La journée avait vraiment mal commencé...

Au moment de lancer le diaporama support pour mon cours pour mes étudiantes en BTS sur « la veille informationnelle » pour lequel j’ai consacré 2 bonnes heures ce dimanche, je m’aperçois que la sauvegarde s’est effectuée sur mon ordinateur fixe et non sur ma clé USB… mhhh …

A 15 heures, visite de contrôle des semelles par la podologue après 2 semaines d’utilisation.

Rappelons pour ceux qui suivent le feuilleton à rallonge que je suis déjà retournée la voir au bout d’une semaine car un renfort supplémentaire sous le 1er métatarse droit avait été rajouté sur conseil de mon ostéopathe, mais il s’est avéré que le renfort était trop épais et il m’a provoqué des douleurs au genou. Lesquelles ont de suite disparu dès lors que le renfort supplémentaire a été diminué.

Mais revenons au contrôle du jour : je lui explique que samedi j’ai réussi à faire –enfin- une séance presque sans douleurs et qu’il y a donc indéniablement un mieux. Je rajoute que des points douloureux persistent néanmoins, même s’ils sont sans commune mesure avec les douleurs avec les semelles précédentes. Et que j’en ai tiré la conclusion qu’il y a finalement des fibres qui ont dû être endommagées à la longue. Ce qui m’a poussé à prendre un anti-inflammatoire hier dimanche soir.

La prise d’empreintes sur sa plateforme avec les semelles apparaît en couleurs à son écran et elle prend la peine de m’expliquer que les trois points que j’aperçois représentent l’alignement de mon bassin : 49 % à gauche, 51 % à droite = l’équilibre est quasiment atteint. Pour elle, il ne faut plus rectifier les semelles, d’autant qu’il y a un marathon prévu dans 6 jours et elle me suggère de lui téléphoner lundi prochain pour lui signaler toute douleur ressentie… Elle me confirme d’être encore patiente et que les douleurs résiduelles sont des signes de ré-adaptation…

Oui, je sais, je voudrais bien y croire, j’ai déjà tiré cette conclusion à plusieurs reprises au cours des semaines écoulées mais les douleurs n’ont pas disparu

Alors qu’elle contrôle les semelles d’Hélène, j’examine machinalement la semelle extérieure de mes chaussures : je les ai achetées début juillet, soit une semaine avant le lancement des soldes d’été dans une grande surface spécialisée dont le slogan est « A fond la forme ».

A cette époque-là j’avais déjà mal dans la cuisse depuis quelques jours et j’avais supposé qu’il était temps de changer mes chaussures.

La vendeuse, à qui j’avais bien spécifié mes objectifs (12 h en septembre, marathon puis 100 km à l’automne) et spécificités de la foulée (universelle) m’avait alors conseillé des Gel Pulse. Elle-même est coureuse (vu que la pratique d’un sport est obligatoire pour être embauché dans cette GSS) et a utilisé le modèle. Elle est sûre d'elle. Me voyant hésiter (à une semaine des soldes, je me disais qu’il était peut-être pertinent de repousser mon achat de quelques jours), elle disparaît puis revient et m’annonce qu’avec l’accord du chef de rayon, une réduction de 10 % m’est accordée. La vente est conclue et je cours désormais avec ces chaussures.

A la date d’aujourd’hui 15 octobre, j’ai parcouru avec ces chaussures environ 600 km, avec une intensification du kilométrage depuis 4 semaines (60 à 70 km hebdomadaires). A priori, elles ont encore quelques centaines de kilomètres devant elle (j’envisageais de les changer d’ici 2 mois).

Mais là, en observant les semelles extérieures, je constate avec stupeur une très nette usure à droite au niveau du talon, vraiment très supérieure à l’usure de la semelle gauche.

A droite, comme la jambe droite douloureuse depuis juin

La podologue me suggère de courir le marathon avec elles mais d’en changer ensuite pour le 100 km.

Une fois en dehors du cabinet, nous prenons la direction de la fameuse GSS, autant changer les chaussures sans tarder.

Une stagiaire dans le rayon m’oriente vers un responsable plus compétent : je récite mes desiderata : gros kilométrage, 5 sorties hebdo en moyenne, marathon, 100 km, foulée universelle. Il me présente 2 modèles dont l’un est écarté car chaussant trop étroit. J’en profite pour lui montrer les Gel pulse et lui demander si elles sont définitivement usées, vu l’usure prononcée au talon droit. « Non » a-t-il l’honnêteté de me répondre mais vu votre kilométrage, vous n’auriez pas dû acheter ce modèle : il n’a pas suffisamment d’amorti car il est prévu pour une utilisation de 3 sorties hebdomadaire de 45 à 60’ !!!!!!

Je suis polie et j’ai reçu une bonne éducation qui m’empêche d’écrire ici tous les jurons que j’aurais voulu déverser à l’encontre de la vendeuse du mois de juillet

« Trust No One » avait l’habitude de répéter l’agent Mulder… Ne faites confiance à personne !

En tout cas, plus aux vendeurs de cette GSS lesquels, au lieu de guider le client dans son choix n’ont pour seul objectif qu’écouler à tout prix les stocks pour mettre en place une nouvelle collection !!!

Autrement dit, allez courir sereinement quand d’une part les semelles réalisées par un professionnel ne sont pas adaptées et que les chaussures ne le sont pas non plus

Alors ce soir, à peine rentrée, j’ai enfilé mes nouvelles chaussures, des Air Vomero, et je suis allée courir à la nuit tombée. Inutile de dire que les sensations ont été bien meilleures que tout ce que j’ai pu ressentir depuis des semaines : une foulée plus élastique, une vitesse naturellement plus élevée (9,15 km/h au lieu de 8,6 km/h sur mon parcours habituel) et sans regarder l’écran pour ne pas être influencée.

Signe que cela va mieux : pour la première fois depuis des semaines, j’ai pu laisser mon esprit penser à autre chose qu’aux douleurs ressenties ! Et je peux vous dire que mon plat de spaghetti parsemés de lamelles de fromage de chèvre, je le visualisais très nettement !!!

Il va de soi que je l’ai dévorée, ladite assiette de pâtes, une fois de retour de la chorale

Et qu’à froid, soit 5 heures après ma sortie, je n’ai pas mal.

Pour autant… je vais rester prudente et ne voudrais pas déchanter à nouveau dans quelques jours, car je crois cette fois que l’arrêt de la course à pied serait effectif pour plusieurs semaines.

La journée avait mal commencé mais s’est donc bien terminée !

Ah et puis aussi… j’ai retrouvé ce soir ma carte de parking du lycée qui sert également de badgeuse à la cantine. Je l’avais égarée depuis 10 jours et craignais qu’un indélicat ne l’ait utilisée ! c’est Petitrenardbleu qui va être contente, elle qui m’entretenait depuis lors