait sympa....merci.....-

EDIT SOLEIA : c'est fait, j'ai copié et collé la 2e partie directement à la suite de la première partie...

Message édité par : soleia / 15-09-2007 08:39

  Profil  
lacrime
6244     
 gniaqueur
 Coureuse

lacrime
  Posté : 15-09-2007 14:09

Je dis bravo très beau récit.

Beaucoup de talent d'écrivain en plus de coureur.
  Profil  E-mail  
madie
4946     
 gniaqueur
 Coureuse

madie
  Posté : 16-09-2007 14:31


Ton récit est très poignant!

d'avoir partagé avec nous ce grand moment.
  Profil  
soleia
47539       
 Ã©claireur
 Coureuse

soleia
  Posté : 16-09-2007 15:34

Je crois que les mots manquent une fois arrivé au bout du texte...

Ce que tu as vécu, ce que tu as écrit... est si beau !
  Profil  
kristof
2647     
 gniaqueur
 Coureur

kristof
  Posté : 17-09-2007 09:11

Récit rempli d'émotion. Un régal de lecture.

Trés belle victoire


A force de perséverence et de travail, le petit lapin est devenu un ours qui a vaincu l'ogre






Message édité par : kristof / 17-09-2007 11:49

  Profil  
CLO
5391     
 gniaqueur
 Coureuse

CLO
  Posté : 17-09-2007 14:28

Wow j'avais zappé ce superbe récit ! superbe ! original et ça donne envie ! J'avoue aussi l'avoir un peu suivi sur Kikourou via mes amis kikouristes et ... ça donne tellement envie d'être bon !!!!
Bravo à toi ! Je sais que c'était très dur ! quel entainement as-tu fait pour ce périple ?

« pour bien faire, il faut en un mot : endurer la souffrance ».
Ne pas accepter de souffrir est mauvais. C’est un principe qui ne souffre aucune exception. Maître Ittei
  Profil  E-mail  
titoune
152    
 trotteur
 Coureur

titoune
  Posté : 17-09-2007 21:41

je suis trés heurux que mon récit vous plaise, et vous remercie pour vos messages...en ce qui concerne l'entrainement que j'ai suivi c'est assez simple, j'ai commençé le premier janvier, soit une durée de huit mois, j'ai fais bcp de foncier, grandes sorties de 1h30 à 5h en terrain vallonné, avec des accélérations style fartlek, j'ai inclus à l'interieur de seances de fractionné 20x(30x30), 20(1mnx1mn), 6x3mn, 4x10mn....puis du fractionné en côtes raide 20X1'30....puis du travail en côtes douce style montée de col de 3 à 10 km.....du travail musculaire abdo et pompes tous les jours et gainage lombaire 3 fois/sem.......je devais faire du velo, j'ai fais une sortie de 70km avec cols, je devais faire de la montagne j'ai fais une sortie de 1000m de dénivelé au dessus de 2000m.......j'ai perdu 8 kilos .....je fais de la sophrologie.......j'ai eu un gros soucis medical sur le parcours ce qui m'a fais ralentir assez, j'ai perdu deux heures, on peux facilement ameliorer des choses sans etre un bourreau de l'entrainement, j'ai fais 4 sorties par semaine, de 50 à 80 km par semaine pas plus, du travail en qualité et non en quantité, du gainage lombaire, des sorties en terrain vallonné tout en courant avec 2000m de dénivelé, il faudrait rajouter bcp de rando en montagne pour arriver à 800m de dénivelé par heure, c'est trés faisable, voire un peu plus, faire de l'altitude pour les globules , courir longtemps à rythme d'endurance 10-12km/h.....plus de travail en montée % moyen mais distance longue en courant......il y a bcp de portions où j'aurai pu courir et où je ne l'ai pas fais, à travailler donc, il faut travailler et se muscler pour les descentes......ne pas se prendre la tête et aller à l'entrainement qq fois au flair, bien dormir, bien se nourrir, c'est trés important, .........l'annee prochaine je fais le grand tour et je commence déjà l'entrainement , ce sera dur mais je vais suivre un entrainement vraiment bien spécifique, je rajoute du ski de fond cet hiver, un trail de 50km fin septembre, une grande course de ski en janvier, transjurassienne, puis un trail de 50 à 70 km en mars....et surtout bcp de plaisir.....A+


  Profil  
soleia
47539       
 Ã©claireur
 Coureuse

soleia
  Posté : 17-09-2007 22:10

Même si le plaisir est l'élément essentiel, on comprend tout de même que la préparation ne doit pas être baclée, que ce soit sur le plan physique ou mental !!!

chapeau titoune...
  Profil  
Marmottine
513    
 meneur
 Coureuse

Marmottine
  Posté : 17-09-2007 22:38

Un grand merci de nous avoir fait partager ton avanture a travers ce magnifique récit.
  Profil  
Doud
38   
 glandeur
 Coureur

Doud
  Posté : 18-09-2007 08:49

Bonjour à tous

Pfooooouuuuuiii, c'est pas pour les flemmards... Bravo !!! Et merci de nous faire partager cet exploit avec ce talent de narrateur

Bonne journée

Doud

*********************

Rien ne sert de partir à point, il faut courir plus vite
  Profil  
madie
4946     
 gniaqueur
 Coureuse

madie
  Posté : 18-09-2007 18:33

Et bien, tu as un beau programme en perspective!
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