Posté : 08-05-2012 19:07
C’est dans une publicité parue dans Jogging que j’ai découvert ce stage de course à pied et c’est en septembre 2011 qu’est née l’idée et l’envie de le faire. L’impression de me blesser trop souvent et puis le doute sur ma façon de courir et de structurer les entraînements ont fait le reste. J’ai choisi cette période qui me convient bien, car il ne fait ni trop chaud ni trop froid. Ce dimanche 29 avril, je prends donc la route, direction Dijon où je passerais la nuit chez David et sa tribu. David fait également le stage et « profite » de ma voiture pour s’y rendre. Un 2ème chauffeur n’est pas de trop et j’apprécie de me faire conduire. J’ai ainsi le temps d’admirer le paysage et sans fatigue.
Le gîte du domaine de Coursac
Nous arrivons vers 13 h au domaine de Coursac, près de Séverac le Château, dans l’Aveyron, pas très loin de Millau, tout le groupe est déjà constitué, il ne manquait plus que nous pour le repas. Serge en profite pour nous souhaiter la bienvenue, je suis médusée par cet homme posé et si élégant. Dès 14h30 après l’installation dans nos chambres, Serge nous présente le stage et donne quelques bases sur l’entraînement. La théorie est suivie de pratique : un jogging léger et décontractant d’une heure environ. Puis nous enchaînons avec 45 min de relaxation avec la sophrologue Nathalie, notre guide de relâche pour toute la semaine. Les premières émotions me submergent… et je suis sûre à cet instant là que je vais passer une semaine du feu de Dieu !
Le paysage
Le chemin d’entraînement dans le bois, on s’y rendait en voiture avec Serge
Je ne vous raconterai pas tout le stage, ce serait trop long, mais du mardi au vendredi, voilà comment sont ponctuées nos journées :
MATIN : entraînement après les étirements, suivis d’une heure de relaxation qui me faisait le plus grand bien. Il fallait résister pour ne pas s’endormir mais quelle tranquillité dans la tête après la séance !
Les repas et les desserts : un vrai délice
APRES-MIDI : le repas terminé, nous pouvions faire la sieste jusque 14h30, heure de reprise du stage avec la partie théorique où l’on a abordé la respiration, la nutrition (j’en ai appris des choses, notamment sur l’anémie), comment choisir ses chaussures. Serge a pris le temps de nous regarder courir et par la suite de nous dire nos caractéristiques. Chacun de nous a découvert des choses sur sa foulée, notamment un vrai supinateur, blessé, qui se croyait pronateur. Pour moi pas de surprises, Serge confirme que je suis bien pronatrice et qu’avec mes semelles orthopédiques et mes Brooks tout rentre dans l’ordre. Nous avons appris la foulée en montée, en descente et sur le plat, comment s’échauffer correctement, les facteurs qui influencent le rythme cardiaque, la gestion de la course, l’alimentation avant, pendant et après l’effort. A ce propos, Serge est un adepte de la course à jeun et selon l’intensité et la durée de l’effort eau et sucre sont largement suffisants et évitent à bon nombre de coureurs des problèmes gastriques et autres maux souvent embarrassants. Bien sûr cette méthode est à adapter à chacun… Le vendredi nous avons fait le test d’effort pour connaître notre FCM. Et certains ont été très surpris, moi la première ! Résultat : 171, je ne dois donc pas dépasser 137 pour l’endurance douce .
Les soirées : pleines de surprises mais chut… il faut bien garder le secret pour les futurs stagiaires .
Les rencontres : une très marquante en la personne de Monsieur Alain NICLOT, un cent-bornard, joyeux de vivre, amateur de grands raids : Madagarun, Raid des Trolls en Norvège ! Il n’y a pas de mots pour parler de cet homme incroyable que peut-être certains d’entre vous connaissent ? Grâce à lui, le laçage des chaussures n’a plus de secret pour moi et adieu les ampoules ! Une autre non moins importante, Nathalie, la sophrologue, une grande et belle dame que j’ai eu la chance de ramener chez elle dans le Nord, une ch’ti d’adoption. La relax pour récupérer c’est d’enfer ! Chacune de ses séances m’a apporté détente et bien-être. A importer à la maison bien sûr !
Alain, que du PLAISIR !
C’est une démarche toute personnelle que de faire un stage de CAP chez Serge Cottereau. Je n’ai pas appris à courir plus vite mais à courir simplement en me faisant plaisir, à l’écoute de ma forme, de mon corps et surtout de mon cœur. Une chose m’a surprise, c’est que j’ai couru 5 jours d’affilée sans le moindre bobo, juste quelques courbatures car ça monte et ça descend là -bas. Serge, à 74 ans, est vraiment étonnant de sagesse et nous a tous épatés plus d’une fois. Plus que tout, je me suis reposée et je repars gonflée de simplicité et surtout rassurée. Une semaine de vacances vraies.
La vue du haut de Séverac le Château
Courir c'est vivre 2 fois
5 km - 26'49 - 09.10.2011
10 km - 1:00:37 - 10.10.2010
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