Il y a des jours où l’on se découvre des talents cachés, des jours où on se trouve des qualités et d’autres où l’on constate qu’on est orgueilleux. En moi existe une prédatrice et c’est ce dimanche 2 octobre 2011 que j’en ai fait… l’agréable expérience.

Je savais que la rage faisait courir et bien l’orgueil aussi. Je ne peux plus rater les Foulées de la Licorne, qui se déroule dans mon village, maintenant que tout le monde sait que la maman de Lucie Poulet (moi !) court, c’est le genre de nouvelles qui a fait l’effet d’une charge d’éléphants dans un champ de fraises. Ben oui, une concurrente de plus sur l’épreuve.

Avec Lucie, nous partons chercher nos dossards et je remarque que toutes les mamans des copains de Lulu sont là, plus jeunes, mieux entraînées, plus minces, plus… La vanité m’aveugle, c’est décidé, je ne me laisserais pas faire ! Mon 5 km devait être un test chrono pour conforter mon allure et aussi vérifier que le physique tient bon. Je tablais donc sur 29’. C’était raisonnable.

Les 2 compères

Après la course des enfants où j’encourage frénétiquement ma fille, je suis en forme pour prendre le départ du 5 km. Je revisite rapidement ma stratégie et je me place, sans-gêne, à côté des plus aguerris sur la 1ère ligne mais en bordure pour ne pas me faire trop remarquer quand même (quoiqu’avec mon pseudo dans le dos, c’est loupé !). Au coup de feu, pan, je démarre au même rythme que les autres mais contrairement à d’autres fois où je me retrouve vite asphyxiée au bout de 500 m, j’arrive en baissant un peu le rythme à maintenir une allure vive et régulière. Le départ est en légère pente suivie de la petite montée qui coupe les jambes. Je me laisse déborder de tous les côtés par les meilleurs, je relance et dès le 1er virage, un coup d’œil vite fait derrière pour vérifier que je suis en bonne position et toujours devant mes « rivales ».

Je maintiens la vitesse pendant 3 autres km, je suis à plus de 85 % de FCM mais j’arrive quand même à parler à un voisin, il me servira de lièvre. Je ne dois pas le lâcher… C’est lui qui me larguera dans le dernier kilomètre mais je maintiens ma cadence et j’accélère légèrement dans la montée qui m’amène à l’arrivée. J’arrive à accélérer pour gagner une poignée de secondes. On me retire mon dossard, 26’49’’ se sont écoulées depuis le départ.

Très surprise de mon temps, mais il n’y a pas d’erreurs où alors les organisateurs se sont « trompés » pour tout le monde. Je suis hilare… et bien contente de moi ! Je suis 41ème sur 74 presque dans la 1ère moitié du peloton et pas du tout fatiguée.

Courir c'est vivre 2 fois
5 km - 26'49 - 09.10.2011
10 km - 1:00:37 - 10.10.2010

Message édité par : Valthyluje / 12-10-2011 14:01

Message édité par : runner35 / 12-10-2011 18:03