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Auteursyndrome femoro patellaire ou syndrome rotulien
melanisse
753    
 meneur
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melanisse
  Posté : 24-01-2009 06:55

bonjour
voilà ce qui a été diagnostiqué à mon genou apres des douleurs d eplus en plus intenses
avis du kiné:si le doc me donne des antiinflammatoires, je peux continuer à courir doucement
avis du doc:pas d'anti inflammatoires qui cacherait l'évolution du mal mais sceances de kiné en specifiant que ce sera tres long et trois semaines d'arrêt de cap
je viens tout juste de reprendre la cap apres un mois d'arret en raison de l'epaule, rien qu'à l'idée d'arreter j'ai le moral en berne
j'aimerai savoir si certains d'entre vous avez eu ce meme symptome, solution miracle? evolution? cap?
l'ostéo a essayé de faire ce qu'il pouvait, j'ai l'impression d'un léger mieux
je suis tiraillée entre l'envie de courir (la douleur à chaud est quasi inexistante mais à froid...) et la raison
je me suis fixée des objectifs certains vont devoir sauter (des dix km car je ne pourrai pas travailler la vitesse) mais je m'accroche à celui de terminer le semi fin mars
est-ce surréaliste?

  Profil    
cleo
1370     
 gniaqueur
 Coureuse

cleo
  Posté : 24-01-2009 08:17

Tu as vu un médecin du sport je suppose...
Si ce n'est pas le cas, ça permettre probablement de trancher...
Bon courage

J'ai toujours su que pour réussir dans le monde il fallait avoir l'air fou et être sage

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jackyt71
2547     
 gniaqueur
 Coureur

jackyt71
  Posté : 24-01-2009 09:19

Hello,
Le médecin est-il sur de son diagnostic ?
J'ai lu un article...http://www.clinique-des-lilas.com/orthop_genou/syndrome_rotulien/index.php
Je ne sias pas si tu l'as lu. Mais ils ont l'air de dire que les deux genoux seraient touchés en même temps !!!

Ce n'est peut-ĂŞtre pas ce que tu as !!!!

Il est certain que prendre des anti-inflamatoires pour masquer la douleur afin de pouvoir courir, ce n'est pas la solution idéale. Maintenant, je suis de tout coeur avec toi pour qu'une solution soit trouvée rapidement...

Mais il faut vraiment que tu trouves le bon médecin qui sache te dire ce que tu as ! Mais ce n'est pas du tout évident.

Courage et ne te laisse pas abattre.

Jacky

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lacrime
6244     
 gniaqueur
 Coureuse

lacrime
  Posté : 24-01-2009 12:07

Moi j'ai le symptrome rotulien et aux 2 genoux.
Pas de solution miracle.

Quand j'ai trop mal, douleur vive etc...je prends un advil qui soulage légèrement et je ne cours pas .
Faut prendre son mal en patience et savoir gérer la douleur et sa façon de courir et à partir la avoir de bonne running (perso j'ai des asics gel kensei II) conseillé par le vendeur quand je lui ai dis mon problème aux genoux même si il voulait me vendre des moins chère.

je cours normalement, fait attention quand je fais des sorties nature ou des trails car j'aurais tendance à me faire des entorses aux genoux et pas aux chevilels avec ça.

Et avec el temps mon genoux se bloque quand je conduis, alors j'atirs mon genoux, ça crauqe te ça pase.

VoilĂ 


10km : 38'42"
800m : 2'26"
Championne Morbihan cross court - 3ème Morbihan cross long -
Vice Championne Morbihan sur 800m - 3ème au Championnat de Bretagne de Trail long et Vice Championne de Bretagne de Trail Long Sénior

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jackyt71
2547     
 gniaqueur
 Coureur

jackyt71
  Posté : 24-01-2009 14:12

Hello,
C'est curieux, c'est uniquement dans la voiture que j'ai des douleurs aux genoux..... Je ne peux pas tout faire en courant et à vélo !!!
Ou alors un véhicule un peu plus haut, où la jambe serait moins pliée. Sinon je me porte comme un charme..plutôt un olivier vu l'âge canonique.

Bon, ça ne résout pas le problème de Mélanisse tout ça !!!

Jacky

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melanisse
753    
 meneur
 Coureuse

melanisse
  Posté : 24-01-2009 16:15

merci de vos reponses
en fait je n'ai pas vu de medecin du sport , j'y pense ;mais j'ai peur d'ĂŞtre un peu beta devant un doc du sport, je suis pas une grande sportive mais une amatrice
néanmoins, je me vois pas me passer de cap
en fait ,le diagnostique est celui du medecin traitant et du kiné/ostéo
par contre jacky, je n'ai qu'un genou de touché, meme si l'autre me titille aprfois, rien de comparable et je pense plus que c'est du au fait que je dois forcer sur l'autre quand j'ai trop mal au genou "touché"
niveau douleur, j'ai un seuil de douleur assez important qui fait que je n'en fais qu'Ă  ma tĂŞte et cours sur la douleur mais avec dans le fond une petite apprehension des consequences
en meme temps, apres chaque sortie je suis vraiment bien mentalement
alors je ne sais quoi faire,quoi penser
en gros ça m'énervvvvvvvveeeeeeeeeeeeeeeeeee!!!

jacky ,j'ai lu ce même article et je me dis que ce ne peut pas être ce que j'ai, à mon âge après seulement 5 mois de cap meme si les symptomes ressemblent

lacrime, pour le moment, je n'arrive pas à cesser de courir, je suis comme dopée et deprimée si je ne cours pas,mais j'essaie d'éviter les montées et fait tres attention au terrain afin d'éviter de me fouler le genou
est ce suffisant, je n'en sais rien Ă  vrai dire

dois- je oublier le semi?

  Profil    
lacrime
6244     
 gniaqueur
 Coureuse

lacrime
  Posté : 24-01-2009 16:36

En faisant comme même attention je pense que le semi est faisable, tu sais si j'avais écoté les docs militaire et autre spécialiste, j'aurais dû arrêter de courir car je risque un jour l'usure total de la rotule et du cartilage en plus.

Et à côté de ça je corus toujours, je fais des trails, des raid et j'ai fais un 12h et tout ça sans bobo.

Mon doc actuel m'a examiné et me dit toujours ok pou courir, i lsuffit de faire un peu de kiné un peu de VTT et du renforcement musuculaire (poussé de poids par exemple) pour musclé tout les muscles autour du genoux et le tour est joué.


10km : 38'42"
800m : 2'26"
Championne Morbihan cross court - 3ème Morbihan cross long -
Vice Championne Morbihan sur 800m - 3ème au Championnat de Bretagne de Trail long et Vice Championne de Bretagne de Trail Long Sénior

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melanisse
753    
 meneur
 Coureuse

melanisse
  Posté : 24-01-2009 16:43

la crime, ce que tu me dis me reconforte, car au moins je peux envisager le semi, je ne souhaite pas une performance, le finir surtout (bien que le faire en 1H55 max ne me déplairait pas )
j'avais oublié de signaler que j'ai également eu rv hier au podologue, mes appuis ne sont pas bons et je vais devoir porter des semelles, et devoir changer de chaussure smais bon le podologue ne m'assure pas que cela aura des consequences positives sur le genou

  Profil    
jackyt71
2547     
 gniaqueur
 Coureur

jackyt71
  Posté : 24-01-2009 18:45

Hello,
Ce n'est pas possible que tes mauvais appuis soient responsables de tes douleurs !!!! Ce serait,très certainement la meilleure hypothèse. Il ne faut pas grand chose pour avoir des douleurs aus genous.

Les médecins, même les meilleurs, ne savent pas trop ce qui se passe des fois dans les articulations. De plus, ils ne prennent pas en compte la souffrance du sportif, même amateur, de ne pas pouvoir courir.

Remarque, les sportifs "pro", n'ont pas ce problème car il ont des médecins hyper compétents EUX. On les guérit beaucoup plus vite.

Mais fais tout de mĂŞme attention pour ton semi de ne pas trop en faire. Car je te connais un peu....tu ne pourras pas te retenir pour faire un bon chrono.

Jacky

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francinedefi
15344      
 propulseur
 Coureuse

francinedefi
  Posté : 24-01-2009 19:51




Introduction sur le genou

Le genou est une articulation portante. Les extrémités osseuses du fémur et du tibia sont recouvertes par du cartilage, une couche plus élastique que l'os. C'est le "pneu" de l'articulation. Quand il a complètement disparu, dans l'arthrose évoluée, vous roulez sur les "jantes", os contre os, et comme une voiture aux pneus crevés vous n'allez pas bien loin. Le cartilage normal est humecté d'une petite quantité de synovie, un liquide visqueux qui facilite le glissement, fabriqué par la membrane synoviale, la première couche de l'enveloppe articulaire. En cas d'irritation de l'articulation, la membrane synoviale sécrète de grosses quantités supplémentaires de synovie pour mieux "matelasser" l'articulation et diluer la source de l'irritation. C'est "l'épanchement de synovie", qui fait doubler votre genou de volume.
L'extémité du fémur a la forme de 2 sphères accolées (les condyles), tandis que l'extrémité du tibia est un plateau en forme de haricot. Pour mieux articuler ces formes différentes, mère Nature nous a pourvu de 2 ménisques, des croissants de cartilages qui doublent le tour du plateau tibial et dont la partie extérieure est plus relevée: ils rendent ainsi le plateau plus creux et mieux adapté à contenir les condyles schéma.
Le genou reste cependant une articulation moins "encastrée" et plus instable que la hanche. Les ménisques sont soumis à des contraintes importantes lors des mouvements en rotation du genou, ce qui favorise leur fissuration au fil des années. L'instabilité peut être considérablement majorée par la rupture des ligaments croisés, liaison la plus serrée entre fémur et tibia.
La détérioration du genou est aussi favorisée par les anomalies d'axe du membre inférieur. Elles sont de 2 types:


genoux normaux - genuvarum - genuvalgum

1) Le membre n'est pas droit, les genoux sont soit trop écartés (genuvarum, aspect de "jambes de cavalier"), soit trop rapprochés (genuvalgum, les genoux se touchent mais pas les chevilles); normalement chevilles jointes on doit pouvoir passer un ou deux doigts entre les genoux; attention, le surpoids fausse l'appréciation de cet axe, seules les radios sont fiables.
2) Le squelette du membre présente une rotation qui fait regarder la rotule vers l'extérieur ou l'intérieur. De plus, la forme de l'extrémité du fémur peut varier: la "vallée" entre les condyles à l'avant, où glisse la rotule, peut être plus ou moins profonde et la rotule s'engage plus ou moins bien dedans.
En cas de genuvarum ou genuvalgum, la pression sur la partie intérieure ou extérieure du genou augmente, risquant d'user plus rapidement le cartilage et le ménisque de ce côté. En cas de rotation du squelette de la jambe, c'est la rotule qui va subir des contraintes anormales sur sa face intérieure ou extérieure.
Ainsi, le destin d'un genou est déterminé par de nombreux facteurs, que l'on peut classer en:
-ceux sur lesquels on ne peut pas agir (pour l'instant): les gènes qui influencent la résistance du cartilage, les traumatismes du genou et leurs séquelles.
-ceux sur lesquels on peut agir par des moyens simples: le surpoids, la façon dont on se sert de ses genoux dans la journée, les anomalies modérées de position de la rotule (rééducation), les instabilités modérées (genouillère et rééducation).
-ceux sur lesquels on peut agir par des moyens lourds (chirurgie): l'axe des membres inférieurs, l'instabilité par rupture des ligaments croisés, les anomalies marquées de la rotule.
Le cartilage, comme tout tissu de l'organisme, s'auto-répare en permanence. Il n'est pas alimenté par des vaisseaux sanguins et les nutriments nécessaires à son entretien diffusent à partir de l'os sous-jacent. Ce processus se fait essentiellement quand l'articulation n'est pas en charge: la pression sur le cartilage et l'os sous-jacent gène la diffusion. Mais la pression et donc l'activité physique n'est pas que mauvaise: c'est elle qui incite le cartilage à se réparer. Ainsi les douleurs cartilagineuses qui suivent un effort sportif inhabituel ne sont pas forcément inquiétantes: avant 50 ans, c'est en général une réaction normale de votre cartilage, qui active sa réparation avec un afflux sanguin dans la région ressenti comme pénible. N'insistez pas si des douleurs vives reprennent dès que vous insistez trop longtemps. Mais si vous vous "dérouillez" rapidement, c'est bon signe; votre articulation est sans doute en train de s'adapter.
Globalement il vaut mieux pour ses genoux avoir des activités qui stimulent activement le cartilage pendant des durées brèves (marche rapide, sports, efforts physiques ponctuels) et être assis le reste du temps, plutôt que piétiner toute la journée sans faire d'efforts physiques violents*.


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Arthrose du genou (gonarthrose)

Pour les adhérents: Tous les stades de l'arthrose du genou et comment améliorer la situation en pratique pour éviter la prothèse

L'arthrose débute quand la capacité de réparation du cartilage est dépassée: sa surface, normalement ferme et élastique, se ramollit. Le poids et les frottements vont arracher des lambeaux de cartilage. Ces débris sont irritants pour l'articulation, ont un effet abrasif surtout quand l'articulation reste sèche (habituellement elle réagit par une poussée de synovite, liquide abondant qui vient diluer tout cela), avec production de nouveaux débris. Parfois ce cercle vicieux va très vite et on assiste à une arthrose destructrice rapide, avec un cartilage complètement raboté en l'espace de quelques mois.
Mais habituellement c'est un processus lent, alternant des phases de destruction et des phases de stabilisation, où le cartilage retrouve sa fermeté. Cela explique l'évolution de l'arthrose par poussées successives. Pour les adhérents: évolution de l'arthrose en arthroscopie.
A la première crise d'arthrose, les radios peuvent être normales: le ramollissement de surface n'a pas encore modifié l'épaisseur du cartilage. Petit à petit un amincissement apparaît, rapprochant les extrémités du fémur et du tibia. Ces rebords osseux sont soumis à des pressions plus importantes, et le tissu osseux est contraint de se renouveler plus rapidement. C'est la congestion des tissus environnants, dont l'os, qui fait souffrir dans l'arthrose car le cartilage lui-même est dépourvu de nerfs. Le renouvellement accéléré de l'os a tendance à être un peu anarchique et produit les rebords osseux épaissis responsables des déformations de l'arthrose. Vous avez ainsi les 3 signes radiologiques classiques enseignés à tous les étudiants en médecine: diminution de l'interligne entre les os, consensation osseuse, et becs osseux déformant les rebords.
La poussée congestive de l'arthrose correspond à une phase de dégradation rapide du cartilage: des débris sont libérés dans l'articulation et l'irritent considérablement. Le genou est enflé, difficile à plier, douloureux en permanence même sans appui. Votre médecin vous prescrira des anti-inflammatoires. Le repos doit être strict. Si le gonflement est net, il est judicieux de ponctionner le liquide. Ces vilaines aiguilles vous semblent bien agressives mais avec une anesthésie locale c'est très supportable. Précisez si vous prenez des anti-coagulants, il faudra les arrêter 2 jours avant la ponction. 3 avantages de la ponction: Elle retire un liquide chargé en débris et en produits de dégradation du cartilage, très irritants pour l'articulation. Si le gonflement se reforme, ce n'est pas grave: reponctionnons. Cela fait un excellent lavage, le liquide de lavage étant fourni par le genou lui-même. La ponction permet aussi d'éviter la distension prolongée des enveloppes articulaires (favorise une instabilité ultérieure du genou). Enfin, plus accessoirement, la ponction permet d'injecter à la fin un dérivé de la cortisone, dont l'effet sur vos douleurs sera nettement supérieur aux comprimés d'anti-inflammatoires. Cette injection n'est pas obligatoire si vous êtes méfiant vis à vis de la cortisone. Elle est surtout conseillée en cas de douleurs importantes, remplaçant un grand nombre de pilules aux effets secondaires potentiellement plus embêtants.
Quand l'arthrose vous donne des douleurs très pénibles dès le moindre appui alors qu'au repos c'est supportable, c'est qu'il existe de véritables microfractures de l'os sous-jacent. Les anti-inflammatoires même en infiltration ne seront pas efficaces. Seule solution: la décharge. Cela ne veut pas dire repos complet car vu la durée nécessaire (4 à 6 semaines comme toute fracture), vous avez le temps de perdre tout votre tonus musculaire. Il faut éviter l'appui, comme pour une petite fracture de l'avant-pied, par 2 cannes anglaises: vous devez bouger, mais sans mettre de poids sur ce genou. Une activité d'entretien conseillée: la natation. Si vous vous déplacez beaucoup avec vos cannes anglaises, méfiez-vous des épaules: une tendinite est facilement déclenchée. Gardez vos épaules en position basse pour l'éviter.
Dans l'arthrose du genou, les médicaments n'ont qu'un rôle de confort. A l'heure actuelle, les nombreux anti-arthrosiques de fond n'ont pas pu démontrer être capables d'éviter une seule prothèse de genou. Il existe pourtant des traitements de fond efficaces, non médicamenteux, moins simples à mettre en oeuvre. Citons-les du plus simple vers le plus lourd:
- L'hygiène de vie du genou, Pour les adhérents: fiche, dont le repos en période de crise, est un véritable traitement de fond. Le soulagement apporté par les médicaments ne peut pas vous permettre d'y échapper. Il est même néfaste d'ignorer la douleur à coup de calmants pour continuer à se servir de son genou au milieu d'une crise.
- Les semelles peuvent être utiles, en particulier le coin talonnier soulevant l'intérieur du talon dans l'arthrose de l'intérieur du genou. Le but est de modifier légèrement l'axe de la jambe pour soulager la partie interne surmenée du genou. L'effet est améliorée par un strapping élastique de la cheville: il empêche celle-ci de basculer trop sous l'effet du coin talonnier, ce qui annulerait l'effet sur le genou. Dans toutes les arthroses du genou, une semelle visco-élastique amortit efficacement les chocs et réduit l'agression du cartilage. Des études n'ont pas montré d'efficacité des semelles. L'effet est sans doute très individuel et dépendant d'autres facteurs d'hygiène de vie. La façon d'utiliser son genou est le plus important.
- Les orthèses correctrices des déviations du genou sont assez contraignantes mais ont démontré leur efficacité. Elles sont très utilisées aux USA, peu en France. Elles sont à conseiller pour les genoux instables et déviés, surtout chez ceux qui n'envisagent pas de se faire opérer.
- Les injections de hyaluronate sont probablement un vrai traitement de fond*. Ce gel injecté dans l'articulation capte les débris, diminue les frottements, nourrit le cartilage. Les études ne permettent pas de juger des résultats à long terme (prothèses évitées?). Mais c'est parce qu'elles ne sont pas réalisées: très coûteuses, les labos hésitent à les réaliser parce que le produit n'est pas brevetable.
Sur le blog: Injection “d’huile” dans le genou: N’attendez pas!

Pour les adhérents: Schéma sur le mode d'action de l'injection de hyaluronate

- La greffe de cartilage consiste à prendre des ronds de cartilage dans une partie saine du genou (à l'arrière, zone beaucoup moins sollicitée) et à les greffer sur la zone abîmée. Séduisante en théorie, ses indications sont en fait très réduites: elle se pratique après traumatisme du cartilage (sportif le plus souvent) chez une personne jeune (avant 45 ans de préférence). Ce n'est pas une solution dans l'arthrose étendue habituellement constatée après 50 ans: la greffe se détériore très vite.
Présentation très complète et très claire de la greffe de cartilage par un kiné.

- La chirurgie de réaxation du membre est beaucoup plus lourde mais est également un traitement de fond en stoppant la dégradation d'un compartiment du genou.
Enfin certains traitements sont à mi-chemin entre le confort et l'effet de fond et ne doivent pas être négligés: ce sont ceux pratiqués chez le kinésithérapeute: physiothérapie (certaines méthodes favorisent peut-être la réparation en activant la circulation locale), étirements, reconditionnement musculaire du genou.
A un stade évolué de l'arthrose (disparition complète du cartilage sur une zone plus ou moins large), aucun traitement de fond n'a d'effet spectaculaire et durable. Il faut discuter le remplacement de votre genou par une prothèse.
Retenez bien que ces traitements sont indiqués à des moments différents: La poussée congestive se traite par repos et ponctions, les injections de hyaluronate n'ont aucun intérêt à ce stade alors qu'elles sont très utiles dans les douleurs chroniques. Si le genou reste enflé mais n'est plus (très) douloureux, ces injections redeviennent possibles. Le médecin vous ponctionnera le liquide résiduel avant la première. Le genou ré-enflera sans doute légèrement mais ce n'est pas grave: la viscosité du liquide sera très amélioré par le hyaluronate et votre articulation va se réparer dans de meilleures conditions.


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MĂ©nisques

Pour les adhérents: Les ménisques en mauvais état. Comment se comporter?

Le ménisque est un croissant de cartilage dont le bord extérieur est relevé. Chaque genou en comporte deux, un placé à l'intérieur, l'autre à l'extérieur. Ils servent à stabiliser le genou, les extrémités du fémur (2 boules) et du tibia (un plateau en forme de haricot) n'étant pas bien congruentes (elles ne collent pas bien l'une à l'autre). Les ménisques sont donc sollicités en permanence dans les mouvements qui tendraient à "déboîter" le genou: mouvements de rotation et en particulier un mouvement de flexion avec une contrainte en rotation. C'est pourquoi les sports qui "cassent" classiquement du ménisque sont ceux avec fréquents démarrages rapides et changements de direction brutaux: sports de ballons, de raquettes, arts martiaux.
Chez un jeune (avant 40 ans):
Les lésions du ménisque sont généralement traumatiques: fracture plus ou moins étendue d'une corne de ménisque, le plus souvent horizontale dans son épaisseur: l'extrémité du ménisque s'ouvrirait comme une langue fourchue si l'on tirait sur les bords de la fracture. Si la fracture est importante, un morceau du ménisque peut se replier et former un "volet" ou un "clapet" de cartilage: le genou peut être alors complètement bloqué dans son fonctionnement. Ce n'est pas juste la douleur qui vous empêche de fléchir. Vous sentez une véritable opposition au mouvement. Il est peut-être possible de manipuler ces genoux pour les débloquer, mais l'importance de la lésion méniscale rend préférable une arthroscopie d'emblée pour la suturer ou l'enlever.
A une époque les chirurgiens ôtaient facilement de bonnes portions voire la totalité du ménisque: les patients en étaient très satisfaits: aucune douleur résiduelle, les extrémités du fémur et du tibia étant recouvertes de cartilage en bon état, tout refonctionnait très bien. Mais le ménisque n'est pas si inutile: élément de stabilisation important, son absence entraîne ultérieurement une arthrose beaucoup plus rapide que prévu. Quand on s'est aperçu que tous ces footballeurs sans ménisques commençait une gonarthrose à 40 ans, on s'est mis à essayer de les conserver un peu mieux. Actuellement chez un jeune, c'est la suture du ménisque qui est privilégiée: on coud tout bêtement les 2 bords de la fracture. Malheureusement un cartilage ne cicatrise pas aussi vite que la peau et les suites de ces arthroscopies sont nettement plus longues et douloureuses que les classiques ablations du ménisque. Vous en bavez un peu plus, mais vous préservez votre avenir.
Si vous avez déjà perdu un ménisque et que vous commencez à souffrir d'une arthrose avec beaucoup d'années d'avance, il existe une solution: le remplacement du ménisque. 2 techniques:
1) La greffe méniscale, n'est pas pratiquée en France en l'absence de banque de ménisques (nécessaire compatibilité génétique entre le donneur et le receveur).
2) Le ménisque artificiel, est posé en France. Les 2 techniques donnent de très bons résultats pour les ménisques internes remplacés avant 40 ans. Après cet âge il faut juger au cas par cas. Les lésions d'arthrose doivent rester limitées pour espérer un bon résultat.
Mais d'abord, doit-on opérer toutes les lésions méniscales?
Comme n'importe quelle fracture, un ménisque va consolider si on laisse la réparation se faire tranquillement. Le ménisque étant très mal alimenté, elle est très lente. On ne plâtre pas un ménisque abîmé, l'immobilisation devrait durer 2 à 3 mois. C'est encore plus long qu'une fracture osseuse. L'os saigne plus et se répare mieux: le sang apporte les cellules réparatrices et les nutriments en abondance sur le site. Le seul moyen de laisser la lésion méniscale tranquille est d'esquiver soigneusement la douleur. Si elle se déclenche dès les premiers pas, le moindre changement de position, vous avez peu de chances de vous en sortir seul: tous ces mouvements vont mobiliser la lésion et l'empêcher de consolider. Par contre, si la douleur ne survient dans des circonstances évitables (sport, genou gardé fléchi longtemps), vous pouvez faire les compromis nécessaires et espérer éviter une opération. Fréquemment tous les sports ne réveillent pas la douleur. La course à pied est à éviter: chocs répétés sur le genou; le vélo, avec son mouvement de jambe très régulier, est souvent possible. Votre guide principal est toujours la douleur. Elle ne doit pas se réveiller, surtout pendant l'activité, ni de préférence après. Au bout de 2 à 3 mois sans avoir pratiqué les sports qui réveillent votre douleur, vous pouvez les reprendre avec prudence.
Un traitement d'avenir?
Les injections de hyaluronate, sorte de synovie (le liquide qui humecte les surfaces des cartilages) traitée chimiquement pour augmenter sa viscosité, sont essentiellement utilisées dans l'arthrose, mais ont été testées chez l'animal sur des fractures provoquées du ménisque et ont nettement accéléré sa cicatrisation. Affaire à suivre.
De 40 Ă  60 ans:
Les lésions méniscales sont encore souvent traumatiques, mais commencent aussi à être liées à une usure de l'articulation: ménisque dit "dégénératif". Les examens apprécient la part des choses et permettent de choisir au cas par cas entre réparation et ablation (quand les douleurs traînent bien sûr). Attention à ne pas enlever trop facilement un ménisque dégénératif même s'il semble clairement responsable des douleurs. L'usure se fait par définition sur la partie la plus sollicitée du genou, et quand on enlève un bout de ménisque à cet endroit, les cartilages du fémur et du tibia vont trinquer directement, précipitant parfois une arthrose rapide. La réparation doit être privilégiée en particulier pour les lésions du ménisque externe et pour les genoux laxes (ligaments détendus ou rompus entraînant des mouvements anormaux ou trop amples de l'articulation). Une réparation de ligament croisé rompu sera éventuellement conseillée. Cependant la suture du ménisque ne peut être qu'envisagée avec les examens pré-opératoires. C'est pendant l'intervention que le chirurgien juge des possibilités réelles de réparation. Ne soyez pas trop déçu si votre ménisque subit une classique "régularisation", c'est-à-dire l'ablation de la partie abîmée. Au moins, vous aurez des suites opératoires beaucoup plus faciles.
Après 60 ans:
Les ménisques sont rarement seuls en cause dans les douleurs du genou. L'arthrose est fréquemment associée et il est difficile même avec des examens sophistiqués de préciser la part du ménisque dans le handicap. Or c'est lui seul qui sera amélioré par un traitement arthroscopique. Comme c'est une intervention peu agressive, on peut s'y résoudre en cas de doute, mais il ne faut pas en espérer un résultat garanti. L'arthroscopiste vous annoncera seulement après l'opération quel est l'état exact de votre cartilage et le bénéfice que vous pouvez espérer de ce qu'il a fait. Ne vous désespérez pas: le traitement médical de l'arthrose fait de grands progrès au genou (hyaluronate).


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Rotule (syndrome rotulien)

La rotule est la grande coupable des douleurs du genou de la femme jeune. Ces douleurs sont mal localisées mais situées à l'avant du genou. On a souvent du mal à trouver des points douloureux très précis. Parce que la zone qui souffre, c'est l'envers de la rotule, la face qu'on ne peut pas tâter sauf à pousser fortement la rotule sur le côté pour passer un doigt entre elle et le fémur. Cette face, qui forme une arête vers le milieu, est recouverte d'un cartilage. On distingue, sur chaque versant de l'arête, les facettes extérieure et intérieure de la rotule. La rotule sert de poulie de réflexion entre le quadriceps, le gros muscle du devant de la cuisse, et le tendon rotulien qui s'attache quelques centimètres sous la rotule sur l'avant du tibia. Elle glisse dans une "vallée" sur le devant de l'extrémité du fémur, son arête étant normalement centrée au milieu de la vallée. Le fémur est lui aussi recouvert de cartilage et tout glisse normalement comme sur des roulettes!
Pour les adhérents: Schémas sur le fonctionnement de la rotule
Plusieurs facteurs peuvent venir perturber le fonctionnement de cette partie de l'articulation du genou (la fémoro-patellaire, rotule se dit "patella" en latin):
-les anomalies de forme: sans parler de malformation, des petites anomalies sont fréquentes: vallée peu profonde sur le fémur, rotule en position inhabituellement haute, légère rotation vers l'intérieur ou l'extérieur de l'extrémité du fémur...
-les quadriceps peu toniques, qui vont moins bien tenir en place la rotule,
-l'augmentation des contraintes sur l'avant du genou: surpoids, fréquente montée et descente d'escaliers, travail à genoux.
Le mouvement de la rotule se fait moins fluide: instabilité latérale si la vallée est peu profonde ou le quadriceps mollasson, chevauchement de sa berge extérieure si le fémur est tourné vers l'intérieur, augmentation de la pression sur le cartilage avec le surpoids.
Le cartilage rotulien est plutôt sensible et s'altère facilement quand les contraintes deviennent excessives. Il se répare, mais pas vite, et vous avertit qu'il vaut mieux le laisser tranquille. Les douleurs de rotule ne pas très aiguës mais lancinantes, prolongées sur des semaines et des mois, majorées facilement par les tensions à l'avant du genou: escaliers, accroupissement, même la station assise avec le genou fléchi à 90° devient pénible. Vous sentez le besoin d'étendre vos jambes. Comme les facteurs favorisants sont présents des 2 côtés, l'autre genou est souvent touché. Cette atteinte des 2 genoux chez un jeune est le meilleur argument pour une origine rotulienne: il est plutôt rare qu'on s'abîme un ménisque ou un ligament de chaque côté au même moment.
La douleur de la rotule est mauvaise conseillère: elle incite à réduire globalement son activité physique pour ne pas souffrir. Ce n'est pas forcément une bonne solution à long terme car le quadriceps s'affaiblit et la rotule est moins bien "tenue", ce qui entretient les troubles. Il faut différencier 2 situations:
*A une extrême, on trouve l'adolescent hyperactif qui va surmener sa rotule par excès d'exercice, d'autant plus facilement que la musculature n'a pas suivi assez vite une période de croissance rapide.
*A l'autre extrême, c'est l'adolescent plutôt fâché avec le sport, avec déjà un surpoids, et parfois une déformation précoce des jambes: genuvalgum (elles partent vers l'extérieur).
Dans tous les cas, le respect de règles d'hygiène de vie précises Pour les adhérents: fiche, des étirements et massages de la rotule et des muscles de la cuisse sont indispensables et doivent être pratiqués très régulièrement à domicile. C'est l'intérêt de bien expliquer le mécanisme de souffrance de la rotule pour que l'on ait pas l'impression de travailler en aveugle, "pour faire plaisir au médecin".
Au niveau de l'activité physique par contre, l'attitude est très différente: Aux hyperactifs on conseille un repos relatif, en faisant des compromis particulièrement sur les sports de course et de saut. Mais la plupart du temps l'articulation sera sans doute capable de s'adapter même si l'ado néglige sa douleur. N'ayez pas de crainte si vous êtes un parent, on ne fait pas d'arthrose de rotule avant 30 ans. Aux moins actifs, il faut conseiller vigoureusement une gymnastique régulière, qui sera le moins possible "punitive", qui essaiera plutôt de coller aux goûts de l'ado. Le programme des exercices sera précisé par le médecin en fonction des anomalies morphologiques et mis en place au début par un kinésithérapeute. Mais il faut ensuite voler de ses propres ailes et ne surtout pas croire en avoir fini avec la dernière séance de kiné. Les bonnes habitudes doivent passer dans l'hygiène de vie quotidienne.
Les interventions correctives sur le genou consistent en gros à déplacer l'attache du tendon rotulien de façon à ce que la rotule ne soit plus surmenée au même endroit. Elles sont à réserver aux anomalies franches de l'articulation. Et seulement en cas d'échec d'une rééducation bien conduite, ce qui n'est pas facile à obtenir.
Chez l'adulte jeune, il s'agit des mêmes problèmes, mais les années passant, on finit par voir arriver une véritable arthrose, c'est-à-dire un amincissement du cartilage rotulien. C'est malheureusement le résultat d'une prise en charge insuffisante, tardive ou inadaptée des ennuis que nous venons de voir. La rééducation active doit être plus prudente. Il est plus difficile de se débarrasser des douleurs. Mais elles restent généralement tolérables, car ce n'est pas la zone portante du genou. Il est rare de devoir mettre une prothèse à cet endroit.


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Tendinites du genou

Les tendinites du genou sont l'apanage du sportif. Etonnez-vous que l'on vous aie fait ce diagnostic si vous avez passé la cinquantaine et n'avez pas forcé depuis longtemps sur un terrain de sport. Les tendinites habituelles au genou sont:
- La tendinite patellaire (du tendon rotulien, qui va de la rotule Ă  l'avant du tibia)
- La tendinite du fascia lata, ou syndrome de la bandelette ilio-tibiale: c'est une bandelette tendineuse qui balaye l'extérieur du genou lors des mouvements de flexion-extension et qui peut s'irriter des frottements répétés sur l'os.
- La tendinite de la patte d'oie, à l'intérieur du genou.
Le traitement est identique dans les grandes lignes: arrêt du geste sportif responsable ou, mieux accepté, remplacement provisoire par une autre activité sportive, ce qui peut avoir les meilleurs résultats à long terme par une modification des conditions de travail des groupes musculaires locaux. Physiothérapie, étirements. Les tendinites les plus traînantes sont celles du tendon rotulien, surtout quand il s'agit de la zone d'attache du tendon sur la rotule (enthésopathie) car les tissus se renouvellent très lentement à cet endroit. Certaines techniques de rééducation donnent de bons résultats.
Pour les adhérents: Le renforcement excentrique
Il est préférable d'avoir affaire à un kinésithérapeute habitué aux problèmes sportifs.


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Entorse du genou

Les entorses regroupent des situations très différentes, avec des degrés de gravité très variables. Prenons 2 situations radicalement opposées:
1) L'entorse sévère en milieu sportif d'un jeune: traumatisme grave, gonflement du genou qui devient impotent immédiatement, la ponction du gonflement ramène du sang. Il s'agit d'une déchirure ligamentaire, probablement touchant les ligaments croisés. L'immobilisation stricte et prolongée (6 semaines) est de rigueur. Chez les grands sportifs se discute une visite d'emblée du genou par arthroscopie pour assurer la meilleure cicatrisation possible des ligaments croisés, essentiels à la stabilité ultérieure de l'articulation.
2) Une torsion banale chez une personne plus âgée, dont les douleurs du genou traînent en longueur: les ligaments n'ont pas été très abîmés et sont probablement déjà cicatrisés, mais l'entorse a décompensé une maladie sous-jacente du genou, arthrose ou lésion méniscale, qui prend le relai. Nous vous renvoyons au traitement de ces affections.
Entre ces 2 âges, il faut se méfier des ruptures de ligament croisé qui ne sont pas toujours très gênantes. La douleur aiguë initiale peut s'être atténuée rapidement et persiste une simple impression de fonctionnement anormal du genou. Ces ruptures entraînent une instabilité qui favorisera ultérieurement une arthrose. Un spécialiste doit examiner votre genou, juger du degré d'instabilité et de son retentissement en fonction de votre activité physique, et vous proposer éventuellement une réparation
Pour les adhérents: réparation chirurgicale d'une rupture du ligament croisé antérieur.


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Douleurs irradiées au genou

Nombreuses sont les douleurs du genou qui ne proviennent pas de cette articulation. Le genou est en effet la terminaison d'un gros nerf de la jambe, le nerf crural. Les terminaisons d'un nerf, c'est l'endroit où vous allez ressentir violemment toute irritation de ce nerf en un point quelconque de son trajet. Le crural part des vertèbres lombaires, passe devant la hanche et se termine au genou. Quelques filets nerveux peuvent continuer à la jambe sur le devant du tibia. Une cruralgie et les maladies de la hanche peuvent donner une douleur localisée exclusivement au genou. Ce sont les cas les plus piégeants. Habituellement la douleur irradie davantage sur le territoire du nerf crural: elle prend aussi le devant de la cuisse et la région de l'aine, fait parfois le tour du bassin pour remonter vers son origine vertébrale.
Il est facile de se rendre compte que votre genou n'est pas en cause: alors que la douleur peut être très violente, votre articulation se plie facilement et aucun effort dessus ne réveille spécialement votre gêne. Attention de ne pas bouger la hanche ou les lombaires en même temps! Si un doute persiste, une radio démontrera l'intégrité de votre genou. Le médecin pensera judicieusement à profiter de votre visite au radiologue pour faire vérifier votre hanche et votre colonne lombaire. Vous aurez par exemple la surprise de découvrir que vous avez une arthrose évoluée de la hanche, qui s'est révélée par cette douleur de genou. Le traitement est bien sûr celui de la maladie véritablement en cause


Un marathon en 3h45"30 SĂ©nart 2012
10 km en 44'10 - 15 km en 1h11 - 21 km en 1h41"06 en 2012 - 24heures 151,38 kms
Le trail du Morbihan 177km en 33H15- 2012 - l'Ă©co-trail de Paris 80 km en 9h36 en 2012
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soleia
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soleia
  Posté : 24-01-2009 20:35

Merci pour les infos francine
Quelle est ta source ?

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melanisse
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 meneur
 Coureuse

melanisse
  Posté : 24-01-2009 21:29

jacky, ça c'est bien vrai, souvent le doc ne comprend pas ce besoin de courir meme si j'ai des douleurs, mon kiné arrive encore à comprendre, une chance il court un peu pour ce besoin de "souffler" mais bon son objectif est avant tout de me remettre d'appoint
pour le chrono, je ne peux pas donner ma parole, il est vrai qu'au jour d'aujourd'hui j'ai surtout envie de le faire et de le finir, le jour j, je n'en sais rien...

merci francine pour cet article tres complet, il est vrai que mes symptomes ressemblent au syndrome rotulien mais certaines choses dans cet article me disent aussi que ça pourrait ne pas être ça
pas facile

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