Posté : 10-11-2012 13:59
Si vous ne l’avez pas encore remarqué, je vous le dis, j’ai peur de tout ! Sauf de mon ombre, elle me rassure, si je la vois c’est que je suis bien là ! On me surnomme parfois Porcinet… mais la comparaison s’arrête à l’aspect craintif du personnage. Je n’ai pas de manteau vert ni d’écharpe violette en hiver, je ne suis pas fragile et encore moins adorable et je déteste nettoyer et ranger ma maison. Y’a mieux à faire comme d’aller au Spiridon Catalan le 3 novembre 2012 pour faire 50 km à pied !
C’est une galère pour arriver à Baho, enfin St Estève car le départ cette année se fait chez les Stéphanois et Stéphanoises. Tous les Pcapiens se retrouvent au Trèfle à 4 feuilles pour la pasta-party d’avant l’épreuve. Je fais la connaissance d’Eric92, de Neptune. On retrouve Soleia et Petitrenardbleu et la tablée est presqu’au complet (ben oui il manque Riri…). C’est l’occasion pour moi de faire connaissance de Gaston et son épouse, Régis, Maryse, Patrick, au faux air de Daniel Herrero, j’ai même cru un moment que c’était lui. Ils m’initient au 50 km tout doucement. Chacun me raconte ses exploits, je suis épatée mais pas du tout rassurée. J’ai peur ! Dans quoi je me suis embarquée ? J’ai peur mais j’ose !
Le départ de la course est à 8 h. Comme je suis sur place, merci le camping-car, aucun stress ne vient perturber le petit rituel. Tout le monde est déjà sur le perron. Il y a déjà une remise de récompense, celle d’Henri Girault qui participe à son 603 ème 100 km ! Une petite photo du grand homme entouré des Kékés du bocage et hop on s’en va !
Je suis toute crispée, j’ai même les mâchoires qui clignotent. Je n’arrive pas à me mettre à courir mais ouf ! certains marchent. Et c’est une fois de plus la peur qui guide ma décision. Je me colle à Maryse et son compagnon Patrick et ma 1ère boucle se fera avec eux en marchant. Bien détendue, je commence à courir et couvre la 2ème boucle à mon rythme mais aussi celui des autres concurrents. Je ne vais pas tout vous raconter, c’est impossible. Pendant plus de 7 h, j’ai récolté comme les petits écureuils, de quoi passer un bon hiver : des bons moments vécus là .
Bienvenue dans le monde de l’ultra, émerveillement garanti :
Félicité de Soleia, les mains jointes…
Maryse et Patrick : l’expérience vécue qui aide
Fifi au ravitaillement à Baho : un joyau de bonté
Lucie : l’inconditionnelle supportrice
Le ravitaillement si coloré de St Estève
Baho et l’homme au chapeau : pas un mot mais un clin d’œil à chaque rencontre
Les amandiers couverts d’amandes
Chassé-croisé, de beaux regards
Les olives grosses comme mon petit doigt et prêtes à exploser
L’humilité auprès d’un grand monsieur
Moi vu par mon Poupou, je lui dois mon 4ème tour : « dans la vie il y a des cactus, moi je me pique de le savoir »
La rue des Lutins : mais où sont-ils nom d’un chien ?
Attention ! coureur rapide : collision possible
La difficulté dans les côtes
Ayé je suis marathonienne et plus encore !
Le pont, interdit au camping-car ! il abrite des graffitis beaucoup moins beaux que ceux du fils de Marc
Iona, une épatante NANA qui court seulement depuis 2 mois ½ et qui finit en moins de 6 h !
Les médailles, complètement inattendu pour ma part
« Toute a une fin, c’est pour ça que c’est si beau »
Je n’avais presque rien prémédité effectivement. Je voulais juste être là , voir et ressentir.
Courir c'est vivre 2 fois
5 km - 26'49 - 09.10.2011
10 km - 1:00:37 - 10.10.2010
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