Vendredi 29 juin : 12 km de La Farlède, un départ à 20 heures pour cette course à laquelle je n’ai jamais participé. Sa difficulté est située entre le 6e et le 10e kilomètre, avec une succession de 3 côtes dont la plus longue mesure 700 mètres.
Ce qui fait dire aux organisateurs, en commentaire du graphique : « Gare à celles et ceux qui partent trop vite ».



C’est pour sa difficulté que j’avais sélectionné cette course, pour travailler les côtes, en vue de la montée de la Bonette fin juillet.
Mais de repos en anti-inflammatoires, en passant par du repos à nouveau et une séance chez l’ostéo qui me rééquilibre le bassin, puis du repos à nouveau et une 2e séance chez l’ostéo le matin même de la course… je prends le départ avec l’accord de l’ostéo mais ma cuisse est très sensible : le décalage du bassin a provoqué une pseudo-tendinite à l’arrière de la cuisse. Pour l’ostéo, le bassin est à nouveau rééquilibré et cela devrait rentrer dans l’ordre. Il m’autorise à courir car j’ai promis de rester raisonnable.

Sur place nous retrouvons Anthony, lolorunning, zebra et pinpin.

Petit échauffement pour moi, étirements soignés du pyramidal (c’est le muscle de l’équilibre latéral du bassin, que je dois impérativement étirer au quotidien) et puis je me place tout à l’arrière du peloton.

Les 6 premiers kilomètres sont agréables, plat, un peu de bitume puis des chemins le long des vignes, je suis aux alentours de 10 km/h, un peu plus, un peu moins… à vrai dire, même si j’ai remonté quelques coureurs, je ne peux guère aller plus vite et la difficulté n’a pas encore commencé que je regrette que la course ne fasse pas 6 km seulement. Je sais que je manque d’entraînement et j’en tire déjà des conséquences pour les mois à venir et pour mes deux objectifs auxquels je tenais plus que tout, puisque c’était mes premiers objectifs de l’année : à ce moment-là, je sais que je vais devoir renoncer aux 12 h de Villenave début septembre et probablement aussi à la montée de la Bonette. Je passerai donc sous silence les sentiments et pensées qui ont pu m’habiter à ce moment-là…

Un ravitaillement (eau) puis un deuxième, eau à nouveau, où est positionnée Petitrenardbleu. Je lui tends mes lunettes qui me gênent, mais je n’ai pas beaucoup la force de parler ou sourire… les côtes sont là, la première je vais la monter à petits pas, la suivante, je me résigne à marcher, pour ne pas forcer dans ma cuisse, après, il y a encore des raidillons, mais je n’ai plus trop le souvenir du parcours. Je suis en mode automatique et n’enregistre pas grand-chose, sauf le jet d’eau d’un riverain qui (sur ma demande) m’asperge totalement et puis plusieurs coureurs qui me doublent à nouveau.

Après les côtes, il ne reste que 2 kilomètres annoncés en descente. La cuisse tire un peu plus qu’au départ mais j’ai hâte que la course se termine. Finalement, j’accélère un peu dans le dernier kilomètre et franchis la ligne en 1 h 14’02 pour 11,7 km à ma montre. Les côtes, le challenge… oui. Le reste, bah…

Après la douche, je retrouve zebra, pinpin et Petitrenardbleu pour l’anchoïade, pendant la remise des prix, très bruyante… Il se fait tard, nous prenons congé de pinpin et zebra. Je suis désolée, je ne participerai pas aux 10 km de La Londe le 6 juillet… contente de vous avoir revus, zebra, je te souhaite une prompte guérison pour ta blessure. Petitrenardbleu, merci pour ta présence et tes photos.